Un diplôme supérieur n'est pas toujours la meilleure option sur le marché de l’emploi
Avec un diplôme supérieur, vous êtes assuré de mieux vous en sortir sur le marché de l’emploi qu'avec un diplôme de niveau inférieur... ou pas ?
Je travaille en tant que chef de projet chez 'Curieus', une organisation socio-culturelle progressive. J'y organise toutes sortes d'évènements. J'ai notamment travaillé sur le festival de l'égalité qui a eu lieu au mois de décembre. Pendant trois jour se déroulaient différents débats, conférences, expositions et interviews à plusieurs endroits de Gand. La thématique centrale était la suivante : "Lutter pour l'égalité". Ces trois journées ont nécessité énormément de préparatifs. Je m'y suis prise un an et demi à l'avance pour établir le planning, écrire des textes, rechercher des orateurs,… L'intensité était à son comble. Je n'étais bien évidemment pas toute seule. Six personnes ont travaillé à la préparation de l'évènement. Lors du festival, nous étions une quinzaine sans oublier un certain nombre de bénévoles qui nous sont venus en aide.
Enormément. Ce travail me va comme un gant. A la base, je ne savais qu'une telle fonction existait. Pendant mes études, je n'aurais jamais pensé me retrouver là où je suis actuellement. J'ai d'abord travaillé cinq ans pour 'Curieus' à Gand. Ma tâche était de soutenir et inspirer les bénévoles. Je suis désormais à Bruxelles depuis deux ans. Nous essayons de donner une tournure positive à la société : à l'aide de petits changements, nous souhaitons rendre notre société plus juste et plus belle.
J'en suis satisfait mais je ne travaille pas pour l'argent. J'arrive à m'en sortir même si c'est parfois plus difficile à la fin du mois. Je trouve que cela ne se fait pas de demander une augmentation. Je ne pense pas être bien payée par rapport au nombre d'heures que je travaille mais l'encadrement dont je bénéficie est inestimable. Chaque fois que je prends une initiative, quelqu'un m'écoute. De plus, le sentiment de pouvoir changer quelque chose à la société n'a pas de prix.
C'est difficile à dire. 50 heures ? Ou même un peu plus ? Je suis occupée six jours sur sept, travaille au moins 8 heures par jour sans oublier les réunions et les rendez-vous avec les bénévoles. Il m'arrive aussi de travailler inconsciemment : en lisant un journal, un livre ou en allant à un spectacle, je me demande toujours si cela pourrait être intéressant pour tel ou tel projet. Il y a des périodes chargées et d'autres qui le sont moins : le printemps est par exemple plus calme. Un tel poste demande beaucoup de flexibilité mais je peux également agencer librement mes horaires.
Non, je n'y arrive pas. J'habite seule à Gand et mon loyer est assez cher. Il ne me reste plus rien à la fin du mois, surtout pendant l'été où il est tentant d'aller boire un verre en terrasse ou dîner avec des amis. Je dois également être vigilante dès qu'une grosse dépense telle mon assurance voiture ou un voyage survient.
Le loyer de mon appartement. Je paye 830 euros par mois et les charges telles que l'eau, l'électricité et Internet ne sont pas comprises. J'ai délibérément opté pour un peu plus de luxe en choisissant un appartement lumineux et bien placé.
Au design, aux voitures de luxe et aux appareils électroniques. J'ai longtemps vécu avec une vieille machine à café dans ma cuisine. Je l'ai finalement remplacée par une machine à expresso. Il s'agit probablement du seul appareil électrique dans mon appartement en plus de ma machine à laver.
Je dépense généralement de l'argent de façon impulsive : une visite culturelle, un voyage à la mer, aller au restaurant, boire un verre. Je ne suis probablement pas la meilleure épargnante : je dépense parfois ce qu'il me reste de mon salaire pour acheter des livres ou aller dans un bon restaurant.
Je ne changerais pas grand-chose. Je sortirais sans doute un peu plus et ferais un don au festival de l'égalite (rires). Je continuerais de toute façon à travailler. Pour moi, le travail va bien au-delà d'une simple rémunération. C'est un engagement qui peut me jouer des tours en matière de stress mais dont je retire énormément d'un point de vue professionnel et personnel. Maintenant que j'y pense, je m'achèterais une maison dans le Nord de la France et prendrais le temps d'écrire un livre.
(eh/jy)
DISCLAIMER
Jobat n’est pas responsable de l’exactitude des informations données ci-dessus. Elles ont été obtenues lors d’un entretien personnel avec la personne en question. Certaines informations ne sont peut-être plus correctes ou d’actualité. Elles donnent néanmoins une idée de la rémunération qui correspond à tel travail ou telle fonction.
