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Travailler dans la finance : ils font battre le cœur de l'économie

"Ici, nous travaillons à un niveau similaire à celui de la Ligue des champions" (Benoît Van den Hove, responsable des cotations chez Euronext).

Chacun de nous est affilié à une banque et nous connaissons tous les noms des principales banques présentes en Belgique. Euronext et la Banque nationale sont moins souvent cités mais ce sont à ces organismes que l’on doit la stabilité de notre économie. Vous n'êtes pas obligé d'aller à Londres ou à Francfort pour exercer un métier financier ayant un impact sociétal majeur. C'est aussi possible à Bruxelles. " Ici, nous travaillons à un niveau similaire à celui de la Ligue des champions."

Cela fait plus de dix ans que Katrien Baetens travaille à la Banque nationale de Belgique, à Bruxelles. Elle achète et vend des devises, suit les évolutions du marché et aide à mettre en œuvre la politique monétaire. Elle contribue ainsi à atteindre le principal objectif de la Banque centrale européenne : la stabilité des prix. "Mon impact sur la politique monétaire et ses conséquences sociétales bénéfiques sont l'une des raisons pour lesquelles je travaille à la Banque Nationale de Belgique", déclare-t-elle.

Benoît Van den Hove joue quant à lui un rôle de moteur de l’économie. Il travaille en tant que 'Head of Quotations' chez Euronext, la bourse de Bruxelles. Il aide les entreprises à obtenir une cotation en bourse, ce qui le place au cœur des marchés financiers. "Je fournis aux sociétés cotées en bourse des informations sur les investisseurs qui vendent activement leurs actions. Elles augmentent ainsi leur base d'investisseurs et accroissent le commerce de leurs actions. Je suis également en contact avec des sociétés qui sont à la recherche d'une cotation sur Euronext. Ma position est unique. Elle joue un rôle important dans la croissance de l’économie et dans la vie des entrepreneurs."

Choix de carrière

Katrien et Benoît auraient pu opter pour une carrière dans une banque traditionnelle ou de patrimoine mais ne l’ont pas fait. "Une banque centrale n'a pas d'attitude commerciale et défend l'intérêt public. La culture d'entreprise est moins compétitive. Ce sont des moteurs importants pour moi ", explique Katrien Baetens. "La contribution à la mise en œuvre de la politique monétaire couplée à un travail à caractère social me procure une grande satisfaction. De plus, l’attention est portée sur un équilibre sain entre le travail et la vie privée. Je travaille par exemple à 90% et peux faire du sport pendant la pause de midi", ajoute-t-elle.

"Dans ma position, je suis neutre. Euronext est une plate-forme centrale pour tous les acteurs du marché financier. Je peux fournir des informations et dialoguer de manière indépendante avec différents acteurs tels que des banques, des avocats d'affaires, des entreprises et l'autorité de régulation financière", insiste Benoît Van den Hove.

Acteurs mondiaux

En raison de son emplacement central et de la présence des institutions européennes, Bruxelles est étroitement liée aux autres centres financiers internationaux. "Les entreprises belges apparaissent parfois plus difficilement sur le radar des banques d'investissement internationales. Je les mets en contact les unes avec les autres", explique Benoît Van den Hove. Bruxelles n'a pas la même culture du risque que dans les pays anglo-saxons, mais cela ne nous empêche pas de compter un certain nombre de sociétés qui sont des acteurs mondiaux. Ici, nous travaillons à un niveau similaire à celui de la Ligue des champions", dit-il en rigolant.

Grâce à son travail, Katrien Baetens a pu visiter différentes villes européennes. Elle participe notamment à des séminaires au sujet de la politique monétaire à Francfort. Même si la taille du quartier financier de Francfort et de Londres est plus grande, elle trouve l'environnement de travail à Bruxelles plus agréable. "Les acteurs financiers sont dispersés dans le centre-ville au lieu d'être concentrés dans un district urbain comme ailleurs en Europe. Je travaille au cœur de la ville, près de la gare centrale, dans un quartier avec des petites places, de belles avenues et de nombreuses initiatives culturelles. Les participants aux séminaires internationaux viennent aussi à Bruxelles. Ils apprécient particulièrement la ville parce que nos bureaux sont proches du centre-ville et des boutiques de chocolats !"

Katrien Baetens

Travailler dans la finance : deux clichés démontés

1. Une culture d'entreprise dure

"L'ancienne image des managers distants est obsolète. Ici, l'accent est mis sur la collaboration. En plus de son expertise financière, la Banque Nationale s'attend à ce que vous ayez de bonnes compétences empathiques", affirme Katrien Baetens.

"L'image de la bourse avec les intermédiaires financiers qui appellent et crient au téléphone fait partie du passé. Toutes les transactions se font sur une plate-forme électronique et tout le monde travaille en étant concentré sur des écrans", poursuit Benoît Van den Hove.

2. Impact social et sociétal limité

"Avec la plate-forme Euronext, je réalise le rêve de nombreux entrepreneurs", révèle Benoît Van den Hove. "De plus, nous organisons un programme de tutorat éducatif destiné aux entrepreneurs en technologies prometteurs. Celui-ci comprend différentes session académiques ainsi que des workshops." Ces dernières années, la Banque nationale a de nouveau acheté des obligations de masse qui ont fourni l’oxygène nécessaire à l’économie belge.

