Postuler avec son smartphone : trois tendances
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André Van Damme, chef du département technologique chez Umicore n’est pas de cet avis. "Au contraire, je le constate hélas trop souvent, les candidats ne maîtrisent plus depuis longtemps les calculs de base qui semblaient évidents pour ma génération. Est-ce lié à la mentalité actuelle ou avec le fait que d’autres accents sont mis dans la formation ? La barre mise sur les connaissances de base me semble effectivement inférieure aujourd’hui." Et il est sûr et certain que les organisations attendent de tous les collaborateurs une connaissance du business.
"Le candidat idéal doit être bon en communication, disposé à apprendre, faire preuve d’implication et avoir un minimum d’esprit d’entreprenariat. Je peux en effet concevoir que l’on pense que la barre soit trop haute, mais c’est simplement pour essayer d’appréhender la mentalité actuelle. N’oublions pas non plus que de plus en plus d’étudiants poursuivent leurs études et vont même jusqu’à effectuer un doctorat. Les exigences atteignent d’elles-mêmes un niveau supérieur, et encore plus au niveau de l'aspect des compétences non techniques."
"Porter davantage d’intérêt à l’implication ne signifie pas pour autant que l’on en accorde moins à la connaissance technique", estime Alex Massoels, teamleader des recruteurs chez Electrabel.
"Peu importe, cela me semble irréaliste de vouloir tout attendre de l’enseignement. Les jeunes diplômés ont toujours besoin d’un peu de temps pour trouver leur rythme de croisière. Nous ne pouvons espérer qu’ils disposent tout de suite de toutes les compétences utiles. Chez Electrabel, nous consacrons beaucoup d’attention et de temps à la formation. Et je suppose qu'il en est de même dans les autres entreprises."
Qu’il s’agisse d’un changement de mentalité, indiquant que les temps ont changé, André Van Damme en est convaincu. "Lorsque je suis devenu ingénieur, j’ai eu la chance d'être épaulé par un ingénieur expérimenté. C’était une sorte de métier en binôme. A l’époque, on avait encore du temps et de la marge budgétaire pour travailler de la sorte. A présent, ce n’est plus souvent le cas parce que tout coûte si cher et tout doit aller toujours plus vite. Et pourtant, nous devrions peut-être prendre le temps nécessaire par travailler par deux. Selon moi, un ingénieur sortant de l’école est comparable à quelqu’un qui vient de décrocher son permis de conduire. Ce n’est donc pas à lui que vous confierez immédiatement le volant d’une Formule 1."
Les entreprises ont de plus en plus de mal à trouver des ingénieurs. Et pourtant, à titre illustratif, le VDAB comptait plus de 2000 ingénieurs demandeurs d’emploi à la fin de l'année 2014. Qu’est-ce qui ne va pas ?
Fin décembre 2014, le VDAB comptait 2.029 ingénieurs sans emploi dont 283 détenaient un master en bio-ingénieur (ou équivalent). 1.340 étaient titulaires d'un master en sciences industrielles (ingénieur industriel) ou équivalent.
La majorité des ingénieurs demandeurs d’emploi sont âgés d'une vingtaine d'années (30,1%) ou ont dans la cinquantaine (29,8%). Une minorité a 60 ans ou plus (3,8%). 19% sont âges de 40 à 50 ans et 17,2% ont dans les 30 ans. Près de deux ingénieurs sans emploi sur trois sont demandeurs d’emploi depuis moins d’un an. Un sur trois est demandeur d’emploi de longue durée (1-2 ans) et 7,3% sont à la recherche d’un emploi depuis plus de 5 ans.
Le risque de chômage de longue durée (un an ou plus) augmente avec l’âge. Alors qu’ils sont 9% parmi les ingénieurs de moins de 30 ans à être à la recherche d’un job depuis plus d’un an, ce ratio monte à 30% chez les trentenaires. Chez les 40+, il est de 37% tandis que le cap des 50% est largement dépassé chez les plus de 50 ans.
(EH) (SC)
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