Le cercle vicieux du job hopping

Le job hopping permet aux travailleurs d'élargir leurs connaissances, de développer leurs talents, d'étoffer leur réseau et de hausser leur salaire. Les job hoppers optent toujours pour un déplacement latéral ou une promotion. Telles sont les observations de l'étude américaine 'Gallup Workforce Panel.'

Engagement

Changer d'entreprise booste l'engagement des employés : 33% des personnes travaillant depuis moins de trois ans dans une entreprise se sentent engagées. De 3 à 9 ans, il est question de 29% et, après 10 années au sein d'une société, il y a toujours 30% d'employés engagés.

De prime abord, ces différences ne semblent pas énormes. Toutefois, les jeunes travailleurs reconnaissent avoir plus d'opportunités d'apprentissage et de croissance. De plus, on leur offre la possibilité de discuter de leurs progrès et on les encourage davantage à se développer que les personnes travaillant depuis 10 ans dans l'entreprise. Les employeurs se concentrent principalement sur le développement des employés récemment engagés.

Contradiction

En revanche, les personnes travaillant depuis plus de 10 ans auprès d'un même employeur ont un avantage à deux niveaux : elles savent parfaitement ce que l'on attend d'elles d'un point de vue professionnel et elles ont chaque jour l'occasion d'effectuer des tâches où elles sont les plus compétentes.

En d'autres termes, il y a une certaine contradiction entre ce que les employés pensent et la réalité. Les travailleurs pratiquent le job hopping pour aller de l'avant et exercer une fonction où ils sont les meilleurs mais on ne leur donne pas suffisamment de chances. Les job hoppers se retrouvent dans une sorte de cercle vicieux où ils savent ce qu'ils veulent faire mais courent plusieurs lièvres à la fois et n'arrivent pas un résultat concret.

Vous réfléchirez à deux fois avant de passer à l'action…

(eh/jy) – Source : Gallup.com