Pourquoi les réunions en ligne sont-elles si épuisantes ?
En période de coronavirus, le télétravail était privilégié et les visioconférences permettaient aux collègues de rester connectés entre eux.
"L’e-commerce n’est pas vraiment un business que l’on peut qualifier de simple", déclare Dominique Michel, CEO de la fédération du commerce Comeos. "Contrairement à ce qui se dit souvent, ce n’est pas un discours purement ICT. Nous avons besoin de nouveaux profils, mais pas uniquement des experts en IT. Un webshop bien organisé requiert également des marketeers, des designers, des experts en bases de données, des dataminers et bien d’autres métiers encore."
Tant pour les départements RH des grandes surfaces que pour les gérants de plus petits commerces, il s'agit d'un gros défi. "Ils doivent tout à coup recruter d’autres profils, souvent des hauts diplômés coûtant plus cher", explique Dominique Michel : "De plus, pour ce faire, ils doivent pêcher dans des viviers où beaucoup d’autres secteurs payant souvent mieux sont également actifs."
Comeos a calculé que six engagements sur dix pour des activités d’e-commerce concernaient des profils de hauts diplômés. Aujourd’hui, un nouveau collaborateur sur cinq dans le secteur est un haut diplômé. C’est évident, cela fera augmenter les coûts de personnel.
"La prochaine question que nous devons nous poser est de savoir pour qui et jusqu’où l’e-commerce sera rentable. C’est la grosse inconnue. A quoi bon tant investir en technologie et en ressources humaines si cela sert juste à maintenir le chiffre ? Les commerçants ne peuvent par exemple pas se permettre de ne plus investir dans leur magasin physique. Celui qui fait cela en paiera les conséquences", estime Dominique Michel. L’e-commerce semble être un véritable "catch 22" pour le secteur, une situation sans aucun véritable gagnant.
"Nos membres n’ont pas le choix", confirme le CEO de la fédération. "Ne pas s’inscrire dans la tendance n’est tout simplement pas une option, mais le revenu n’est pas pour autant garanti." Au niveau d’une grande chaîne de retail, les frais de publicité online pour figurer au-dessus des résultats de recherche de Google grimpent vite. "Et avec cela, vous n’avez encore rien vendu", déplore Dominique Michel. "De plus, il y a des acteurs étrangers - il s’agit uniquement de commerces électroniques - pratiquant une politique de prix bas. Ils peuvent soutenir ces tarifs grâce à leurs économies d’échelle et leurs frais de personnel inférieurs aux nôtres. Ceux-ci ont un impact important sur le secteur."
Mais tout n’est pas noir pour autant. Si vous construisez intelligemment votre business en ligne, vous pouvez faire des affaires en or. "Je connais une personne qui a développé une boutique de vins électronique, grâce à laquelle il vend jusqu’aux Etats-Unis, en Chine et au Japon. S’il n’avait pas investi dans l’e-commerce, il n’y serait jamais arrivé."
Pour un commerce en ligne, du business avec l’étranger peut représenter tant des opportunités que des menaces. Actuellement, 30% de toute l’activité de vente en ligne belge est pilotée de l’étranger. Même des chaînes établies depuis des années en Belgique choisissent de placer le centre de leurs ventes électroniques au-delà de nos frontières.
"Les raisons ? Les coûts salariaux sont trop élevés dans notre pays et le marché du travail manque de flexibilité ", prétend Dominique Michel. "Un commerce en ligne doit pouvoir fonctionner 24 heures sur 24, de jour comme de nuit. Mais la loi doit encore le permettre. Si nous ne nous assouplissons pas en la matière, nous risquons de voir partir une encore plus grosse part du gâteau au profit de pays étrangers. Des retailers partent déjà travailler aux Pays-Bas. Là-bas, plus de choses sont possibles et permises dans ce contexte."
(EH) (SC) Plus d’infos sur www.comeos.be
13 novembre 2014"L’e-commerce n’est pas vraiment un business que l’on peut qualifier de simple", déclare Dominique Michel, CEO de la fédération du commerce Comeos. "Contrairement à ce qui se dit souvent, ce n’est pas un discours purement ICT. Nous avons besoin de nouveaux profils, mais pas uniquement des experts en IT. Un webshop bien organisé requiert également des marketeers, des designers, des experts en bases de données, des dataminers et bien d’autres métiers encore."
Tant pour les départements RH des grandes surfaces que pour les gérants de plus petits commerces, il s'agit d'un gros défi. "Ils doivent tout à coup recruter d’autres profils, souvent des hauts diplômés coûtant plus cher", explique Dominique Michel : "De plus, pour ce faire, ils doivent pêcher dans des viviers où beaucoup d’autres secteurs payant souvent mieux sont également actifs."
Comeos a calculé que six engagements sur dix pour des activités d’e-commerce concernaient des profils de hauts diplômés. Aujourd’hui, un nouveau collaborateur sur cinq dans le secteur est un haut diplômé. C’est évident, cela fera augmenter les coûts de personnel.
"La prochaine question que nous devons nous poser est de savoir pour qui et jusqu’où l’e-commerce sera rentable. C’est la grosse inconnue. A quoi bon tant investir en technologie et en ressources humaines si cela sert juste à maintenir le chiffre ? Les commerçants ne peuvent par exemple pas se permettre de ne plus investir dans leur magasin physique. Celui qui fait cela en paiera les conséquences", estime Dominique Michel. L’e-commerce semble être un véritable "catch 22" pour le secteur, une situation sans aucun véritable gagnant.
"Nos membres n’ont pas le choix", confirme le CEO de la fédération. "Ne pas s’inscrire dans la tendance n’est tout simplement pas une option, mais le revenu n’est pas pour autant garanti." Au niveau d’une grande chaîne de retail, les frais de publicité online pour figurer au-dessus des résultats de recherche de Google grimpent vite. "Et avec cela, vous n’avez encore rien vendu", déplore Dominique Michel. "De plus, il y a des acteurs étrangers - il s’agit uniquement de commerces électroniques - pratiquant une politique de prix bas. Ils peuvent soutenir ces tarifs grâce à leurs économies d’échelle et leurs frais de personnel inférieurs aux nôtres. Ceux-ci ont un impact important sur le secteur."
Mais tout n’est pas noir pour autant. Si vous construisez intelligemment votre business en ligne, vous pouvez faire des affaires en or. "Je connais une personne qui a développé une boutique de vins électronique, grâce à laquelle il vend jusqu’aux Etats-Unis, en Chine et au Japon. S’il n’avait pas investi dans l’e-commerce, il n’y serait jamais arrivé."
Pour un commerce en ligne, du business avec l’étranger peut représenter tant des opportunités que des menaces. Actuellement, 30% de toute l’activité de vente en ligne belge est pilotée de l’étranger. Même des chaînes établies depuis des années en Belgique choisissent de placer le centre de leurs ventes électroniques au-delà de nos frontières.
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(EH) (SC) Plus d’infos sur www.comeos.be
13 novembre 2014Plus de 440.000 utilisateurs recoivent nos astuces
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