Le licenciement silencieux : version patronale de la démission silencieuse
La démission silencieuse est un phénomène connu de tous. Il s’agit d’effectuer le strict minimum dans le cadre de son travail.
Selon ses propres dires, l’ancien Premier Ministre regrette depuis d’avoir fait voter une telle règlementation, 'parce que des milliers de jeunes sont à présent exclus.'
Avant que le gouvernement Di Rupo n’accède au pouvoir, les jeunes sortant de l’école et n’ayant pas encore décroché de job après un an percevaient des 'indemnités d’insertion' illimitées (auparavant appelées 'indemnités de remplacement'). Mais Di Rupo instaura ensuite la mesure suivante : les indemnités ne seront plus accordées que pour une période de 3 ans. En d’autres termes, si vous n’avez toujours pas d’emploi par la suite, vous ne touchez rien.
L’indemnité d‘insertion est octroyée aux jeunes diplômés n’ayant pas encore suffisamment travaillé pour avoir droit aux indemnités de chômage. Le montant perçu par les jeunes est fonction de leur âge et de leur situation familiale.
L’ambition nourrie par le gouvernement précédent au travers cette mesure était d’encourager les jeunes à chercher activement un emploi. Mais cela a-t-il donné des résultats ? Les 23 000 jeunes qui sont maintenant dans une situation problématique n’ont pas trouvé de job. La question est de savoir si ce fait est dû à la situation économique défavorable ou au sérieux avec lequel les jeunes cherchent du travail ? L’évaluation pourra être réalisée suite à une période d'analyse allant de 6 à 12 mois.
Mais à côté de la mesure prise par Di Rupo 1er, une autre réglementation entre en application, que l’on doit cette fois au gouvernement Michel. La coalition suédoise affermit la réglementation du chômage. La plupart de ces lois sont entrées en application le 1er janvier 2015. Tous les chômeurs, y compris les prépensionnés, peu importe leur âge, sont obligés de s’inscrire en tant que demandeur d’emploi, doivent rester disponibles pour le marché du travail et peuvent s’attendre à des contrôles plus stricts afin de vérifier s’ils sont bien à la recherche active d’un nouveau job.
Non seulement les chercheurs d’emploi plus âgés voient leur réglementation se raffermir, mais cela change aussi pour les jeunes. Les jeunes diplômés sans emploi demandant une indemnité après une 'période d’insertion professionnelle' (avant appelée période d’attente) doivent dorénavant le faire avant leur 25ème anniversaire. L’âge maximum était auparavant fixé à 30 ans, celui-ci est dorénavant avancé à 25. En conclusion, passé vos 25 ans, votre demande ne sera plus prise en considération.
Les conséquences sont les suivantes : les jeunes bénéficient d’une période réduite pour trouver leur voie, même s'ils pourront toujours bénéficier d’une indemnité d’insertion par la suite. Le jeune qui, en raison de ses études ou d’une année sabbatique, ne cherche pas de job avant ses 25 ans, peut dire adieu à ses indemnités en cas de recherche d’emploi hésitante.
Pour les jeunes de moins de 21 ans, les règles deviennent aussi plus strictes. Du moins, ce sera le cas à partir du 1er septembre 2015. Un jeune sortant de l’école avant ses 22 ans devra prouver qu’il livre des efforts suffisants pour s’attirer le maximum de chances sur le marché de l’emploi.
S’il souhaite bénéficier de ses indemnités d’insertion, le jeune chercheur d’emploi devra pouvoir présenter un diplôme supérieur à celui de l’enseignement secondaire ou avoir suivi avec succès une formation en alternance. Il y a certaines exceptions à la règle, mais c’est l’ONEM qui se charge de prendre les décisions. Le jeune sans diplôme scolaire ne peut plus, à l’issue de sa période d’attente, prétendre à la moindre indemnité d’insertion.
(EH) (SC)
31 mars 2015Selon ses propres dires, l’ancien Premier Ministre regrette depuis d’avoir fait voter une telle règlementation, 'parce que des milliers de jeunes sont à présent exclus.'
Avant que le gouvernement Di Rupo n’accède au pouvoir, les jeunes sortant de l’école et n’ayant pas encore décroché de job après un an percevaient des 'indemnités d’insertion' illimitées (auparavant appelées 'indemnités de remplacement'). Mais Di Rupo instaura ensuite la mesure suivante : les indemnités ne seront plus accordées que pour une période de 3 ans. En d’autres termes, si vous n’avez toujours pas d’emploi par la suite, vous ne touchez rien.
L’indemnité d‘insertion est octroyée aux jeunes diplômés n’ayant pas encore suffisamment travaillé pour avoir droit aux indemnités de chômage. Le montant perçu par les jeunes est fonction de leur âge et de leur situation familiale.
