De Microsoft à SAP : quand les entreprises informatiques créent elles-mêmes des écoles
La pénurie d'informaticiens flirte avec les records. Les entreprises informatiques ont décidé de prendre les choses en main.
Qui se souvient encore de l’époque où des hommes se déplaçaient en équipes sur le terrain pour casser le trottoir et tirer des câbles vers des habitations ? Avec le développement de la téléphonie mobile, le nombre de magasins a explosé et les vendeurs d'appareils électroniques sont devenus le profil type du secteur des télécommunications. Des années plus tard, les fournisseurs d'abonnements étaient omniprésents et vendaient toutes sortes de packages lucratifs en faisant du porte en porte ou par l’intermédiaire de systèmes pyramidaux.
De nos jours, différents professionnels travaillent dans les télécommunications. La téléphonie n'existe plus en tant que telle et fait partie de packages de services intégrés. Les personnes qui travaillent pour de grandes entreprises ou les revendeurs doivent connaître Internet, la bande passante, la voix sur IP, la capacité de charge, les transferts de données, le trafic de messagerie, les applications, les services de transfert d’appel, le cloud, etc. Tant dans les magasins que dans l’assistance, les entreprises de télécommunications sont composées de personnel informatique complet capable de servir tant le particulier âgé que la PME, et ce pour tout et n'importe quoi.
Les opérateurs télécoms se plaignent parce que leurs employés ne sont pas tous capables de faire la transition tant nécessaire par le biais de formations et de cours supplémentaires. D'autre part, ils doivent creuser plus profondément afin d’attirer des spécialistes qui répondent aux exigences du poste. Cela conduit notamment à un énorme paradoxe chez Proximus où des milliers de personnes doivent quitter le navire (1.900 pour être précis) alors que 1.250 nouveaux profils seront recrutés. Ce recrutement ne s’annonce pas de tout repos car le groupe cible en question peut également utiliser ses qualifications pour travailler dans des sociétés purement informatiques où les avantages salariaux et la flexibilité ne se refusent pas.
Le mouvement de décentralisation des services des principaux acteurs des télécommunications, par exemple vers Hasselt, est donc lié à la création d’une attractivité accrue pour les talents techniques. Une guerre des talents qui s’annonce… passionnante !
(kme)
3 juillet 2019La pénurie d'informaticiens flirte avec les records. Les entreprises informatiques ont décidé de prendre les choses en main.
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