De nombreuses entreprises sont confrontées à une 'bataille' entre les partisans et les opposant du télétravail. En effet, 35 % des employés déclarent ne pas ou insuffisamment connaître la politique applicable en matière de travail à domicile.
De bons accords font de bons amis ou, dans le cas présent, de bons collègues. Une communication claire et une politique concrète en matière de travail à domicile sont essentielles à l'ère post-COVID. Et pourtant, 21% des travailleurs belges affirment n'avoir conclu qu'un accord informel concernant le travail à domicile avec leur employeur.
35% ne connaîtraient même pas l'existence d'une telle politique. C'est regrettable car une bonne politique s'accompagne généralement d'indemnités supplémentaires, notamment une compensation financière pour l'aménagement du bureau à domicile, par exemple.
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54% des personnes interrogées disposent de tout ce dont elles ont besoin pour leur bureau à domicile : de l'écran supplémentaire à la chaise de bureau ergonomique. Un tel espace aménagé personnellement est important car il se fait de plus en plus rare au bureau. La politique du bureau propre ou 'clean desk' oblige les employés à ranger leurs effets personnels tous les soirs pour qu’un autre collègue puise s’y installer le lendemain.
Dans certains cas, l'entreprise a même créé un système de réservation des bureaux. C’est pratique pour l'employeur, qui a désormais une vue d'ensemble sur qui travaille où et è quel moment, mais les employés n'y trouvent pas forcément leur compte. En effet, il est important pour la cohésion de l'équipe de travailler tous ensemble au bureau pendant au moins un ou deux jours par semaine. Une tâche qui peut s’avérer difficile s'il y a plus d'employés que de bureaux…
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Les bureaux et les espaces ouverts ont été délaissés au profit de nombreuses salles de discussion, de pods ou de cabines téléphoniques, d'espaces de collaboration et de réunion. Par conséquent, la demande d'espaces de collaboration a fortement augmenté. 60% des personnes interrogées ont déclaré voir l'utilité des réunions. Un contraste saisissant par rapport à juillet 2022 où 85% des répondants déclaraient devoir régulièrement assister à des réunions inutiles.
De nos jours, 47% des personnes interrogées souhaiteraient se rendre plus souvent au bureau si cela leur permettait d'interagir davantage avec leurs collègues. Il apparaît que les femmes et les jeunes salariés ont particulièrement besoin de rencontres physiques, même si celle-ci prennent place dans le cadre de réunions ennuyeuses.
Outre les relations humaines, il existe une deuxième raison pour laquelle de nombreux travailleurs aiment être au bureau : 31% d'entre eux trouvent qu’il s’agit d’un lieu de travail plus calme que leur domicile.
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29 % des personnes interrogées estiment que le partage d'informations entre collègues à domicile est plus difficile et 20% associent le télétravail à une augmentation de la charge de travail. Enfin, et c’est peut-être le chiffre le plus interpellant, 37% des répondants estiment que le fait de travailler seul et à distance peut avoir un impact négatif sur le développement professionnel et personnel.
Et pourtant, de nombreux Belges aimeraient travailler davantage à domicile. Quatre sur dix seraient prêts à accepter un jour de télétravail supplémentaire. Les salariés francophones aiment particulièrement passer du temps dans le confort d'un bureau à domicile : 43% d'entre eux souhaiteraient travailler davantage depuis leur domicile. C'est 7% de plus que leurs homologues néerlandophones.
En termes d'âge, les 34-55 ans sont les plus demandeurs tandis que le travail à domicile est le moins populaire chez les plus de 55 ans. Un duel de taille mais, si chacun met de l'eau dans son vin - ou dans son café - une politique de travail à domicile bien ficelée est inestimable.
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(Zinnig/eh) - Sources : Peoplesphere/Comet
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