L’ambition nourrie par le gouvernement précédent au travers cette mesure était d’encourager les jeunes à chercher activement un emploi. Mais cela a-t-il donné des résultats ? Les 23 000 jeunes qui sont maintenant dans une situation problématique n’ont pas trouvé de job. La question est de savoir si ce fait est dû à la situation économique défavorable ou au sérieux avec lequel les jeunes cherchent du travail ? L’évaluation pourra être réalisée suite à une période d'analyse allant de 6 à 12 mois.
Mais à côté de la mesure prise par Di Rupo 1er, une autre réglementation entre en application, que l’on doit cette fois au gouvernement Michel. La coalition suédoise affermit la réglementation du chômage. La plupart de ces lois sont entrées en application le 1er janvier 2015. Tous les chômeurs, y compris les prépensionnés, peu importe leur âge, sont obligés de s’inscrire en tant que demandeur d’emploi, doivent rester disponibles pour le marché du travail et peuvent s’attendre à des contrôles plus stricts afin de vérifier s’ils sont bien à la recherche active d’un nouveau job.
Non seulement les chercheurs d’emploi plus âgés voient leur réglementation se raffermir, mais cela change aussi pour les jeunes. Les jeunes diplômés sans emploi demandant une indemnité après une 'période d’insertion professionnelle' (avant appelée période d’attente) doivent dorénavant le faire avant leur 25ème anniversaire. L’âge maximum était auparavant fixé à 30 ans, celui-ci est dorénavant avancé à 25. En conclusion, passé vos 25 ans, votre demande ne sera plus prise en considération.
Les conséquences sont les suivantes : les jeunes bénéficient d’une période réduite pour trouver leur voie, même s'ils pourront toujours bénéficier d’une indemnité d’insertion par la suite. Le jeune qui, en raison de ses études ou d’une année sabbatique, ne cherche pas de job avant ses 25 ans, peut dire adieu à ses indemnités en cas de recherche d’emploi hésitante.
Pour les jeunes de moins de 21 ans, les règles deviennent aussi plus strictes. Du moins, ce sera le cas à partir du 1er septembre 2015. Un jeune sortant de l’école avant ses 22 ans devra prouver qu’il livre des efforts suffisants pour s’attirer le maximum de chances sur le marché de l’emploi.
S’il souhaite bénéficier de ses indemnités d’insertion, le jeune chercheur d’emploi devra pouvoir présenter un diplôme supérieur à celui de l’enseignement secondaire ou avoir suivi avec succès une formation en alternance. Il y a certaines exceptions à la règle, mais c’est l’ONEM qui se charge de prendre les décisions. Le jeune sans diplôme scolaire ne peut plus, à l’issue de sa période d’attente, prétendre à la moindre indemnité d’insertion.
(EH) (SC)
31 mars 2015La démission silencieuse est un phénomène connu de tous. Il s’agit d’effectuer le strict minimum dans le cadre de son travail.
Êtes-vous sur le point d’opérer une véritable réorientation de carrière ? Voici comment mettre toutes les chances de votre côté…
Allez-vous travailler tous les jours en chantant parce que vous avez un patron exceptionnel ? Votre chef est-il votre meilleur ami ?
Une partie de votre revenu peut donc être constituée d’une rémunération qui dépend de vos prestations ou de celles de votre équipe.
Rassurez-vous, il n’y a aucun problème à ne pas être ambitieux. Cela ne veut pas dire que vous n'êtes pas satisfait de votre travail.
Le top 10 des véhicules de fonction les plus commandés en 2022 est-il dominé par les modèles rechargeables ?
Si vous avez ces quatre qualités en vous et les utilisez correctement, vous figurerez peut-être un jour parmi les personnes les plus riches du monde.
À cause ou grâce au coronavirus, les métiers informatiques ont le vent en poupe. Un informaticien n’est toutefois pas l’autre.
Un salaire élevé est-il important à vos yeux ? Postulez dans l'industrie chimique et pharmaceutique.
Nous avons demandé à Sylvie (34 ans) de Bruges en quoi consistait son métier d’accompagnatrice de personnes en situation de handicap et combien elle gagnait…
Nous avons demandé à Amber (40 ans) combien elle gagnait et en quoi consistait son métier d’éducatrice dans une asbl pour personnes handicapées.
Le recrutement des candidats à l’ère post-Covid sera davantage orienté sur l'autonomie et la flexibilité. Les candidats ont également ajusté leurs attentes.
Dès que l’on parle de travail, les plaintes fusent. La charge de travail est trop élevée, vos collègues vous insupportent au plus haut point,…
Vous venez d’être licencié(e) ? Ou vous projetez de démissionner ? Vous pouvez calculer ici votre délai de préavis.
Chaque année, c'est la même chose : les étudiants sont en compétition pour décrocher les meilleurs stages au sein des entreprises les plus prestigieuses.
Si vous êtes un parent débordé, il est recommandé de prendre soin de vous. Comment vous y prendre ?
Est-il judicieux de passer des années assis sur les bancs de l'école ? La réponse est oui.
Aller voir son employeur et demander une augmentation de salaire n'est jamais facile.