Quel est le salaire de départ d'une infirmière ?
À partir du mois de juillet 2021, le salaire de départ officiel d'une personne titulaire d'un baccalauréat en sciences infirmières sera de...
Les camions sans chauffeur seront bientôt présents dans notre quotidien. De nombreux fabricants effectuent actuellement une série d'expériences en vue d'une conduite totalement ou partiellement autonome de leurs véhicules. Le conducteur se retrouverait dès lors les mains totalement libres et pourrait s'occuper avec des tâches ayant de la valeur ajoutée ou encore suivre des formations. L'Institut flamand pour la Logistique (IFL) a mené une étude au sujet des différentes possibilités envisageables.
"Nous pensons principalement aux tâches ayant un lien avec l'administration", déclare Stefan Cassimon de l'IFL. "Un chauffeur qui vient de charger son véhicule peut immédiatement prouver que les marchandises ont bien été entreposées et avertir son patron ou ses clients. Pour ces derniers, il est important de recevoir un accusé de réception signé, notamment pour des raisons de facturation." Les formations en ligne sont une autre possibilité comme par exemple des cours de langue que le conducteur pourrait suivre pendant la durée de son trajet.
Le projet de l'IFL examine les éléments nécessaires en vue de rendre tout cela possible à l'avenir. "Nous examinons en premier lieu ce dont nous avons besoin au niveau de la communication et de la technologie de l'information. De plus, nous analysons si la cabine doit être différemment agencée pour en faire un véritable bureau mobile", déclare Stefan Cassimon.
Selon Wim Van Caeneghem (consultant indépendant dans le secteur du transport et de la logistique mais également professeur à la TechnOV Vilvoorde), la question n'est pas de savoir si les camions 'automatisés' arriveront un jour mais plutôt quand il fouleront le macadam de nos autoroutes. "Cela ne va pas durer dix ans. Il s'agit de la suite logique des outils technologiques ayant déjà vu le jour tels les freins ABS, le contrôle de stabilité ESP, le système d'alerte de sortie de route qui avertit le chauffeur lorsqu'il dévie de sa trajectoire, et enfin le 'cruise control' qui ajuste votre vitesse si vous arrivez trop près d'un obstacle ou d'un véhicule. En Belgique, depuis le 01 novembre 2015, tous les nouveaux camions doivent être équipés d'un système de freinage d'urgence autonome qui perçoit les obstacles. Si vous connectez tous les systèmes mentionnés précédemment et les programmez correctement, conduire un camion ne devient plus si difficile."
Le chauffeur d'un camion 'autonome' devra toutefois encore rouler dans les zonings industriels et sur les routes secondaires. Dès qu'il arrivera sur l'autoroute, il laissera le camion se déplacer de façon autonome. Le conducteur est averti à temps dès qu'il approche de la sortie afin qu'il puisse reprendre les commandes pour arriver à sa destination finale. En juillet 2014, Chrysler a testé un 'Camion du Futur' sur une autoroute près de Magdebourg (Allemagne).
Les camions autonomes sont plus sécurisés, déclare Stefan Cassimon. "En cas d'accident sur l'autoroute, la cause principale est souvent l'inattention. La technologie est quant à elle imperturbable. Nous avons récemment visité un entrepôt Volvo avec des étudiants. Des chariots automatiques y circulaient en toute sécurité. Dès qu'une personne s'en approchait, ils s'arrêtaient automatiquement. Les camions 'classiques' sont moins sûrs car il y a toujours le risque que le conducteur ne remarque pas l'obstacle."
Wim Van Canegem ne prévoit pas non plus que le pilote devienne accessoire. "La première fois que j'ai entendu parler de camions autonomes, j'ai pensé que c'était la fin du métier de chauffeur routier. Cependant, la profession continuera d'exister et deviendra encore plus intéressante. Comparez cela à l'aviation. Un avion peut très bien être programmé en mode pilote automatique, il y aura toujours un pilote à bord pour intervenir en cas de besoin."
