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Peut-être vous êtes-vous déjà entendu dire : "Je ne suis pas quelqu’un que l’on catégorise dans une case".
Quand on est au bord du burn-out, on a tendance à nier les symptômes, physiques et psychiques, qui s’accentuent pourtant : tension, nausées quand on se lève pour entamer une nouvelle journée, gros manque d’énergie alors qu’on dort beaucoup... Ces problèmes dérangent et on n’a pas envie de les reconnaître ni de les avouer aux autres. Chacun veut rester maître de sa propre vie, sinon on est faible et lamentable.
Et c’est là que la bât blesse car on n’a plus la force ni la volonté de trouver des solutions, de passer à autre chose. On ne comprend pas pourquoi on n’y arrive pas et le sentiment que l’on échoue, que l’on ne maîtrise plus la situation ne fait que grandir. De plus, du côté des proches, c’est également l’incompréhension qui règne : « pense à tout ce que tu as », « contente-toi de faire ton travail », « tu n’as qu’à ... ».
Ce qui peut déjà aider, c’est d’arrêter de regarder le burn-out comme un phénomène purement négatif. Le burn-out signifie que l’on a continué à se négliger pendant trop longtemps. On dépense beaucoup trop d’énergie sans en refaire le plein. Le fardeau devient trop lourd et le corps s’écroule. C’est l’essence du burn-out : on dépasse ses limites et cela entraîne des problèmes physiques et émotionnels.
On peut donc considérer le burn-out comme un message clair, comme un mécanisme de protection et non comme un signe de faiblesse. Quand on refuse de reconnaître une grosse perturbation de l’équilibre entre l’énergie que l’on donne et celle que l’on absorbe, c’est le corps qui finit par dire « STOP ».
Ce message de prévention est en réalité une bonne chose. Il apprend que l’on doit mieux écouter ses besoins, que l’on doit respecter ses limites. Par ailleurs, que se passerait-il si le corps ne donnait pas l’alerte ? Est-ce qu’on irait toujours plus loin au-delà des limites ? Et quelles seraient alors les conséquences ?
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