Déterminez votre bonheur au travail : 6 conseils
Que faire si vous trainez les pieds le matin en allant au bureau et que vous effectuez votre travail à contrecœur ?
Au cours de ces onze dernières années, 'A.B. & I' s'occupait de trouver de nouveaux collaborateurs pour Dovy, Lutosa, Vetex, etc. L'entreprise compte désormais cinq employés : deux psychologues, un recruteur et deux associés, Ignace Krekels et Bénédicte Puystiens. Ces derniers mettent en évidence une série de tendances présentes dans le secteur du recrutement. Leurs observations seront utiles tant pour les employés que les employeurs.
Pour certaines fonctions, et particulièrement en Flandre-Occidentale, la soi-disant 'guerre des talents' joue un rôle non négligeable. Les bons candidats sont une denrée rare. "Surtout depuis l'année dernière, ils ont le choix au niveau des employeurs potentiels, encore plus que la société de recrutement en tant que telle", déclare Ignace Krekels. Les entreprises doivent non seulement accorder plus d'attention au recrutement mais également comprendre comment il fonctionne.
"En fait, un entretien d'embauche est souvent une conversation de vente où l'employeur met son entreprise en avant. Il est essentiel de sensibiliser ses collaborateurs au sujet du recrutement. Les patrons doivent mettre leur entreprise sur le devant de la scène et savoir bien se vendre aux candidats. Cela compte plus que tout."
Auparavant, un bureau de sélection s'occupait principalement de trouver un candidat spécifique pour une fonction bien précise. "De nos jours, il y a beaucoup plus de soutien, et ce même après l'entrée en service du travailleur", poursuit Ignace Crickets. Il illustre cela au travers d'une check list spécifique qu'il donne aux candidats dès qu'ils commencent à travailler. Ces conseils valent tant pour l'employé que pour l'employeur. Les premiers instants à exercer une nouvelle fonction sont cruciaux pour la suite d'une carrière.
"Le recrutement d'une personne coûte beaucoup d'argent. Cela va bien au-delà d'une offre d'emploi et de formations. Par conséquent, il est important qu'une collaboration démarre sur de bonnes bases et que les attentes soient satisfaites des deux côtés. Si par exemple il est promis pendant l'entretien que le salaire sera revu à la hausse après une année de travail, il faut s'y tenir", explique Ignace Krekels. Selon ses propres dires, il agit de la sorte avec son équipe, et ce même après le recrutement.
Dans le secteur du recrutement et de la sélection, il y a de plus en plus de concurrence depuis quelques années. "De nombreuses entreprises et recruteurs accordent trop peu d'importance à la première étape : le recrutement proprement dit", annonce Bénédicte Puystiens.
"Avant de pouvoir opérer une bonne sélection, il faut avoir des candidats en suffisance. C'est le même principe que celui du fermier qui sème pour récolter par la suite. Par conséquent, une offre d'emploi sera largement diffusée. Nous le faisons au travers d'annonces dans les journaux, via le site Jobat.be et par e-mails directs."
La quatrième tendance est en ligne avec la situation suivante : une offre d'emploi fait partie du budget publicitaire de la société. "Vous devez vendre votre entreprises, même auprès des candidats. Beaucoup d'employeurs allouent un certain budget au département marketing pour rédiger des annonces percutantes et attrayantes."
Les offres publiées par l'entreprise de cuisines Dovy reçoivent généralement des centaines de candidatures. D'autres ont plus dur parce qu'elles ne sont pas aussi connues. "J'ai déjà remarqué qu'une entreprise intéressante et se développant merveilleusement bien voulait recruter un candidat spécifique mais ce dernier n'en avait jamais entendu parler."
Les candidats se sont affirmés au cours des dernières années. Les recruteurs accordent également plus d'importance au feedback. "Avant, il y avait une candidature, des tests et tout se passait à sens unique. De nos jours, les candidats bénéficient de plus de conseils."
"Nous leur donnons un feedback au sujet de leur profil et de leur personnalité. Cela les intéresse beaucoup. Nous leur demandons aussi leur avis et l'incorporons dans notre rapport final."
A l'époque, recruter se faisait instantanément : quelqu'un correspondait à un poste ou non. "Aujourd'hui, nous analysons la situation avec notre client et envisageons l'avenir à plus long terme. Peut-être qu'il ne correspond pas tout à fait au poste aujourd'hui mais qu'il sera opérationnel à l'avenir. Les entreprises prennent plus de facteurs en compte et regardent plus loin qu'avant. Ne pas recruter est souvent pire que de recruter un candidat ne correspondant pas entièrement aux exigences mais dont le potentiel est bel et bien présent. Si, en tant qu'entreprise, vous ne recrutez pas, vous freinez votre croissance."
Les entreprises deviennent de plus en plus réalistes et se rendent compte que le candidat idéal n'existe pas toujours. "Avant, il était souvent question d'exigences irréelles comme par exemple un ingénieur de trente ans, parfait quadrilingue et avec dix années d'expérience dont une partie à l'étranger. Je le dis souvent aux employeurs, 'un mouton à cinq pattes n'est pas synonyme de qualité. Il s'agirait plutôt d'une anomalie'."