(eh/ll/gv)

13 octobre 2020
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"Ici, nous travaillons à un niveau similaire à celui de la Ligue des champions" (Benoît Van den Hove, responsable des cotations chez Euronext).

Chacun de nous est affilié à une banque et nous connaissons tous les noms des principales banques présentes en Belgique. Euronext et la Banque nationale sont moins souvent cités mais ce sont à ces organismes que l’on doit la stabilité de notre économie. Vous n'êtes pas obligé d'aller à Londres ou à Francfort pour exercer un métier financier ayant un impact sociétal majeur. C'est aussi possible à Bruxelles. " Ici, nous travaillons à un niveau similaire à celui de la Ligue des champions."

Cela fait plus de dix ans que Katrien Baetens travaille à la Banque nationale de Belgique, à Bruxelles. Elle achète et vend des devises, suit les évolutions du marché et aide à mettre en œuvre la politique monétaire. Elle contribue ainsi à atteindre le principal objectif de la Banque centrale européenne : la stabilité des prix. "Mon impact sur la politique monétaire et ses conséquences sociétales bénéfiques sont l'une des raisons pour lesquelles je travaille à la Banque Nationale de Belgique", déclare-t-elle.

Benoît Van den Hove joue quant à lui un rôle de moteur de l’économie. Il travaille en tant que 'Head of Quotations' chez Euronext, la bourse de Bruxelles. Il aide les entreprises à obtenir une cotation en bourse, ce qui le place au cœur des marchés financiers. "Je fournis aux sociétés cotées en bourse des informations sur les investisseurs qui vendent activement leurs actions. Elles augmentent ainsi leur base d'investisseurs et accroissent le commerce de leurs actions. Je suis également en contact avec des sociétés qui sont à la recherche d'une cotation sur Euronext. Ma position est unique. Elle joue un rôle important dans la croissance de l’économie et dans la vie des entrepreneurs."

Choix de carrière

Katrien et Benoît auraient pu opter pour une carrière dans une banque traditionnelle ou de patrimoine mais ne l’ont pas fait. "Une banque centrale n'a pas d'attitude commerciale et défend l'intérêt public. La culture d'entreprise est moins compétitive. Ce sont des moteurs importants pour moi ", explique Katrien Baetens. "La contribution à la mise en œuvre de la politique monétaire couplée à un travail à caractère social me procure une grande satisfaction. De plus, l’attention est portée sur un équilibre sain entre le travail et la vie privée. Je travaille par exemple à 90% et peux faire du sport pendant la pause de midi", ajoute-t-elle.

"Dans ma position, je suis neutre. Euronext est une plate-forme centrale pour tous les acteurs du marché financier. Je peux fournir des informations et dialoguer de manière indépendante avec différents acteurs tels que des banques, des avocats d'affaires, des entreprises et l'autorité de régulation financière", insiste Benoît Van den Hove.

Acteurs mondiaux

En raison de son emplacement central et de la présence des institutions européennes, Bruxelles est étroitement liée aux autres centres financiers internationaux. "Les entreprises belges apparaissent parfois plus difficilement sur le radar des banques d'investissement internationales. Je les mets en contact les unes avec les autres", explique Benoît Van den Hove. Bruxelles n'a pas la même culture du risque que dans les pays anglo-saxons, mais cela ne nous empêche pas de compter un certain nombre de sociétés qui sont des acteurs mondiaux. Ici, nous travaillons à un niveau similaire à celui de la Ligue des champions", dit-il en rigolant.

Grâce à son travail, Katrien Baetens a pu visiter différentes villes européennes. Elle participe notamment à des séminaires au sujet de la politique monétaire à Francfort. Même si la taille du quartier financier de Francfort et de Londres est plus grande, elle trouve l'environnement de travail à Bruxelles plus agréable. "Les acteurs financiers sont dispersés dans le centre-ville au lieu d'être concentrés dans un district urbain comme ailleurs en Europe. Je travaille au cœur de la ville, près de la gare centrale, dans un quartier avec des petites places, de belles avenues et de nombreuses initiatives culturelles. Les participants aux séminaires internationaux viennent aussi à Bruxelles. Ils apprécient particulièrement la ville parce que nos bureaux sont proches du centre-ville et des boutiques de chocolats !"

Katrien Baetens

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1. Une culture d'entreprise dure

"L'ancienne image des managers distants est obsolète. Ici, l'accent est mis sur la collaboration. En plus de son expertise financière, la Banque Nationale s'attend à ce que vous ayez de bonnes compétences empathiques", affirme Katrien Baetens.

"L'image de la bourse avec les intermédiaires financiers qui appellent et crient au téléphone fait partie du passé. Toutes les transactions se font sur une plate-forme électronique et tout le monde travaille en étant concentré sur des écrans", poursuit Benoît Van den Hove.

2. Impact social et sociétal limité

"Avec la plate-forme Euronext, je réalise le rêve de nombreux entrepreneurs", révèle Benoît Van den Hove. "De plus, nous organisons un programme de tutorat éducatif destiné aux entrepreneurs en technologies prometteurs. Celui-ci comprend différentes session académiques ainsi que des workshops." Ces dernières années, la Banque nationale a de nouveau acheté des obligations de masse qui ont fourni l’oxygène nécessaire à l’économie belge.

(eh/ll/gv)

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