Le feedback : la règle d'or du sélectionneur national Roberto Martinez
Comment les Diables Rouges joueraient-ils si – comme bon nombre d'employés au sein de leur entreprise – ils ne recevaient du feedback qu'une ou deux fois par an ?
"Je suis arrivé à Bruxelles le 18 mai 2009 ", raconte-t-il. "Après un séjour de quatre mois au centre d'asile, j'ai reçu mon permis de séjour et suis allé vivre à Anvers. Dans mon pays natal, nous avions une entreprise familiale et je me suis servi de cette expérience. J'ai commencé à travailler à l'âge de quinze ans en tant qu'opérateur de machines et je maniais tant l'excavatrice que le bulldozer. En revanche, il n’y avait pas beaucoup de travail disponible qui nécessitait ces compétences acquises automatiquement ", explique Rekan Noori Ismail.
"Après avoir été formé comme peintre d’intérieur par le CPAS, j’ai décroché mon premier emploi au début de l’année 2012. Grâce à un contrat d'un an, j'ai pu travailler comme bricoleur et homme à tout faire pour a ville d'Anvers. Afin d'augmenter mes chances, j'ai également suivi une formation de peintre industriel via le VDAB. J'ai été formé pendant six mois au port d'Anvers avec une promesse de travail à la clé. Celle-ci n’a pas été tenue mais cela ne m’a pas découragé pour autant. J’ai décidé de partir par moi-même à la recherche des postes vacants."
C'est ainsi qu'il est arrivé à la SNCB en mai 2013. "J'ai vu qu'ils cherchaient des peintres au pistolet pour l'atelier central de Malines. Vu que je ne parlais pas très bien le néerlandais, je ne me faisais pas trop d’illusions mais j’ai tout de même tenté ma chance. Un ami belge que j'avais rencontré entre-temps m'a vite donné un cour accéléré de néerlandais. La veille de l'interview, nous nous sommes exercés jusque tard le soir", se souvient Rekan Noori Ismail. "L'entretien d'embauche s'est bien passé et j'avais de bons sentiments à ce sujet. Une semaine plus tard, j'ai reçu un appel téléphonique pour me dire que j’étais engagé. C’était mon jour de chance."
"J'ai commencé tout petit et parlant à peine le néerlandais mais je me suis senti le bienvenu dès le premier jour. J’ai pu compter sur beaucoup de compréhension de la part des collègues. Si je ne parvenais pas à m’exprimer ou que je disais mal quelque chose, ils me corrigeaient gentiment. C’est surtout ma collègue Catherine, avec qui j'étais dans la cabine de peinture, qui m’a beaucoup appris. Elle m'a fort aidé afin que je puisse maîtriser le néerlandais. Je n'ai jamais été victime de racisme sur mon lieu de travail. Je me réjouis tous les matins d’aller travailler."
Grâce à son expérience, Rekan Noori Ismail donne de bons conseils à tout étranger qui veut tenter sa chance en Belgique. "Apprenez d'abord la langue du pays. C'est la chose la plus importante. Si vous parlez la langue, vous pourrez établir des contacts avec les gens et obtenir une meilleure image de la façon dont le marché du travail fonctionne. C'est le meilleur moyen de s'intégrer. Parfois, cela me met en colère de voir à quel point certains camarades et connaissances ne maîtrisent que très peu le français ou le néerlandais. Je leur rappelle que c'est la clé pour décrocher des opportunités. J'ai seulement suivi un cours de néerlandais pendant un an. Tout le reste, je l'ai appris par moi-même. Beaucoup parler est le meilleur exercice. Il y a cinq ou six ans, je ne m'en rendais pas du tout compte mais je suis désormais bien placé pour vous le dire."
Lorsque l'ex-réfugié à reçu une proposition de devenir chef d’équipe deux ans après ses débuts à la SNCB, il a été agréablement surpris. "J'ai été étonné que cela soit possible en si peu de temps. Si vous montrez que vous voulez travailler et que vous avez envie d'apprendre, il y a certainement des opportunités ici. "
En tant que chef d'équipe, il gère actuellement huit personnes mais la SNCB recherche encore beaucoup de nouveaux collaborateurs. En effet, le but est d’avoir une équipe de quinze à vingt personnes d’ici l’année prochaine.