"Le conducteur d'un camion se déplaçant de façon autonome devra être capable de maîtriser bien d'autres éléments que le simple fait de savoir conduire. Actuellement, il y a déjà un peu d'administration liée au chargement et au déchargement des marchandises, mais cela reste relativement limité. A l'avenir, quand il roulera sur l'autoroute, il disposera d'un laptop ou d'une tablette pour effectuer toutes sortes de tâches. La profession de chauffeur de camion revêtira un profil très différent de celui qu'on lui connaît actuellement", explique Wim Van Canegem.
"En plus des compétences traditionnelles, vous aurez besoin d'autres qualités qui évoluent au fil des années. La profession est en mutation permanente et son contenu devient de plus en plus intéressant. Je pense qu'elle deviendra beaucoup plus attrayante pour les jeunes. Cela ne ferait pas de mal au secteur qui connaît actuellement une pénurie de chauffeurs."
Van Canegem craint toutefois que les chauffeurs d'un certain âge n'aient pas envie de s'occuper de tâches administratives. "Ce n'est pas destiné à tout le monde. Certaines personnes sont moins à l'aise avec l'informatique ou l'administration. Le véritable pilote qui est fier de son bolide ne verra pas d'un bon œil la transition vers les camions du futur. Et pourtant, nous ne pouvons pas aller à l'encontre des évolutions technologiques. Il est inévitable que nous devons nous adapter en suivant des formations pour évoluer avec notre temps."
Le projet mené par l'IFL et intitulé "Value Added Trucking" a lieu en collaboration avec avec Eutraco, GTS, H. Essers, Scania, SD Worx, le VDAB et Volvo. Pour les tests pratiques, l'IFL collabore avec l'Université de Hasselt. Un rapport final est attendu en Février 2017. Affaire à suivre…
(eh/jy)
22 janvier 2016Les camions sans chauffeur seront bientôt présents dans notre quotidien. De nombreux fabricants effectuent actuellement une série d'expériences en vue d'une conduite totalement ou partiellement autonome de leurs véhicules. Le conducteur se retrouverait dès lors les mains totalement libres et pourrait s'occuper avec des tâches ayant de la valeur ajoutée ou encore suivre des formations. L'Institut flamand pour la Logistique (IFL) a mené une étude au sujet des différentes possibilités envisageables.
"Nous pensons principalement aux tâches ayant un lien avec l'administration", déclare Stefan Cassimon de l'IFL. "Un chauffeur qui vient de charger son véhicule peut immédiatement prouver que les marchandises ont bien été entreposées et avertir son patron ou ses clients. Pour ces derniers, il est important de recevoir un accusé de réception signé, notamment pour des raisons de facturation." Les formations en ligne sont une autre possibilité comme par exemple des cours de langue que le conducteur pourrait suivre pendant la durée de son trajet.
Le projet de l'IFL examine les éléments nécessaires en vue de rendre tout cela possible à l'avenir. "Nous examinons en premier lieu ce dont nous avons besoin au niveau de la communication et de la technologie de l'information. De plus, nous analysons si la cabine doit être différemment agencée pour en faire un véritable bureau mobile", déclare Stefan Cassimon.
Selon Wim Van Caeneghem (consultant indépendant dans le secteur du transport et de la logistique mais également professeur à la TechnOV Vilvoorde), la question n'est pas de savoir si les camions 'automatisés' arriveront un jour mais plutôt quand il fouleront le macadam de nos autoroutes. "Cela ne va pas durer dix ans. Il s'agit de la suite logique des outils technologiques ayant déjà vu le jour tels les freins ABS, le contrôle de stabilité ESP, le système d'alerte de sortie de route qui avertit le chauffeur lorsqu'il dévie de sa trajectoire, et enfin le 'cruise control' qui ajuste votre vitesse si vous arrivez trop près d'un obstacle ou d'un véhicule. En Belgique, depuis le 01 novembre 2015, tous les nouveaux camions doivent être équipés d'un système de freinage d'urgence autonome qui perçoit les obstacles. Si vous connectez tous les systèmes mentionnés précédemment et les programmez correctement, conduire un camion ne devient plus si difficile."
