Switch de carrière : de journaliste à chauffeur de bus

"En tant qu'étudiant, j'étais déjà impressionné par les chauffeurs de bus" (Toon Royackers, chauffeur de bus).
"Pendant mes études, j'étais guide touristique en France", se souvient Toon Royackers. "Paris, la Normandie,… J’en garde d’excellents souvenirs. J’étais assis à côté du chauffeur de bus et je me souviens avoir été extrêmement impressionné par sa capacité à manœuvrer un tel véhicule. C’est à ce moment-là que mon attrait pour cette profession s’est confirmé."
Son cheminement de carrière s’est toutefois avéré complètement différent. "Après mes études, je me suis retrouvé dans le secteur du journalisme et j'y ai travaillé de nombreuses années. J’écrivais des articles pour des journaux, j’enregistrais des interviews à la radio et je prenais des photos, le tout en tant que freelance. Mon quotidien était varié et j’ai beaucoup aimé évoluer dans ce milieu créatif. Vous pouvez y établir de nombreux contacts sociaux et êtes toujours au premier rang de l'actualité. C'était très amusant et cela va certainement me manquer."
Sécurité d'emploi
En raison d’une vague de reprises et de fusions au sein du paysage médiatique, la demande de travail journalistique a diminué. "De plus, mes deux principaux clients sont soudainement devenus concurrents et je fus contraint d’abandonner l’un d’eux. Il devint moins intéressant d’être actif dans ce secteur et je me suis mis à chercher autre chose."
"J’ai repensé aux bons moments passés en tant que guide touristique mais il n'est pas facile de gagner sa vie à plein temps du jour au lendemain", explique Toon. "Et puis l'idée m’est venue de devenir chauffeur de bus. Un métier en pénurie avec une sécurité d'emploi élevée. De plus, il s’agit d’un tremplin idéal pour devenir guide de voyage."
Chaînes à neige
L'idée s’est concrétisée l'été dernier quand Toon s'inscrivit à une formation. "J'ai immédiatement réussi la théorie et passé l'examen médical avec succès. La formation pratique pouvait ensuite commencer. Une autre paire de manches car l'école de conduite est très exigeante. Et ce à juste titre car, en tant que chauffeur, vous avez la responsabilité de dizaines de personnes et d’un véhicule de taille."
"Il est tout sauf évident de manier un tel engin. Prendre un virage ou un rond-point demande beaucoup de pratique. Vous devez être agile et avoir certaines connaissances techniques. Comment faites-vous par exemple pour mettre des chaînes à neige ? Il faut donc suivre une longue formation avant de pouvoir obtenir le permis de conduire."
Sociabilité
Âgé de 45 ans, Toon est désormais opérationnel. "Je suis employé par la société Heidebloem, une grande entreprise offrant de nombreuses opportunités professionnelles. Mon projet à long terme est de pouvoir transporter des touristes lors de voyages organisés. Pour le moment, mes clients sont multiples et variés : équipes de football, écoles, employés d'entreprises… Je fais de mon mieux afin que tout le monde soit satisfait de mes prestations."
"En étant social et amical, vous rendez tout le monde de bonne humeur. Je trouve cette convivialité importante, en plus de conduire en douceur et en toute sécurité. Je n’aimerais pas qu’on me chante 'Chauffeur, on va casser ton bus' (rires) mais plutôt 'Nous n’avons jamais eu un aussi bon chauffeur que vous (rires). On peut me le chanter sans aucun problème pendant chaque trajet (rires) !".
- Lisez aussi : Un chauffeur n'est pas l'autre
(km/eh) – Photo : TR
26 mars 2021- Emplois chez chauffeur
Switch de carrière : de journaliste à chauffeur de bus

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Son cheminement de carrière s’est toutefois avéré complètement différent. "Après mes études, je me suis retrouvé dans le secteur du journalisme et j'y ai travaillé de nombreuses années. J’écrivais des articles pour des journaux, j’enregistrais des interviews à la radio et je prenais des photos, le tout en tant que freelance. Mon quotidien était varié et j’ai beaucoup aimé évoluer dans ce milieu créatif. Vous pouvez y établir de nombreux contacts sociaux et êtes toujours au premier rang de l'actualité. C'était très amusant et cela va certainement me manquer."
Sécurité d'emploi
En raison d’une vague de reprises et de fusions au sein du paysage médiatique, la demande de travail journalistique a diminué. "De plus, mes deux principaux clients sont soudainement devenus concurrents et je fus contraint d’abandonner l’un d’eux. Il devint moins intéressant d’être actif dans ce secteur et je me suis mis à chercher autre chose."
"J’ai repensé aux bons moments passés en tant que guide touristique mais il n'est pas facile de gagner sa vie à plein temps du jour au lendemain", explique Toon. "Et puis l'idée m’est venue de devenir chauffeur de bus. Un métier en pénurie avec une sécurité d'emploi élevée. De plus, il s’agit d’un tremplin idéal pour devenir guide de voyage."
Chaînes à neige
L'idée s’est concrétisée l'été dernier quand Toon s'inscrivit à une formation. "J'ai immédiatement réussi la théorie et passé l'examen médical avec succès. La formation pratique pouvait ensuite commencer. Une autre paire de manches car l'école de conduite est très exigeante. Et ce à juste titre car, en tant que chauffeur, vous avez la responsabilité de dizaines de personnes et d’un véhicule de taille."
"Il est tout sauf évident de manier un tel engin. Prendre un virage ou un rond-point demande beaucoup de pratique. Vous devez être agile et avoir certaines connaissances techniques. Comment faites-vous par exemple pour mettre des chaînes à neige ? Il faut donc suivre une longue formation avant de pouvoir obtenir le permis de conduire."
Sociabilité
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