(eh/jy)
7 août 2018Au cours de ces onze dernières années, 'A.B. & I' s'occupait de trouver de nouveaux collaborateurs pour Dovy, Lutosa, Vetex, etc. L'entreprise compte désormais cinq employés : deux psychologues, un recruteur et deux associés, Ignace Krekels et Bénédicte Puystiens. Ces derniers mettent en évidence une série de tendances présentes dans le secteur du recrutement. Leurs observations seront utiles tant pour les employés que les employeurs.
Pour certaines fonctions, et particulièrement en Flandre-Occidentale, la soi-disant 'guerre des talents' joue un rôle non négligeable. Les bons candidats sont une denrée rare. "Surtout depuis l'année dernière, ils ont le choix au niveau des employeurs potentiels, encore plus que la société de recrutement en tant que telle", déclare Ignace Krekels. Les entreprises doivent non seulement accorder plus d'attention au recrutement mais également comprendre comment il fonctionne.
"En fait, un entretien d'embauche est souvent une conversation de vente où l'employeur met son entreprise en avant. Il est essentiel de sensibiliser ses collaborateurs au sujet du recrutement. Les patrons doivent mettre leur entreprise sur le devant de la scène et savoir bien se vendre aux candidats. Cela compte plus que tout."
Auparavant, un bureau de sélection s'occupait principalement de trouver un candidat spécifique pour une fonction bien précise. "De nos jours, il y a beaucoup plus de soutien, et ce même après l'entrée en service du travailleur", poursuit Ignace Crickets. Il illustre cela au travers d'une check list spécifique qu'il donne aux candidats dès qu'ils commencent à travailler. Ces conseils valent tant pour l'employé que pour l'employeur. Les premiers instants à exercer une nouvelle fonction sont cruciaux pour la suite d'une carrière.
"Le recrutement d'une personne coûte beaucoup d'argent. Cela va bien au-delà d'une offre d'emploi et de formations. Par conséquent, il est important qu'une collaboration démarre sur de bonnes bases et que les attentes soient satisfaites des deux côtés. Si par exemple il est promis pendant l'entretien que le salaire sera revu à la hausse après une année de travail, il faut s'y tenir", explique Ignace Krekels. Selon ses propres dires, il agit de la sorte avec son équipe, et ce même après le recrutement.
Dans le secteur du recrutement et de la sélection, il y a de plus en plus de concurrence depuis quelques années. "De nombreuses entreprises et recruteurs accordent trop peu d'importance à la première étape : le recrutement proprement dit", annonce Bénédicte Puystiens.
"Avant de pouvoir opérer une bonne sélection, il faut avoir des candidats en suffisance. C'est le même principe que celui du fermier qui sème pour récolter par la suite. Par conséquent, une offre d'emploi sera largement diffusée. Nous le faisons au travers d'annonces dans les journaux, via le site Jobat.be et par e-mails directs."
La quatrième tendance est en ligne avec la situation suivante : une offre d'emploi fait partie du budget publicitaire de la société. "Vous devez vendre votre entreprises, même auprès des candidats. Beaucoup d'employeurs allouent un certain budget au département marketing pour rédiger des annonces percutantes et attrayantes."
Les offres publiées par l'entreprise de cuisines Dovy reçoivent généralement des centaines de candidatures. D'autres ont plus dur parce qu'elles ne sont pas aussi connues. "J'ai déjà remarqué qu'une entreprise intéressante et se développant merveilleusement bien voulait recruter un candidat spécifique mais ce dernier n'en avait jamais entendu parler."
Les candidats se sont affirmés au cours des dernières années. Les recruteurs accordent également plus d'importance au feedback. "Avant, il y avait une candidature, des tests et tout se passait à sens unique. De nos jours, les candidats bénéficient de plus de conseils."
"Nous leur donnons un feedback au sujet de leur profil et de leur personnalité. Cela les intéresse beaucoup. Nous leur demandons aussi leur avis et l'incorporons dans notre rapport final."
A l'époque, recruter se faisait instantanément : quelqu'un correspondait à un poste ou non. "Aujourd'hui, nous analysons la situation avec notre client et envisageons l'avenir à plus long terme. Peut-être qu'il ne correspond pas tout à fait au poste aujourd'hui mais qu'il sera opérationnel à l'avenir. Les entreprises prennent plus de facteurs en compte et regardent plus loin qu'avant. Ne pas recruter est souvent pire que de recruter un candidat ne correspondant pas entièrement aux exigences mais dont le potentiel est bel et bien présent. Si, en tant qu'entreprise, vous ne recrutez pas, vous freinez votre croissance."
Les entreprises deviennent de plus en plus réalistes et se rendent compte que le candidat idéal n'existe pas toujours. "Avant, il était souvent question d'exigences irréelles comme par exemple un ingénieur de trente ans, parfait quadrilingue et avec dix années d'expérience dont une partie à l'étranger. Je le dis souvent aux employeurs, 'un mouton à cinq pattes n'est pas synonyme de qualité. Il s'agirait plutôt d'une anomalie'."
(eh/jy)
7 août 2018Que faire si vous trainez les pieds le matin en allant au bureau et que vous effectuez votre travail à contrecœur ?
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