Pourquoi je ne trouve pas de job ?
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Pas de travail, pas d’indemnités ! Du changement pour les jeunes sortant de l’école

Depuis janvier, ce sont quelque 23 000 jeunes diplômés à la recherche d'un emploi qui ont perdu leurs indemnités du jour au lendemain. Il s'agit d'une des conséquences des décisions prises par le gouvernement Di Rupo. L’ambition sous-jacente est d’encourager les jeunes à se mettre activement en quête d’un emploi. Mais est-ce que cette mesure porte ses fruits ?
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Selon ses propres dires, l’ancien Premier Ministre regrette depuis d’avoir fait voter une telle règlementation, 'parce que des milliers de jeunes sont à présent exclus.'

Indemnités à durée limitée pour les jeunes diplômés

Avant que le gouvernement Di Rupo n’accède au pouvoir, les jeunes sortant de l’école et n’ayant pas encore décroché de job après un an percevaient des 'indemnités d’insertion' illimitées (auparavant appelées 'indemnités de remplacement'). Mais Di Rupo instaura ensuite la mesure suivante : les indemnités ne seront plus accordées que pour une période de 3 ans. En d’autres termes, si vous n’avez toujours pas d’emploi par la suite, vous ne touchez rien.


L’indemnité d‘insertion est octroyée aux jeunes diplômés n’ayant pas encore suffisamment travaillé pour avoir droit aux indemnités de chômage. Le montant perçu par les jeunes est fonction de leur âge et de leur situation familiale.


L’ambition nourrie par le gouvernement précédent au travers cette mesure était d’encourager les jeunes à chercher activement un emploi. Mais cela a-t-il donné des résultats ? Les 23 000 jeunes qui sont maintenant dans une situation problématique n’ont pas trouvé de job. La question est de savoir si ce fait est dû à la situation économique défavorable ou au sérieux avec lequel les jeunes cherchent du travail ? L’évaluation pourra être réalisée suite à une période d'analyse allant de 6 à 12 mois.

Pas d’indemnités pour le jeune qui ne cherche pas avant ses 25 ans

Mais à côté de la mesure prise par Di Rupo 1er, une autre réglementation entre en application, que l’on doit cette fois au gouvernement Michel. La coalition suédoise affermit la réglementation du chômage. La plupart de ces lois sont entrées en application le 1er janvier 2015. Tous les chômeurs, y compris les prépensionnés, peu importe leur âge, sont obligés de s’inscrire en tant que demandeur d’emploi, doivent rester disponibles pour le marché du travail et peuvent s’attendre à des contrôles plus stricts afin de vérifier s’ils sont bien à la recherche active d’un nouveau job.


Non seulement les chercheurs d’emploi plus âgés voient leur réglementation se raffermir, mais cela change aussi pour les jeunes. Les jeunes diplômés sans emploi demandant une indemnité après une 'période d’insertion professionnelle' (avant appelée période d’attente) doivent dorénavant le faire avant leur 25ème anniversaire. L’âge maximum était auparavant fixé à 30 ans, celui-ci est dorénavant avancé à 25. En conclusion, passé vos 25 ans, votre demande ne sera plus prise en considération.


Les conséquences sont les suivantes : les jeunes bénéficient d’une période réduite pour trouver leur voie, même s'ils pourront toujours bénéficier d’une indemnité d’insertion par la suite. Le jeune qui, en raison de ses études ou d’une année sabbatique, ne cherche pas de job avant ses 25 ans, peut dire adieu à ses indemnités en cas de recherche d’emploi hésitante.

Pire encore pour celui qui n’a que son diplôme de secondaire

Pour les jeunes de moins de 21 ans, les règles deviennent aussi plus strictes. Du moins, ce sera le cas à partir du 1er septembre 2015. Un jeune sortant de l’école avant ses 22 ans devra prouver qu’il livre des efforts suffisants pour s’attirer le maximum de chances sur le marché de l’emploi.