"Nous sommes une équipe jeune et enthousiaste et tout le monde s’entend bien. Chaque formation que nous avons reçue s'est faite en équipe. L'avantage était que, s'il m’arrivait parfois de ne pas bien comprendre la langue, je pouvais toujours me rabattre sur un de mes coéquipiers. J’adore le fait d’être chef de l’équipe tout en pouvant encore me perfectionner. J'aime enseigner des choses aux autres mais j'aime aussi retrousser mes manches et mettre la main à la pâte."
(eh/jy) - Photo: (bdw)
"Je suis arrivé à Bruxelles le 18 mai 2009 ", raconte-t-il. "Après un séjour de quatre mois au centre d'asile, j'ai reçu mon permis de séjour et suis allé vivre à Anvers. Dans mon pays natal, nous avions une entreprise familiale et je me suis servi de cette expérience. J'ai commencé à travailler à l'âge de quinze ans en tant qu'opérateur de machines et je maniais tant l'excavatrice que le bulldozer. En revanche, il n’y avait pas beaucoup de travail disponible qui nécessitait ces compétences acquises automatiquement ", explique Rekan Noori Ismail.
"Après avoir été formé comme peintre d’intérieur par le CPAS, j’ai décroché mon premier emploi au début de l’année 2012. Grâce à un contrat d'un an, j'ai pu travailler comme bricoleur et homme à tout faire pour a ville d'Anvers. Afin d'augmenter mes chances, j'ai également suivi une formation de peintre industriel via le VDAB. J'ai été formé pendant six mois au port d'Anvers avec une promesse de travail à la clé. Celle-ci n’a pas été tenue mais cela ne m’a pas découragé pour autant. J’ai décidé de partir par moi-même à la recherche des postes vacants."
C'est ainsi qu'il est arrivé à la SNCB en mai 2013. "J'ai vu qu'ils cherchaient des peintres au pistolet pour l'atelier central de Malines. Vu que je ne parlais pas très bien le néerlandais, je ne me faisais pas trop d’illusions mais j’ai tout de même tenté ma chance. Un ami belge que j'avais rencontré entre-temps m'a vite donné un cour accéléré de néerlandais. La veille de l'interview, nous nous sommes exercés jusque tard le soir", se souvient Rekan Noori Ismail. "L'entretien d'embauche s'est bien passé et j'avais de bons sentiments à ce sujet. Une semaine plus tard, j'ai reçu un appel téléphonique pour me dire que j’étais engagé. C’était mon jour de chance."
"J'ai commencé tout petit et parlant à peine le néerlandais mais je me suis senti le bienvenu dès le premier jour. J’ai pu compter sur beaucoup de compréhension de la part des collègues. Si je ne parvenais pas à m’exprimer ou que je disais mal quelque chose, ils me corrigeaient gentiment. C’est surtout ma collègue Catherine, avec qui j'étais dans la cabine de peinture, qui m’a beaucoup appris. Elle m'a fort aidé afin que je puisse maîtriser le néerlandais. Je n'ai jamais été victime de racisme sur mon lieu de travail. Je me réjouis tous les matins d’aller travailler."
Grâce à son expérience, Rekan Noori Ismail donne de bons conseils à tout étranger qui veut tenter sa chance en Belgique. "Apprenez d'abord la langue du pays. C'est la chose la plus importante. Si vous parlez la langue, vous pourrez établir des contacts avec les gens et obtenir une meilleure image de la façon dont le marché du travail fonctionne. C'est le meilleur moyen de s'intégrer. Parfois, cela me met en colère de voir à quel point certains camarades et connaissances ne maîtrisent que très peu le français ou le néerlandais. Je leur rappelle que c'est la clé pour décrocher des opportunités. J'ai seulement suivi un cours de néerlandais pendant un an. Tout le reste, je l'ai appris par moi-même. Beaucoup parler est le meilleur exercice. Il y a cinq ou six ans, je ne m'en rendais pas du tout compte mais je suis désormais bien placé pour vous le dire."
Lorsque l'ex-réfugié à reçu une proposition de devenir chef d’équipe deux ans après ses débuts à la SNCB, il a été agréablement surpris. "J'ai été étonné que cela soit possible en si peu de temps. Si vous montrez que vous voulez travailler et que vous avez envie d'apprendre, il y a certainement des opportunités ici. "
En tant que chef d'équipe, il gère actuellement huit personnes mais la SNCB recherche encore beaucoup de nouveaux collaborateurs. En effet, le but est d’avoir une équipe de quinze à vingt personnes d’ici l’année prochaine.
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