Jobs d'avenir
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Les métiers d’aujourd’hui ne sont pas ceux de demain

"Près d’un tiers des emplois industriels du milieu des années 80 ont entretemps disparu."
Le marché de l’emploi vit. Les métiers vont et viennent. Les secteurs connaissent des périodes de croissance. Le 'Point de contact Travail et Economie Sociale' (WSE) a rassemblé les plus gros changements enregistrés sur le marché de l’emploi flamand ces 30 dernières années.
"Près d’un tiers des emplois industriels du milieu des années 80 ont entretemps disparu."

Depuis des années nous remarquons des transitions claires sur le marché de l’emploi dans le Nord du pays. Quels éléments sautent-ils le plus aux yeux ? Le déclin de l’industrie et l’essor du secteur des services. Cela a notamment pour conséquence l’émergence de certains types de métiers. L’intérêt de jobs hautement qualifiés augmente sans cesse, et ce au détriment des travailleurs moyennement scolarisés. Entre 1986 et 2013, le taux d'emploi en Flandre a grimpé de plus de 30% (+30,9%), ce qui fit passer la population active d'environ 2 millions à 2,6 millions de travailleurs.


Derrière cette croissance se cache un grand glissement sectoriel. La dégradation de l’emploi industriel et la croissance du secteur des services sont les évolutions les plus marquantes. Malgré l’augmentation du nombre d'emplois en Flandre, la désindustrialisation s’est poursuivie ces 25 dernières années. Près d’un tiers des emplois industriels du milieu des années 80 n’existent plus aujourd’hui.

L’industrie perd du terrain

En 1988, l’industrie représentait encore près d’un quart de l’emploi (24,3%) en Flandre. Cela correspondait à 508 000 personnes actives. Dix ans plus tard, en 1998, la part du secteur atteignait 20,1% soit 460 000 actifs. 15 ans plus tard, en 2013, l’industrie ne représentait plus que 13,8% de l’emploi total avec un nombre de 364 000 travailleurs.


Les services à caractère commerciaux comme le transport, la communication, le commerce, l’horeca, les services financiers et professionnels connaissent en revanche une forte augmentation. En 1988, l’ensemble du secteur représentait 39,3% de l’emploi total en Flandre (821.000 actifs). En 2013, cette part est passé à 45% et couvrait près de la moitié des actifs (49,3% ou 1,3 millions d’actifs au sein du secteur des services). A la même période, la part de l’emploi du secteur de la santé et des services sociaux passait de 7,5% en 1988 à 12,5% en 2013 (ou de 156 000 à 329 000 personnes actives).


La part des secteurs publics et de l’enseignement a légèrement diminué ces 25 dernières années, passant de 17,9% en 1988 à 15,3% en 2013. En chiffres absolus, le nombre d’actifs a augmenté de 373.000 à 402.000 travailleurs. La part de l’emploi du secteur de la construction est restée relativement stable pendant la période 1988-2013, oscillant autour des 6,5% (170 000 actifs) en 2013.

Moins de 'jobs de niveau moyen'

A côté de la modification des rapports entre secteurs au sein de l’emploi flamand, une autre modification importante se produit aussi dans la structure de l’emploi. Les métiers hautement qualifiés augmentent systématiquement en importance au détriment des métiers moyennement qualifiés. Les changements technologiques et la globalisation sont les principales forces motrices.


Le nombre de jobs hautement qualifiés en Flandre est passé de 35,4% en 1993 à 44,1% en 2013. Cette hausse reflète en partie l’essor du secteur des services où l’on demande beaucoup de fonctions avec un profil très qualifié. Nous pensons par exemple aux postes de management et aux postes intellectuels et scientifiques dans l’enseignement, les services professionnels, l’ICT et les soins de santé. Par ailleurs, cette catégorie de fonction comprend également beaucoup de techniciens spécialisés dans la construction et l’industrie.


L’intérêt croissant de profils hautement qualifiés s’associe à une diminution de la demande de profils moyennement qualifiés : ouvriers métallurgiques, exploitants d'installations et machines dans toutes sortes de secteurs industriels, collaborateurs administratifs,... En 1993, 55,9% de tous les métiers appartenaient à cette catégorie de niveau moyen. En 2003, ils étaient déjà moins de 48,9% et, en 2013, le pourcentage n'était plus que de 45,9%.


La part des profils peu qualifiés affiche une tendance relativement stable oscillant autour des 10% (voire un petit peu moins) de tous les métiers. Il s’agit ici d’un groupe relativement restreint d’ouvriers non scolarisés, de personnel d’entretien ou de nettoyage.


(eh/sc) 

21 novembre 2016
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