3 tremplins vers des métiers techniques
Les entreprises peinent à combler leurs postes techniques vacants. Les métiers techniques prédominent sur la liste des fonctions en pénurie du VDAB.
"Si je remarque qu'un client est heureux suite à l'achat d'une œuvre d'art, je le deviens également" (Charlotte Meersseman, galeriste).
Après sa formation à l'école hôtelière, Charlotte Meersseman a décidé de poursuivre ses études. Elle trouvait la théorie de la nutrition fascinante et décida de suivre une formation de diététicienne qu’elle réussit avec succès.
"Les stages que j'ai éffectué après mes études m’ont beaucoup plus. En revanche, trouver un emploi de diététicienne n'était pas évident à l'époque. Vous alliez généralement travailler comme diététicienne dans un hôpital, mais ces postes étaient limités. J'en étais consciente mais je ne voulais pas rester à ne rien faire. J’eus ensuite l'opportunité de travailler dans le secteur de l'assurance, challenge que j'acceptai sans hésitation car je voulais avancer dans ma vie."
Lors de ses années dans le monde de l'assurance, Charlotte a souvent du travailler avec des clients souhaitant assurer des œuvres d’art. "Je me suis petit à petit intéressé à l’art mais ne m’attendais pas à créer ma propre galerie d’art si rapidement. Ce déclic a eu lieu lorsque mon employeur m'a dit que mon souhait de travailler à temps partiel ne pouvait pas être exaucé. C’est à ce moment-là que j'ai su que je voulais travailler de manière indépendante dans un domaine auquel je me sentais lié. Cela marqua la naisance de ma propre galerie d’art."
Quelques mois plus tard, Charlotte acheta un espace commercial située dans la Nieuwstraat à Tervuren. Un investissement de taille. "Bien sûr, vous vous demandez si vos plans seront financièrement viables. En tant qu'employé, vous avez un revenu fixe chaque mois. En tant qu'indépendant, vous devez vous faire à l'idée que votre salaire peut varier considérablement d’un mois à l’autre. Heureusement, je n'étais pas seule et j’ai pu compter sur le soutien de mon mari. Il vient d'une famille d'indépendants. Il a appris à vivre avec l'incertitude financière liée à la vie de travailleur indépendant. Cela m'a beaucoup aidé et rassuré."
Dès le début, Charlotte a pensé qu'il était important de soutenir des artistes locaux. Découvrir de nouveaux artistes et tisser une relation professionnelle avec eux est une facette qui fait partie de son métier et elle est très heureuse de le faire. "Je trouve fascinant de suivre l'évolution d'un artiste. Leur esprit créatif m'inspire. Vous voyez souvent qu'ils vivent corps et âme pour leur art et qu’ils n’ont pas vraiment la fibre commerciale. Je les aide volontiers à ce niveau."
Charlotte est clairement fière du nombre d'artistes avec lesquels elle a collaboré. Elle admet aussi que toutes ses expositions n’ont pas toujours été des réussites. La déception est parfois au rendez-vous. "Il n'y a pas de véritables formules de réussite dans notre secteur. Il est difficile d'estimer quelles œuvres auront du succès. Je suis souvent guidée par ma propre intuition. Si je ressens quelque chose à propos d'une œuvre, c'est généralement un bon présage. Même si ce n'est pas une vérité absolue. Pendant des années en tant que galeriste, j'ai appris que non seulement les artistes mais aussi les acheteurs étaient très différents les uns des autres."
En tant que galeriste, Charlotte sait de quoi elle parle, et ce sans formation spécifique. Y a-t-il des éléments de ses études et de ses antécédents dans le secteur de l'assurance qui l'aident aujourd'hui ? "Sans aucun doute. Mon travail concerne les gens. La confiance que je bâtis avec les gens est fondamentale dans mon métier au quotidien."
Nous avons demandé à Charlotte quelles étaient selon elle les compétences les plus importantes d'un(e) galeriste ? "La connaissance humaine figure en tête de liste. Être capable de sympathiser avec le monde de l'art et des artistes amateurs est essentiel. Une connaissance approfondie des matériaux avec lesquels les artistes travaillent est également importante. Enfin, vous devez avoir l'œil pour repérer les nouveaux talents artistiques."