Le chauffeur d'un camion 'autonome' devra toutefois encore rouler dans les zonings industriels et sur les routes secondaires. Dès qu'il arrivera sur l'autoroute, il laissera le camion se déplacer de façon autonome. Le conducteur est averti à temps dès qu'il approche de la sortie afin qu'il puisse reprendre les commandes pour arriver à sa destination finale. En juillet 2014, Chrysler a testé un 'Camion du Futur' sur une autoroute près de Magdebourg (Allemagne).
Les camions autonomes sont plus sécurisés, déclare Stefan Cassimon. "En cas d'accident sur l'autoroute, la cause principale est souvent l'inattention. La technologie est quant à elle imperturbable. Nous avons récemment visité un entrepôt Volvo avec des étudiants. Des chariots automatiques y circulaient en toute sécurité. Dès qu'une personne s'en approchait, ils s'arrêtaient automatiquement. Les camions 'classiques' sont moins sûrs car il y a toujours le risque que le conducteur ne remarque pas l'obstacle."
Wim Van Canegem ne prévoit pas non plus que le pilote devienne accessoire. "La première fois que j'ai entendu parler de camions autonomes, j'ai pensé que c'était la fin du métier de chauffeur routier. Cependant, la profession continuera d'exister et deviendra encore plus intéressante. Comparez cela à l'aviation. Un avion peut très bien être programmé en mode pilote automatique, il y aura toujours un pilote à bord pour intervenir en cas de besoin."
"Le conducteur d'un camion se déplaçant de façon autonome devra être capable de maîtriser bien d'autres éléments que le simple fait de savoir conduire. Actuellement, il y a déjà un peu d'administration liée au chargement et au déchargement des marchandises, mais cela reste relativement limité. A l'avenir, quand il roulera sur l'autoroute, il disposera d'un laptop ou d'une tablette pour effectuer toutes sortes de tâches. La profession de chauffeur de camion revêtira un profil très différent de celui qu'on lui connaît actuellement", explique Wim Van Canegem.
"En plus des compétences traditionnelles, vous aurez besoin d'autres qualités qui évoluent au fil des années. La profession est en mutation permanente et son contenu devient de plus en plus intéressant. Je pense qu'elle deviendra beaucoup plus attrayante pour les jeunes. Cela ne ferait pas de mal au secteur qui connaît actuellement une pénurie de chauffeurs."
Van Canegem craint toutefois que les chauffeurs d'un certain âge n'aient pas envie de s'occuper de tâches administratives. "Ce n'est pas destiné à tout le monde. Certaines personnes sont moins à l'aise avec l'informatique ou l'administration. Le véritable pilote qui est fier de son bolide ne verra pas d'un bon œil la transition vers les camions du futur. Et pourtant, nous ne pouvons pas aller à l'encontre des évolutions technologiques. Il est inévitable que nous devons nous adapter en suivant des formations pour évoluer avec notre temps."
Le projet mené par l'IFL et intitulé "Value Added Trucking" a lieu en collaboration avec avec Eutraco, GTS, H. Essers, Scania, SD Worx, le VDAB et Volvo. Pour les tests pratiques, l'IFL collabore avec l'Université de Hasselt. Un rapport final est attendu en Février 2017. Affaire à suivre…
(eh/jy)
22 janvier 2016À partir du mois de juillet 2021, le salaire de départ officiel d'une personne titulaire d'un baccalauréat en sciences infirmières sera de...
Cela ne vous surprendra probablement pas qu'un enseignant doive être capable de bien plus que d'enseigner les tables de multiplication à ses élèves.
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