S’il souhaite bénéficier de ses indemnités d’insertion, le jeune chercheur d’emploi devra pouvoir présenter un diplôme supérieur à celui de l’enseignement secondaire ou avoir suivi avec succès une formation en alternance. Il y a certaines exceptions à la règle, mais c’est l’ONEM qui se charge de prendre les décisions. Le jeune sans diplôme scolaire ne peut plus, à l’issue de sa période d’attente, prétendre à la moindre indemnité d’insertion.


(EH) (SC) 

31 mars 2015
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Selon ses propres dires, l’ancien Premier Ministre regrette depuis d’avoir fait voter une telle règlementation, 'parce que des milliers de jeunes sont à présent exclus.'

Indemnités à durée limitée pour les jeunes diplômés

Avant que le gouvernement Di Rupo n’accède au pouvoir, les jeunes sortant de l’école et n’ayant pas encore décroché de job après un an percevaient des 'indemnités d’insertion' illimitées (auparavant appelées 'indemnités de remplacement'). Mais Di Rupo instaura ensuite la mesure suivante : les indemnités ne seront plus accordées que pour une période de 3 ans. En d’autres termes, si vous n’avez toujours pas d’emploi par la suite, vous ne touchez rien.


L’indemnité d‘insertion est octroyée aux jeunes diplômés n’ayant pas encore suffisamment travaillé pour avoir droit aux indemnités de chômage. Le montant perçu par les jeunes est fonction de leur âge et de leur situation familiale.


L’ambition nourrie par le gouvernement précédent au travers cette mesure était d’encourager les jeunes à chercher activement un emploi. Mais cela a-t-il donné des résultats ? Les 23 000 jeunes qui sont maintenant dans une situation problématique n’ont pas trouvé de job. La question est de savoir si ce fait est dû à la situation économique défavorable ou au sérieux avec lequel les jeunes cherchent du travail ? L’évaluation pourra être réalisée suite à une période d'analyse allant de 6 à 12 mois.

Pas d’indemnités pour le jeune qui ne cherche pas avant ses 25 ans

Mais à côté de la mesure prise par Di Rupo 1er, une autre réglementation entre en application, que l’on doit cette fois au gouvernement Michel. La coalition suédoise affermit la réglementation du chômage. La plupart de ces lois sont entrées en application le 1er janvier 2015. Tous les chômeurs, y compris les prépensionnés, peu importe leur âge, sont obligés de s’inscrire en tant que demandeur d’emploi, doivent rester disponibles pour le marché du travail et peuvent s’attendre à des contrôles plus stricts afin de vérifier s’ils sont bien à la recherche active d’un nouveau job.


Non seulement les chercheurs d’emploi plus âgés voient leur réglementation se raffermir, mais cela change aussi pour les jeunes. Les jeunes diplômés sans emploi demandant une indemnité après une 'période d’insertion professionnelle' (avant appelée période d’attente) doivent dorénavant le faire avant leur 25ème anniversaire. L’âge maximum était auparavant fixé à 30 ans, celui-ci est dorénavant avancé à 25. En conclusion, passé vos 25 ans, votre demande ne sera plus prise en considération.


Les conséquences sont les suivantes : les jeunes bénéficient d’une période réduite pour trouver leur voie, même s'ils pourront toujours bénéficier d’une indemnité d’insertion par la suite. Le jeune qui, en raison de ses études ou d’une année sabbatique, ne cherche pas de job avant ses 25 ans, peut dire adieu à ses indemnités en cas de recherche d’emploi hésitante.

Pire encore pour celui qui n’a que son diplôme de secondaire

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S’il souhaite bénéficier de ses indemnités d’insertion, le jeune chercheur d’emploi devra pouvoir présenter un diplôme supérieur à celui de l’enseignement secondaire ou avoir suivi avec succès une formation en alternance. Il y a certaines exceptions à la règle, mais c’est l’ONEM qui se charge de prendre les décisions. Le jeune sans diplôme scolaire ne peut plus, à l’issue de sa période d’attente, prétendre à la moindre indemnité d’insertion.


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31 mars 2015
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