Comment Charlotte regarde-t-elle l'avenir aujourd'hui ? "Notre secteur a été durement touché depuis la crise bancaire mais cela ne m'empêche pas de continuer à aller de l’avant. Je n'ai pas lancé cette galerie dans le seul but de m’enrichir. J’exerce ce métier parce que cela me plaît. Si je remarque qu'un client est heureux suite à l'achat d'une œuvre d'art, je le deviens également. Inutile de vous dire que je compte continuer à faire perdurer cette galerie pendant de nombreuses années à venir. Mon calendrier avec l'exposition de 2020 est déjà rempli."
Lisez aussi : Switch de carrière remarquable : de conducteur de tram à analyste commercial
(sd/eh/ll)
16 février 2021"Si je remarque qu'un client est heureux suite à l'achat d'une œuvre d'art, je le deviens également" (Charlotte Meersseman, galeriste).
Après sa formation à l'école hôtelière, Charlotte Meersseman a décidé de poursuivre ses études. Elle trouvait la théorie de la nutrition fascinante et décida de suivre une formation de diététicienne qu’elle réussit avec succès.
"Les stages que j'ai éffectué après mes études m’ont beaucoup plus. En revanche, trouver un emploi de diététicienne n'était pas évident à l'époque. Vous alliez généralement travailler comme diététicienne dans un hôpital, mais ces postes étaient limités. J'en étais consciente mais je ne voulais pas rester à ne rien faire. J’eus ensuite l'opportunité de travailler dans le secteur de l'assurance, challenge que j'acceptai sans hésitation car je voulais avancer dans ma vie."
Lors de ses années dans le monde de l'assurance, Charlotte a souvent du travailler avec des clients souhaitant assurer des œuvres d’art. "Je me suis petit à petit intéressé à l’art mais ne m’attendais pas à créer ma propre galerie d’art si rapidement. Ce déclic a eu lieu lorsque mon employeur m'a dit que mon souhait de travailler à temps partiel ne pouvait pas être exaucé. C’est à ce moment-là que j'ai su que je voulais travailler de manière indépendante dans un domaine auquel je me sentais lié. Cela marqua la naisance de ma propre galerie d’art."
Quelques mois plus tard, Charlotte acheta un espace commercial située dans la Nieuwstraat à Tervuren. Un investissement de taille. "Bien sûr, vous vous demandez si vos plans seront financièrement viables. En tant qu'employé, vous avez un revenu fixe chaque mois. En tant qu'indépendant, vous devez vous faire à l'idée que votre salaire peut varier considérablement d’un mois à l’autre. Heureusement, je n'étais pas seule et j’ai pu compter sur le soutien de mon mari. Il vient d'une famille d'indépendants. Il a appris à vivre avec l'incertitude financière liée à la vie de travailleur indépendant. Cela m'a beaucoup aidé et rassuré."
Dès le début, Charlotte a pensé qu'il était important de soutenir des artistes locaux. Découvrir de nouveaux artistes et tisser une relation professionnelle avec eux est une facette qui fait partie de son métier et elle est très heureuse de le faire. "Je trouve fascinant de suivre l'évolution d'un artiste. Leur esprit créatif m'inspire. Vous voyez souvent qu'ils vivent corps et âme pour leur art et qu’ils n’ont pas vraiment la fibre commerciale. Je les aide volontiers à ce niveau."
Charlotte est clairement fière du nombre d'artistes avec lesquels elle a collaboré. Elle admet aussi que toutes ses expositions n’ont pas toujours été des réussites. La déception est parfois au rendez-vous. "Il n'y a pas de véritables formules de réussite dans notre secteur. Il est difficile d'estimer quelles œuvres auront du succès. Je suis souvent guidée par ma propre intuition. Si je ressens quelque chose à propos d'une œuvre, c'est généralement un bon présage. Même si ce n'est pas une vérité absolue. Pendant des années en tant que galeriste, j'ai appris que non seulement les artistes mais aussi les acheteurs étaient très différents les uns des autres."
