Quelle est la longueur idéale d’une lettre de motivation ?
Postuler à un emploi reste une source de stress. Une bonne lettre de motivation vous aidera à mettre toutes les chances de votre côté.
Nous observons deux choses: d'une part, certaines entreprises auraient tendance à se rétracter en arrêtant le télétravail. D'autre part, deux universitaires concluent que rien ne sera plus comme avant : l’unité de temps, de lieu et d’action dans nos prestations de travail serait bel et bien révolue…
Alison Maitland et Peter Thomson ont publié l’ouvrage "Future Work: Changing Organizational Culture for the New World of Work", et travaillent respectivement à la Cass Business School de Londres et à la Henley Business School. Quelle est leur analyse ?
Pourquoi la PDG d’une entreprise comme Yahoo, impose-t-elle à ses collaborateurs de devoir revenir travailler au bureau, sous peine de quitter définitivement l’organisation ? Au rang des explications, sont cités l’isolement du travailleur à distance, la perte de collaboration et le manque à gagner en termes d’échanges de savoir et d’expertise.
Du côté des experts et auteurs en organisation du travail, l’avis serait plutôt en faveur d’une poursuite de la flexibilité du travail. La révolution des modes de travail et de collaboration serait bien en marche et se déploierait au moins sur les dix années à venir. Nous ne serions qu’à l’aube des changements organisationnels inspirés par les évolutions technologiques et démographiques, ainsi que par la mondialisation. Et le mouvement serait irréversible.
Deux anecdotes qui achèveront de vous convaincre. En deux ans, la nouvelle stratégie ‘Agile Working’ d’Unilever lui aurait rapporté quelques 95 millions d’euros : moins de déplacements, meilleure productivité, poursuite de gros projets, et ce même en pleine perturbation causée par des évènements d’envergure exttérieure. L’enseigne de vêtement Gap aurait quant à elle pris une avance concurrentielle de 3 ans et divisé par deux sa fuite d’employés actifs dans la production et le design en Californie, en instaurant l’évaluation basée sur les résultats (et non plus uniquement sur le nombre d'heures prestées).
Selon l’avis des auteurs, les pratiques progressistes feraient tâche d’huile et ne se limiteraient précisément plus aux seuls secteurs technologiques et aux entreprises les plus branchées. Même les compagnies d’assurance, connues pour leur conservatisme, et les institutions bancaires, mises à mal par les évènements des dernières années sur la place financière, s’y mettraient. C’est dire que la révolution est bel et bien effective. Même si, naturellement, certaines se tiennent encore à leur mode de travail rigide et dépassé, inadapté à l’ère de l’information, et encore moins à celle de la collaboration dans laquelle nous sommes engagés.
La crise continue peut-elle, à elle seule, justifier que la flexibilité soit taxée de luxe impayable, et que les pratiques traditionnelles soient replacées au rang de valeur sûre ? Non, le mode de travail du futur conserve toutes ses chances, parce qu’il serait favorable tant au business qu’à notre bien-être.
Il ne suffit pas d’offrir aux employés les outils de travail de demain. Il s’agit encore de bien les choisir selon les besoins et possibilités de chacun, de les former en la matière et de pouvoir manager et accompagner les changements organisationnels et culturels. Travailler en tout lieu et toute heure ne nous épargne pas la définition de limites claires…
Un concept clé revient dans de nombreux débats sur le sujet: l’autonomie. Celle qui est offerte aux collaborateurs et qui leur est reprise ensuite, si trop de contrôles et de vérifications sont opérés sur leurs prestations. Néanmoins, elle les inspire, les incite à améliorer leur productivité, à faire des heures supplémentaires et à communiquer. Si ce comportement devient excessif, le surmenage guette. S’il est sous dosé, c’est le management qui posera problème, titillé par le vieux réflexe de contrôle. La solution réside souvent dans des discussions ouvertes entre collaborateurs et direction, pour traiter des problèmes ensemble, et dans une relation de confiance. Celle que l’on a donnée et qu’il est tout aussi délicat qu’idiot de reprendre.
(EH) (SC) Source : www.finyear.com
25 juin 2014Nous observons deux choses: d'une part, certaines entreprises auraient tendance à se rétracter en arrêtant le télétravail. D'autre part, deux universitaires concluent que rien ne sera plus comme avant : l’unité de temps, de lieu et d’action dans nos prestations de travail serait bel et bien révolue…
Alison Maitland et Peter Thomson ont publié l’ouvrage "Future Work: Changing Organizational Culture for the New World of Work", et travaillent respectivement à la Cass Business School de Londres et à la Henley Business School. Quelle est leur analyse ?
Pourquoi la PDG d’une entreprise comme Yahoo, impose-t-elle à ses collaborateurs de devoir revenir travailler au bureau, sous peine de quitter définitivement l’organisation ? Au rang des explications, sont cités l’isolement du travailleur à distance, la perte de collaboration et le manque à gagner en termes d’échanges de savoir et d’expertise.
