Les besoins des employés ont changé
Les Etats-Unis parlent beaucoup de la 'Grande Démission' ('The Great Resignation'), un phénomène particulier touchant actuellement le marché de l’emploi américain.
Fumer une cigarette plusieurs fois par jour prend du temps, d’autant plus qu’il faut généralement se rendre à l’extérieur. Les employeurs doivent-ils intervenir pour limiter les pertes de temps de travail ?
Geert Vermeir, responsable du centre de connaissances juridiques SD Worx, s’exprime à ce sujet : "Tout d’abord, il est important de préciser que les entreprises ne sont pas obligées d’autoriser les pauses cigarette. Après tout, il existe une interdiction générale de fumer sur les lieux de travail donc il ne devrait pas être question de perte de temps de travail. Si l’employeur le souhaite, les pauses cigarette peuvent être autorisées et un fumoir peut éventuellement être installé."
Dans de nombreuses entreprises, il s’avère que les pauses cigarette sont autorisées, ce qui génère parfois des frustrations chez des collègues non-fumeurs. Les récompenser par des jours de congé supplémentaires est-il une solution ?
Geert Vermeir : "En théorie, une inégalité de traitement, au sens d’un nombre supplémentaire de jours de congés pour les non-fumeurs, devrait être possible. Après tout, si vous quittez votre poste de travail plusiurs fois par jour pour aller fumer, vous travaillez moins qu'un collègue non-fumeur. La seule question est de savoir comment mettre un tel système en place dans la pratique. Comment un employeur déterminera-t-il qui est "fumeur" ? Qu'en est-il des personnes qui fument seulement à la maison ou une seule cigarette par jour ? Sont-ils alors assimilés à des fumeurs qui prennent une pause cigarette cinq fois par jour ? N'est-ce pas une attitude discriminatoire ? Pour le moment, aucune entreprise belge n'a pris de mesures à cet niveau."
La mise en pratique d’une telle politique pourrait causer des problèmes et peut-être même des frustrations. Qu'en est-il par exemple des employés qui prennent souvent une pause-café ? Ou de ceux qui prétendent toujours être très occupés ? Récompenser les non-fumeurs pourrait très bien déclencher un retour de flamme de la part des fumeurs.
Au lieu de récompenser les non-fumeurs, les employeurs pourraient adopter une approche différente en veillant par exemple à ce que le moins d'employés possible soient dépendants de la cigarette. Geert Vermeir : "De nombreuses entreprises incitent déjà leurs employés à arrêter de fumer. Elles paient par exemple la totalité ou une partie des programmes de désintoxication ou des abonnements de fitness à leurs travailleurs. Cela génère des coûts pour les employeurs mais c'est aussi à leur avantage. Les employés en meilleure santé et se sentant mieux dans leurs baskets sont plus productifs et moins absents."
(eh)
12 avril 2019Plus de 440.000 utilisateurs recoivent nos astuces
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