En tant que galeriste, Charlotte sait de quoi elle parle, et ce sans formation spécifique. Y a-t-il des éléments de ses études et de ses antécédents dans le secteur de l'assurance qui l'aident aujourd'hui ? "Sans aucun doute. Mon travail concerne les gens. La confiance que je bâtis avec les gens est fondamentale dans mon métier au quotidien."
Nous avons demandé à Charlotte quelles étaient selon elle les compétences les plus importantes d'un(e) galeriste ? "La connaissance humaine figure en tête de liste. Être capable de sympathiser avec le monde de l'art et des artistes amateurs est essentiel. Une connaissance approfondie des matériaux avec lesquels les artistes travaillent est également importante. Enfin, vous devez avoir l'œil pour repérer les nouveaux talents artistiques."
Comment Charlotte regarde-t-elle l'avenir aujourd'hui ? "Notre secteur a été durement touché depuis la crise bancaire mais cela ne m'empêche pas de continuer à aller de l’avant. Je n'ai pas lancé cette galerie dans le seul but de m’enrichir. J’exerce ce métier parce que cela me plaît. Si je remarque qu'un client est heureux suite à l'achat d'une œuvre d'art, je le deviens également. Inutile de vous dire que je compte continuer à faire perdurer cette galerie pendant de nombreuses années à venir. Mon calendrier avec l'exposition de 2020 est déjà rempli."
Lisez aussi : Switch de carrière remarquable : de conducteur de tram à analyste commercial
(sd/eh/ll)
16 février 2021Plus de 440.000 utilisateurs recoivent nos astuces
Les entreprises peinent à combler leurs postes techniques vacants. Les métiers techniques prédominent sur la liste des fonctions en pénurie du VDAB.
Johan Aerts (53 ans) a fait le pas en quittant le secteur bancaire pour celui des circuits automobiles. Il nous fait part de son histoire…
Joos Valgaeren est un ancien Diable Rouge qui a joué dans les clubs de Roda JC (Pays-Bas), du Celtic (Ecosse) et de Bruges.
Bill Gates et Mark Zuckerberg n'ont pas eu besoin de formation pour faire leurs armes dans le secteur de l’informatique.
Vous avez décidé de changer d'emploi car vous avez trouvé un nouveau job qui vous convient mieux. Comment aborder cette transition comme il se doit ?
En août 2015, le VDAB a reçu 14 815 candidatures. Il s'agit d'une augmentation de 22% par rapport à l'année 2014.
Peut-on encore faire carrière sans diplôme ? Absolument. Les capacités et de bonnes affinités sont souvent plus importantes qu'un diplôme.
Olivier Dufrennois a effectué un changement de carrière remarquable au sein de la Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB).
Le secteur de la surveillance et de la sécurité est en plein essor. Cela signifie qu'il y a de nombreux emplois vacants dans cette industrie.
Plus de 440.000 utilisateurs recoivent nos astuces
Joos Valgaeren est un ancien Diable Rouge qui a joué dans les clubs de Roda JC (Pays-Bas), du Celtic (Ecosse) et de Bruges.
En août 2015, le VDAB a reçu 14 815 candidatures. Il s'agit d'une augmentation de 22% par rapport à l'année 2014.
Les entreprises peinent à combler leurs postes techniques vacants. Les métiers techniques prédominent sur la liste des fonctions en pénurie du VDAB.
Olivier Dufrennois a effectué un changement de carrière remarquable au sein de la Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB).
Johan Aerts (53 ans) a fait le pas en quittant le secteur bancaire pour celui des circuits automobiles. Il nous fait part de son histoire…
Bill Gates et Mark Zuckerberg n'ont pas eu besoin de formation pour faire leurs armes dans le secteur de l’informatique.
Vous avez décidé de changer d'emploi car vous avez trouvé un nouveau job qui vous convient mieux. Comment aborder cette transition comme il se doit ?
Peut-on encore faire carrière sans diplôme ? Absolument. Les capacités et de bonnes affinités sont souvent plus importantes qu'un diplôme.
Le secteur de la surveillance et de la sécurité est en plein essor. Cela signifie qu'il y a de nombreux emplois vacants dans cette industrie.