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La participation financière des salariés : bonne ou mauvaise idée ?

La participation financière des salariés : bonne ou mauvaise idée ?

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Dans la guerre des talents, les avantages extralégaux constituent un appât séduisant pour attirer les candidats potentiels. La participation financière peut également constituer une forme de rémunération intéressante pour les salariés... ou pas ?

Capital ou profit ?

Une voiture de société, une assurance groupe ou des chèques-repas sont des avantages extralégaux courants qui peuvent vous procurer un avantage financier appréciable en tant que salarié. La participation financière est un peu moins connue mais n'en est pas moins intéressante. Celle-ci vous permet, en tant que salarié, de participer aux bénéfices ou au capital de votre entreprise.

Bon à savoir : la participation financière des salariés s'applique à tous les travailleurs d'une même entreprise, de sorte que chacun bénéficie des mêmes avantages.

Check-list : aperçu des avantages extralégaux les plus courants

Choisir, c'est parfois perdre...

1. Participation au capital

En tant que salarié, vous devenez (en partie) propriétaire de l'entreprise pour laquelle vous travaillez. En participant au capital, vous pouvez donc profiter des bénéfices réalisés - notamment grâce à vos efforts professionnels. Vous pouvez recevoir cette participation sous forme d'actions, de parts ou de dividendes.

2. La prime bénéficiaire

La prime bénéficiaire ou salariale est une prime collective accordée à tous les travailleurs. Le montant peut être identique (tout le monde reçoit le même montant ou pourcentage) ou catégorisé (selon une clé de répartition). Cette forme de participation financière des salariés est très intéressante car, en tant que travailleur, vous ne payez qu'une cotisation de solidarité de 13,07% et un impôt de 7%.

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3. Les actions

Quiconque souhaite commencer à investir ne doit pas immédiatement consulter les chiffres boursiers. Avec un peu de chance, votre employeur vous proposera des actions de l'entreprise à un prix réduit (maximum 20% de moins que la valeur marchande normale de l'action), ce qui vous permettra d'obtenir, espérons-le, un bon rendement.

Attention : les actions sont au nom de l'employé et ne peuvent être cédées au cours des cinq années suivant l’embauche. Les plans d'actionnariat ne sont souvent accordés qu'à la condition que vous travailliez toujours dans la même entreprise deux ans plus tard.

Le fait que les actions de la société soient intéressantes ou non dépend principalement de la situation financière de la société et de ses projets futurs. Si vous avez investi vos économies dans l'achat de ces actions, vous risquez, dans le pire des cas, de subir des pertes. Pour ceux qui considèrent cela comme un "plus", ces actions bon marché peuvent constituer un investissement idéal dans une carrière d'investisseur en bourse...

En ce qui concerne les impôts, les actions sont simplement prises en compte dans l'impôt sur le revenu des personnes physiques et vous payez 13,07% de cotisations sociales. Si vous conservez les actions pendant les deux années suivantes, vous bénéficiez d'une réduction non imposable de 16,67% sur la valeur des actions. La plus-value sur les actions est en principe non imposée.

Si vous recevez des dividendes, vous payez un précompte mobilier de 30%. S'il s'agit de dividendes que vous recevez d'actions d'une société mère étrangère, vous payez un précompte mobilier étranger de 15% et un impôt de 30% sur la différence entre le dividende brut perçu et le précompte étranger retenu.

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4. Options ou warrants

Comme le terme l'indique, cet avantage vous donne le droit (l'option) d'acheter une action de la société à un prix déterminé dans un certain délai. Si la valeur de ces actions augmente, vous pouvez les vendre et réaliser une jolie plus-value.

Contrairement aux actions (voir ci-dessus), vous ne payez pas de cotisations sociales avec les options sur actions, à condition d'avoir accepté l'option dans les 60 jours suivant l'offre de votre patron. En tant que salarié, vous payez des impôts, mais à un taux forfaitaire de 18% (9 % dans certains cas) sur la valeur réelle. Si vous décidez de conserver les actions plus longtemps après 5 ans, sachez que l'avantage imposable sera majoré de 1 % supplémentaire pour chaque année.

Bref, si vous pouvez choisir parmi plusieurs participations financières, mieux vaut garder votre calculatrice à portée de main.

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(fd/eh)


3 novembre 2023
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