Du côté des experts et auteurs en organisation du travail, l’avis serait plutôt en faveur d’une poursuite de la flexibilité du travail. La révolution des modes de travail et de collaboration serait bien en marche et se déploierait au moins sur les dix années à venir. Nous ne serions qu’à l’aube des changements organisationnels inspirés par les évolutions technologiques et démographiques, ainsi que par la mondialisation. Et le mouvement serait irréversible.
Deux anecdotes qui achèveront de vous convaincre. En deux ans, la nouvelle stratégie ‘Agile Working’ d’Unilever lui aurait rapporté quelques 95 millions d’euros : moins de déplacements, meilleure productivité, poursuite de gros projets, et ce même en pleine perturbation causée par des évènements d’envergure exttérieure. L’enseigne de vêtement Gap aurait quant à elle pris une avance concurrentielle de 3 ans et divisé par deux sa fuite d’employés actifs dans la production et le design en Californie, en instaurant l’évaluation basée sur les résultats (et non plus uniquement sur le nombre d'heures prestées).
Selon l’avis des auteurs, les pratiques progressistes feraient tâche d’huile et ne se limiteraient précisément plus aux seuls secteurs technologiques et aux entreprises les plus branchées. Même les compagnies d’assurance, connues pour leur conservatisme, et les institutions bancaires, mises à mal par les évènements des dernières années sur la place financière, s’y mettraient. C’est dire que la révolution est bel et bien effective. Même si, naturellement, certaines se tiennent encore à leur mode de travail rigide et dépassé, inadapté à l’ère de l’information, et encore moins à celle de la collaboration dans laquelle nous sommes engagés.
La crise continue peut-elle, à elle seule, justifier que la flexibilité soit taxée de luxe impayable, et que les pratiques traditionnelles soient replacées au rang de valeur sûre ? Non, le mode de travail du futur conserve toutes ses chances, parce qu’il serait favorable tant au business qu’à notre bien-être.
Il ne suffit pas d’offrir aux employés les outils de travail de demain. Il s’agit encore de bien les choisir selon les besoins et possibilités de chacun, de les former en la matière et de pouvoir manager et accompagner les changements organisationnels et culturels. Travailler en tout lieu et toute heure ne nous épargne pas la définition de limites claires…
Un concept clé revient dans de nombreux débats sur le sujet: l’autonomie. Celle qui est offerte aux collaborateurs et qui leur est reprise ensuite, si trop de contrôles et de vérifications sont opérés sur leurs prestations. Néanmoins, elle les inspire, les incite à améliorer leur productivité, à faire des heures supplémentaires et à communiquer. Si ce comportement devient excessif, le surmenage guette. S’il est sous dosé, c’est le management qui posera problème, titillé par le vieux réflexe de contrôle. La solution réside souvent dans des discussions ouvertes entre collaborateurs et direction, pour traiter des problèmes ensemble, et dans une relation de confiance. Celle que l’on a donnée et qu’il est tout aussi délicat qu’idiot de reprendre.
(EH) (SC) Source : www.finyear.com
25 juin 2014Plus de 440.000 utilisateurs recoivent nos astuces
Postuler à un emploi reste une source de stress. Une bonne lettre de motivation vous aidera à mettre toutes les chances de votre côté.
Je travaille à temps partiel et mon patron m'appelle pendant un de mes 'jours de repos' pour remplacer un collègue…
Plus vous accomplissez de jours de travail cette année, plus vous aurez de vacances l’an prochain.
Travailler à domicile est très agréable mais vous courez le risque de faire moins de sport que d’habitude.
Vous êtes en arrêt maladie et votre enfant fait sa communion solennelle. Avez-vous encore droit à ce jour supplémentaire de 'petit chômage' ?
Le numérique est la nouvelle norme et cela s'applique également à la communication digitale professionnelle.
Depuis le 1er Novembre 2012, le système d'allocations de chômage a été réformé.
Vous arrive-t-il d'avoir le sentiment que votre journée ne compte pas assez d'heures pour terminer votre travail ?
Plus de 440.000 utilisateurs recoivent nos astuces
Lorsque vous recherchez un nouveau job, vous mentionnez notamment sur les plateformes d'emploi que vous êtes à nouveau disponible pour travailler.
Travaillez-vous plus de 50 heures par semaine ? Des études montrent que cela fait plus de mal que de bien.
Lors de nombreux processus de candidature, votre personnalité et votre comportement sont des éléments cruciaux.
Que fait un Risk Manager au quotidien ? Quelles sont ses possibilités de carrière ? Et quel salaire peut espérer un gestionnaire de risques ?
« Que veux-tu faire quand tu seras grand ? », a-t-on souvent entendu nous poser lorsque nous étions petits, et la réponse invariablement tournait autour ...
Depuis le 1er juillet 2021, le télétravail n'est plus obligatoire et de plus en plus de salariés retournent au bureau, de façon régulière ou non.
Se défaire de son poste de travail pendant quelques minutes fait des merveilles mais peu de personnes appliquent ce principe.
Quiconque souhaitant préparer sa retraite de manière optimale doit absolument mettre en place un plan d'action financier.
Au cours des cinq dernières années, le nombre d'avantages extralégaux octroyés aux employés a augmenté d'environ 9%.