4 questions cruciales au sujet des jobs d'étudiant

1. Qui peut travailler en tant qu'étudiant ?

Vous pouvez travailler comme étudiant lorsque vous êtes diplômé de l'enseignement du premier degré, que vous suivez un enseignement obligatoire à temps plein et que vous avez au moins quinze ans. "Il n'y a pas de limite d'âge. Vous devez toutefois faire attention à ne pas avoir d'autre statut que celui d'étudiant", explique Iris Tolpe, directrice juridique chez Securex.

Chaque contrat étudiant doit être écrit et mentionner la date d'entrée en service de la personne, et ce pour une durée n'excédant pas douze mois. « Les trois premiers jours ouvrables du contrat étudiant sont automatiquement considérés comme une période d'essai par la loi », précise Iris Tolpe. Si l'étudiant occupe le même poste avec des contrats de travail étudiant successifs, une seule période d'essai est autorisée.

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2. En tant qu'étudiant, quand faut-il payer des impôts ?

Vous ne payez pas d'impôts si vous gagnez moins de 15.100 euros par an. Il s'agit d'un montant brut, valable pour 2025, après déduction des cotisations sociales. Ce montant est indexé annuellement. Pour l'année d'imposition 2026, ce montant sera de 15.585,71 euros brut.

En tant qu'étudiant jobiste, vous perdez vos allocations familiales (ou celles de vos parents) en 2025 si vous travaillez plus de 650 heures par an.

3. Peut-on faire des heures supplémentaires en tant qu'étudiant ?

Vous pouvez effectuer des heures supplémentaires uniquement s'il y a une raison valable comme par exemple une augmentation soudaine et inattendue de la quantité de travail. En principe, il est interdit aux jeunes âgés de moins de 18 ans de travailler la nuit ou le dimanche. Les restaurants ou offices du tourisme peuvent toutefois déroger à cette règle. "Vous ne pouvez que travailler un dimanche sur deux. Les étudiants jobistes de moins de 18 ans doivent bénéficier d'un jour de congé le lundi qui suit", déclare Katrien Van Esser, directrice juridique et responsable payroll chez Accent Jobs.

Des mesures spécifiques sont envisageables dans certains cas (par exemple des circonstances imprévues) et doivent être signalées à l'inspection sociale. "Mais même en cas d'exception, vous devez obligatoirement être âgé de 18 ans et travailler un dimanche sur deux, sauf si vous disposez d'une autorisation préalable de l'inspection du travail", souligne Katrien Van Esser.

FAQ : Job d’étudiant, foire aux questions...

4. Quelle est la différence entre un étudiant jobiste et un étudiant travaillant à 'temps plein' ?

En tant qu'étudiant jobiste, vous pouvez travailler jusqu'à 650 heures en 2025 alors qu'il n'y a pas de limite pour un étudiant travailleur 'à temps plein'. Toute personne dépassant la limite annuelle de 650 heures se verra attribuer le statut d’étudiant travailleur. Dans ce dernier cas, la loi vous considère comme un simple salarié et un régime différent s’applique.."

En tant qu'étudiant jobiste, vous payez 2,71% de prime de solidarité. Un étudiant travaillant 'à temps plein' verse des cotisations comme un employeur régulier : 13,07% à l’ONSS. Le précompte professionnel est également à prendre en compte. Ensuite, un étudiant jobiste ne reçoit pas de pécule de vacances, contrairement à un étudiant qui travaille 'à temps plein'.

En tant qu'étudiant jobiste, restez-vous fiscalement à la charge de vos parents ?

Trois conditions doivent être réunies :

• l'étudiant doit faire partie de la famille
• le salaire perçu par l'étudiant ne peut pas être une charge pour ses parents
• le revenu net de l'étudiant ne peut pas dépasser un certain montant.

Pour les revenus de 2024 (année d'imposition 2025), ce montant maximum est de 7.290 euros net imposable. Autrement dit, un étudiant reste à la charge de ses parents si son revenu total en 2024 est inférieur à 7.290 euros (ce qui correspond à un revenu brut de 12.422,50 euros.) 

Attention : la première tranche de 3 310 euros (année de revenu 2024) du salaire que vous percevez en tant qu'étudiant travailleur n'est pas incluse dans le montant seuil. « Vous pouvez donc déduire 3 310 euros du total des ressources nettes pour voir si vous atteignez le montant seuil. »

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(eh) – Source : MARK Magazine