La totalité des 4 700 employés ont désormais l'opportunité d'opter, s'ils le souhaitent, pour un leasing automobile.

Conditions

Pour en bénéficier, il y a tout de même certaines conditions dont un système de rémunération flexible. Les employés recevant une voiture de société ne peuvent consacrer qu'un maximum de 15% de leur salaire brut à leur leasing. De plus, ils ne reçoivent pas de carte de carburant.

Win-win

Il s'agit d'une situation win-win. Les employés bénéficient d'un avantage extralégal supplémentaire qu'ils attendaient depuis longtemps, et il s'agit d'un coût 'neutre' pour ArcelorMittal. Le système vise à rabaisser les coûts élevés de main d'œuvre et à avoir un effet positif sur la fidélité des employés.

Le système n'est pas à son premier coup d'essai. BNP Paribas Fortis, le groupe KBC ou encore Belfius ont déjà appliqué des mesures similaires en créant des plans de rémunération alternatifs et en répartissant 10 000 voitures de société parmi leurs membres du personnel. Ces pratiques ont connu un immense succès auprès des travailleurs.

Critiques

De telles mesures ne sont pourtant pas à l'abri de critiques négatives. C'est ainsi que la question de l'impact environnemental lié à l'utilisation de 5 000 véhicules supplémentaires s'est posée, de même que la gestion du trafic automobile. Selon Filip Matteeuw, échevin de la mobilité et des travaux publics de la ville de Gand, il faudra y penser à l'avenir.

(eh/jy) – Source : Express.be