5 janvier 2017Je travaille en tant que chef de projet chez 'Curieus', une organisation socio-culturelle progressive. J'y organise toutes sortes d'évènements. J'ai notamment travaillé sur le festival de l'égalité qui a eu lieu au mois de décembre. Pendant trois jour se déroulaient différents débats, conférences, expositions et interviews à plusieurs endroits de Gand. La thématique centrale était la suivante : "Lutter pour l'égalité". Ces trois journées ont nécessité énormément de préparatifs. Je m'y suis prise un an et demi à l'avance pour établir le planning, écrire des textes, rechercher des orateurs,… L'intensité était à son comble. Je n'étais bien évidemment pas toute seule. Six personnes ont travaillé à la préparation de l'évènement. Lors du festival, nous étions une quinzaine sans oublier un certain nombre de bénévoles qui nous sont venus en aide.
Enormément. Ce travail me va comme un gant. A la base, je ne savais qu'une telle fonction existait. Pendant mes études, je n'aurais jamais pensé me retrouver là où je suis actuellement. J'ai d'abord travaillé cinq ans pour 'Curieus' à Gand. Ma tâche était de soutenir et inspirer les bénévoles. Je suis désormais à Bruxelles depuis deux ans. Nous essayons de donner une tournure positive à la société : à l'aide de petits changements, nous souhaitons rendre notre société plus juste et plus belle.
J'en suis satisfait mais je ne travaille pas pour l'argent. J'arrive à m'en sortir même si c'est parfois plus difficile à la fin du mois. Je trouve que cela ne se fait pas de demander une augmentation. Je ne pense pas être bien payée par rapport au nombre d'heures que je travaille mais l'encadrement dont je bénéficie est inestimable. Chaque fois que je prends une initiative, quelqu'un m'écoute. De plus, le sentiment de pouvoir changer quelque chose à la société n'a pas de prix.
C'est difficile à dire. 50 heures ? Ou même un peu plus ? Je suis occupée six jours sur sept, travaille au moins 8 heures par jour sans oublier les réunions et les rendez-vous avec les bénévoles. Il m'arrive aussi de travailler inconsciemment : en lisant un journal, un livre ou en allant à un spectacle, je me demande toujours si cela pourrait être intéressant pour tel ou tel projet. Il y a des périodes chargées et d'autres qui le sont moins : le printemps est par exemple plus calme. Un tel poste demande beaucoup de flexibilité mais je peux également agencer librement mes horaires.
Non, je n'y arrive pas. J'habite seule à Gand et mon loyer est assez cher. Il ne me reste plus rien à la fin du mois, surtout pendant l'été où il est tentant d'aller boire un verre en terrasse ou dîner avec des amis. Je dois également être vigilante dès qu'une grosse dépense telle mon assurance voiture ou un voyage survient.
Le loyer de mon appartement. Je paye 830 euros par mois et les charges telles que l'eau, l'électricité et Internet ne sont pas comprises. J'ai délibérément opté pour un peu plus de luxe en choisissant un appartement lumineux et bien placé.
Au design, aux voitures de luxe et aux appareils électroniques. J'ai longtemps vécu avec une vieille machine à café dans ma cuisine. Je l'ai finalement remplacée par une machine à expresso. Il s'agit probablement du seul appareil électrique dans mon appartement en plus de ma machine à laver.
Je dépense généralement de l'argent de façon impulsive : une visite culturelle, un voyage à la mer, aller au restaurant, boire un verre. Je ne suis probablement pas la meilleure épargnante : je dépense parfois ce qu'il me reste de mon salaire pour acheter des livres ou aller dans un bon restaurant.
Je ne changerais pas grand-chose. Je sortirais sans doute un peu plus et ferais un don au festival de l'égalite (rires). Je continuerais de toute façon à travailler. Pour moi, le travail va bien au-delà d'une simple rémunération. C'est un engagement qui peut me jouer des tours en matière de stress mais dont je retire énormément d'un point de vue professionnel et personnel. Maintenant que j'y pense, je m'achèterais une maison dans le Nord de la France et prendrais le temps d'écrire un livre.
(eh/jy)
DISCLAIMER
Jobat n’est pas responsable de l’exactitude des informations données ci-dessus. Elles ont été obtenues lors d’un entretien personnel avec la personne en question. Certaines informations ne sont peut-être plus correctes ou d’actualité. Elles donnent néanmoins une idée de la rémunération qui correspond à tel travail ou telle fonction.
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