Votre patron a-t-il son mot à dire sur votre apparence ?
Une réceptionniste en pantoufles, un directeur de banque en short ou un facteur torse nu ?
Les réactions dans les médias sociaux n’ont pas été tendres. Les défenseurs de l’équilibre entre travail et famille, flexibilité et autonomie en tant que piliers de l’organisation moderne ont crié au scandale. Ils y voyaient un signe de méfiance vis-à-vis des collaborateurs et l’expression d’un style de leadership inquisiteur.
Mais est-ce vraiment le cas ? Marissa Mayer a quitté Google pour rejoindre Yahoo, avec la mission de créer une nouvelle dynamique dans cette entreprise en perte d’énergie. Apparemment, une centaine de télétravailleurs chez Yahoo n’avaient pas vu leurs collègues depuis un an et leur contribution aux résultats de l’entreprise était trop faible. Je trouve tout de même normal qu’un CEO réagisse à ce genre de situation.
Pour redynamiser Yahoo, Mayer déclara avoir besoin d’une culture d’entreprise au sein de laquelle les meilleurs talents créatifs pouvaient se déployer totalement. Et pour pouvoir atteindre ce but, elle estima essentiel que chacun se déplace au bureau, car « les meilleures décisions et visions proviennent des discussions dans les couloirs et à la cantine, des rencontres avec d’autres personnes, et des réunions d’équipes », comme l’indique un mémo interne de l’entreprise.
Il existe incontestablement des arguments pour ou contre la suppression du ‘homeworking’, mais sans doute moins vis-à-vis de cette dernière affirmation. Mayer a voulu changer la culture d’entreprise et pensait que cela ne serait pas possible sans la présence physique des collaborateurs. Elle a posé la thèse que la dynamique manquante ne pouvait être créée que par le contact humain et l’interaction.
Il ne s’agit donc pas selon elle d’introduire un leadership inquisiteur, mais plutôt d’une question de communication. Communication envers, des et entre les collaborateurs. Elle ne veut donc pas parler à ses collaborateurs, mais avec eux. Et elle veut impliquer tout le monde dans ce processus. Il n’y a rien de mal là-dedans, au contraire. Je trouve cela motivant d’avoir un CEO qui fait du contact avec ses collaborateurs et de leur contribution une priorité.
Mayer m’a fait réfléchir quant aux possibles pièges du Nouveau Travail. L’homme est un être social, nous avons un besoin d’interaction et de communication. Aujourd’hui, la prépondérance des nouvelles technologies et la mondialisation font que cette communication a le plus souvent lieu par voie numérique. Mais est-ce suffisant pour introduire une dynamique au sein d’une culture d’entreprise qui stimule l’innovation, l’importance du client et la collégialité ? Depuis longtemps, les messages à sens unique n’ont plus aucun effet sur les collaborateurs ou les clients. Les gens ne sont attentifs qu’à une communication intime, interactive et inclusive.
Et quelqu’un peut-il me dire comment cela est possible à distance ?
(adl)
17 février 2014Plus de 440.000 utilisateurs recoivent nos astuces
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