Etudiant jobiste
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Pourquoi un job étudiant est-il bon pour trouver un 'vrai' travail ?

Les étudiants peuvent travailler autant qu’ils veulent, mais...

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Bonne nouvelle pour les étudiants qui souhaitent gagner de l'argent pour financer leurs études, acheter un cyclomoteur, un nouvel iPhone ou simplement 'économiser pour plus tard' : les heures prestées au deuxième trimestre sont neutralisées en raison de la crise du coronavirus. Cela signifie qu’ils peuvent travailler davantage tout en bénéficiant des mêmes conditions fiscalement avantageuses !

Pouvez-vous répéter s'il vous plaît ?

Vous êtes jeune et voulez gagner de l'argent pendant vos études ? Les jobs de vacances vous permettront d’arrondir vos fins de mois. Jusqu'à la crise du coronavirus, la règle générale était qu’un étudiant pouvait travailler au maximum 600 heures par année civile (c'est-à-dire du 1er janvier au 31 décembre), et ce à des conditions fiscalement avantageuses.

La cotisation de solidarité de 8,14% que l'étudiant doit payer est nettement inférieure à celle d'un salarié qui s’élève à 13,07%. En bref, si vous êtes étudiant, vous serez beaucoup moins taxé qu’un travailleur normal.

Conditions

Le travail étudiant est autorisé chez plusieurs employeurs et dans des secteurs différents. Pour prester ces 600 heures de travail aux cotisations de sécurité sociale réduites, vous devez remplir un certain nombre de conditions.

  1. Vous travaillez avec un contrat étudiant
  2. Vous travaillez pendant les vacances scolaires ou lorsque vous n’êtes pas obligé(e) d’aller à l’école
  3. Votre employeur fera une déclaration Dimona 'Etudiant' (STU) au plus tard le jour où vous commencez à travailler

Situation win-win

La mesure visant à inciter les étudiants à travailler davantage au cours du deuxième trimestre de 2020 est logique. En pleine crise du coronavirus, certaines sociétés (par exemple les supermarchés et le secteur alimentaire) tournent à plein régime et ont besoin d’effectifs supplémentaires. Il s’agit d’une situation win-win tant pour les entreprises que pour les étudiants (qui travaillent souvent dans l’Horeca, un des secteurs les plus touchés par la crise que nous traversons actuellement).

En raison de la neutralisation des heures travaillées au cours du deuxième trimestre (du 1er avril au 30 juin 2020), celles-ci ne sont pas déduites du total des 600 heures que les étudiants peuvent prester. Une opportunité intéressante pour les jeunes qui souhaitent gagner plus d’argent tout en respectant les mesures de sécurité et de distanciation sociale. Pour l'instant, cette neutralisation ne s'applique qu'au deuxième trimestre. Pour le reste de l’année, les heures travaillées seront déduites du quota de 600 heures.

Trop beau pour être vrai ?

"Les revenus temporairement plus élevés des étudiants motivés n’affectent pas leur droit aux allocations familiales et n’impactent pas non plus les parents d’un point de vue fiscal", déclare Catherine Legardien, juriste chez Partena Professional. Les étudiants qui souhaitent gagner de l'argent supplémentaire pendant la crise du coronavirus en aidant les entreprises en difficulté sont donc toujours les bienvenus ! Alors, à qui le tour ?

(mr/eh)



9 juin 2020
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