Le cadeau de Nouvel An du chef, bonne ou mauvaise surprise ?
Un chèque cadeau, une bouteille de vin, un jouet pour vos enfants… Votre employeur vous a gâté à la fin de l’année.
Un burn out est le résultat d'un stress permanent et d'un surplus de travail. Il ne doit pas être confondu avec le bore out qui apparaît lorsque vous n'avez pas assez de travail ou n'êtes pas suffisamment challengé.
Si vous souffrez d'un burn out, vous vous sentez complètement épuisé et n'arrivez plus à vous investir correctement dans votre travail. Votre avenir semble désespéré, vous vous sentez impuissant et perdez petit à petit vos idéaux de vue. Vous êtes tellement déprimé que vous n'êtes plus en mesure de travailler.
Le burn out est une maladie reconnue pour laquelle un médecin peut vous délivrer un certificat médical et vous renvoyer à la maison. L'employé est donc victime d'absentéisme. Ce terme est la hantise des employeurs et peut être fatal à une entreprise. Bien que l'absence de personnel soit le coût le plus visible, il n'est certainement pas le seul. Le présentéisme peut être tout aussi coûteux et dangereux car il est moins surveillé.
Vous n'avez jamais entendu parler du présentéisme ? C'est fort possible car, contrairement à l'absentéisme, il est beaucoup moins connu mais peut causer autant de dommages. En effet, ce phénomène est souvent le précurseur de l'absentéisme et s'applique aux employés étant bel et bien présents mais dont la productivité se situe bien en dessous de la moyenne car ils sont épuisés et démotivés. Pourtant, ils continuent à travailler de longues journées mais ne perçoivent aucune satisfaction par rapport à leurs efforts fournis. Cela provient souvent d'un désir de se prouver à leur patron, mais où le côté émotionnel (et parfois physique) prend le dessus. Ils souffrent donc d'un burn in et non d'un burn out.
Le burn in peut être (et est généralement) le précurseur du burn out. Le prix à payer pour l'employeur est souvent deux fois plus élevé que dans le cas d'employés restant chez eux en congé maladie. En effet, le travailleur reste en fonction mais est deux fois moins productif. Le taux de présentéisme est passé de 6% à 9% tandis que le taux d'absentéisme reste stable à environ 4%.
Quand un employé est légitimement absent, le gouvernement et l'assurance maladie interviennent pour couvrir les coûts. Les employés qui restent physiquement présents mais qui ne sont pas productifs coûtent énormément à l'employeur. De plus, le burn in entraîne un plus grand taux d'accidents liés au travail car l'épuisement assure une diminution de l'attention. Enfin, il n'est jamais complètement guéri car l'employé n'a pas la possibilité de rester à la maison pour se reposer. Quelqu'un qui bénéficie d'un congé maladie peut récupérer beaucoup plus vite.
Matthieu Poirot, expert du bien-être en entreprise, précise tout de même que le problème ne se situe pas uniquement auprès de l'employé, que du contraire. Selon lui, beaucoup d'employeurs sont responsables des burn in car ils n'accordent pas assez d'importance à la santé de leurs employés. "En les encourageant à absolument venir travailler, les entreprises contribuent également au taux élevé de présentéisme". Dans une société où le salaire moyen tourne autour de 27 000 euros par an, le coût du présentéisme s'élève à quelque 550 euros par salarié. "Un coût énorme qui n'est pas visible de prime abord".
Selon Poirot, les entreprises n'investissent pas encore assez dans le bien-être sur le lieu de travail. Réguler la pression et réévaluer les employés (à l'aide d'augmentations salariales ou au travers de promotions) sont d'excellents moyens pour lutter contre le présentéisme et, à long terme, l'absentéisme.
Il ne s'agit pas d'efforts surhumains. Il est toutefois regrettable de constater que peu d'entreprises les appliquent. Toute organisation se doit d'observer les profits qu'elle pourrait retirer de tels investissements. Malheureusement, beaucoup ont tendance à agir à court-terme car elles ne voient pas comment elles pourraient y gagner à long terme.
(eh/jy) – Source : Express.be / Geestelijkgezondvlaanderen.be
17 novembre 2016Un burn out est le résultat d'un stress permanent et d'un surplus de travail. Il ne doit pas être confondu avec le bore out qui apparaît lorsque vous n'avez pas assez de travail ou n'êtes pas suffisamment challengé.
Si vous souffrez d'un burn out, vous vous sentez complètement épuisé et n'arrivez plus à vous investir correctement dans votre travail. Votre avenir semble désespéré, vous vous sentez impuissant et perdez petit à petit vos idéaux de vue. Vous êtes tellement déprimé que vous n'êtes plus en mesure de travailler.
Le burn out est une maladie reconnue pour laquelle un médecin peut vous délivrer un certificat médical et vous renvoyer à la maison. L'employé est donc victime d'absentéisme. Ce terme est la hantise des employeurs et peut être fatal à une entreprise. Bien que l'absence de personnel soit le coût le plus visible, il n'est certainement pas le seul. Le présentéisme peut être tout aussi coûteux et dangereux car il est moins surveillé.
Vous n'avez jamais entendu parler du présentéisme ? C'est fort possible car, contrairement à l'absentéisme, il est beaucoup moins connu mais peut causer autant de dommages. En effet, ce phénomène est souvent le précurseur de l'absentéisme et s'applique aux employés étant bel et bien présents mais dont la productivité se situe bien en dessous de la moyenne car ils sont épuisés et démotivés. Pourtant, ils continuent à travailler de longues journées mais ne perçoivent aucune satisfaction par rapport à leurs efforts fournis. Cela provient souvent d'un désir de se prouver à leur patron, mais où le côté émotionnel (et parfois physique) prend le dessus. Ils souffrent donc d'un burn in et non d'un burn out.
Le burn in peut être (et est généralement) le précurseur du burn out. Le prix à payer pour l'employeur est souvent deux fois plus élevé que dans le cas d'employés restant chez eux en congé maladie. En effet, le travailleur reste en fonction mais est deux fois moins productif. Le taux de présentéisme est passé de 6% à 9% tandis que le taux d'absentéisme reste stable à environ 4%.
Quand un employé est légitimement absent, le gouvernement et l'assurance maladie interviennent pour couvrir les coûts. Les employés qui restent physiquement présents mais qui ne sont pas productifs coûtent énormément à l'employeur. De plus, le burn in entraîne un plus grand taux d'accidents liés au travail car l'épuisement assure une diminution de l'attention. Enfin, il n'est jamais complètement guéri car l'employé n'a pas la possibilité de rester à la maison pour se reposer. Quelqu'un qui bénéficie d'un congé maladie peut récupérer beaucoup plus vite.
Matthieu Poirot, expert du bien-être en entreprise, précise tout de même que le problème ne se situe pas uniquement auprès de l'employé, que du contraire. Selon lui, beaucoup d'employeurs sont responsables des burn in car ils n'accordent pas assez d'importance à la santé de leurs employés. "En les encourageant à absolument venir travailler, les entreprises contribuent également au taux élevé de présentéisme". Dans une société où le salaire moyen tourne autour de 27 000 euros par an, le coût du présentéisme s'élève à quelque 550 euros par salarié. "Un coût énorme qui n'est pas visible de prime abord".
Selon Poirot, les entreprises n'investissent pas encore assez dans le bien-être sur le lieu de travail. Réguler la pression et réévaluer les employés (à l'aide d'augmentations salariales ou au travers de promotions) sont d'excellents moyens pour lutter contre le présentéisme et, à long terme, l'absentéisme.
Il ne s'agit pas d'efforts surhumains. Il est toutefois regrettable de constater que peu d'entreprises les appliquent. Toute organisation se doit d'observer les profits qu'elle pourrait retirer de tels investissements. Malheureusement, beaucoup ont tendance à agir à court-terme car elles ne voient pas comment elles pourraient y gagner à long terme.
(eh/jy) – Source : Express.be / Geestelijkgezondvlaanderen.be
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