Etre actif sur Twitter et Facebook au nom de l’entreprise
"La boîte mail est souvent fermée après les heures de bureau, mais les réseaux sociaux restent généralement accessibles, et ce même le soir et le week-end. Etant moi-même très actif sur Twitter, je n’ai aucun souci avec cela." (Simon Iven, Office Manager chez t-heater)
Au début de leur existence, les réseaux sociaux étaient bannis des lieux de travail. Aujourd’hui, ils définissent l’identité de l’entreprise.
"La boîte mail est souvent fermée après les heures de bureau, mais les réseaux sociaux restent généralement accessibles, et ce même le soir et le week-end. Etant moi-même très actif sur Twitter, je n’ai aucun souci avec cela." (Simon Iven, Office Manager chez t-heater)
De plus en plus de travailleurs sont actifs sut Twitter, Facebook et LinkedIn pour le compte de leur employeur. "En tant qu’entreprise, vous vous devez d’être présente en ligne. Autrement, vous ne comptez pas et personne ne s'intéresse à vous."
'Un mix de fun et de professionnel sur Twitter'

Elisabeth Van Steendam (25 ans),
partner chez Securex
"Chaque jour, j’envoie quatre à cinq tweets au nom de l'entreprise Securex dans le monde entier via le compte @SecurexTalent. Chez Securex, nous offrons une gamme élargie de services RH et avons donc suffisamment de sujets à développer. J’informe les personnes qui nous suivent des nouvelles relatives aux dernières enquêtes RH ainsi que de l'actualité du secteur et de l’atmosphère au sein de l’entreprise. J’essaie toujours de trouver un bon mix entre les nouvelles professionnelles et les sujets plus divertissants. Si je doute d’un tweet, je ne le poste pas car, quand je tweet, cela touche le monde entier."
"J'ai petit à petit appris comment fonctionnait Twitter et n'ai pas eu besoin de formation ! A la longue, vous pouvez même prédire quel message sera souvent partagé et lequel disparaîtra rapidement. Chaque nouvel abonné qui suit le compte est vu comme un succès, et chaque tweet est une nouvelle occasion de rassembler toujours plus d’abonnés. J’intègre toujours des Hashtags utiles liés à l’actualité, comme par exemple : #burnout of #geldessalaires. Vous ne pouvez désolidariser Twitter de l’actualité."
"Les media sociaux peuvent fournir beaucoup de travail supplémentaire à une entreprise, mais cela ne signifie pas non plus qu’il n’y ait là que des avantages. En tant qu’entreprise, vous devez absolument être présent online. Sinon, vous ne comptez tout simplement pas. Chez Securex, nous voulons montrer que nous existons, que nous avons une solide expertise et qu'il est agréable de travailler chez nous. C’est notre carte de visite auprès de nos clients et de nos candidats potentiels."
"Nous sommes aussi présents sur Facebook, mais j’estime qu'il s'agit d'un canal de communication plus compliqué. Un post sans photo ne signifie presque rien. Twitter est bref et concis, cela me convient mieux."
'Chaque message est rédigé sur mesure pour le media'

Erwin Geeraerts (37 ans),
expert en médias sociaux auprès du VDAB
"Au sein du VDAB, je coordonne l’équipe web qui s’occupe des médias sociaux. Une semaine à l’avance, nous établissons le planning de tous les articles à éditer sur les différents canaux – Facebook, Twitter et LinkedIn. Chaque message est écrit sur mesure pour le canal concerné. Les posts sur LinkedIn ont un ton plus professionnel que ceux destinés à Facebook. Les Tweets sont quant à eux plus factuels et plus concis. Il y a un content manager qui se charge spécialement de la planification et de la rédaction des messages. Celui-ci s’occupe aussi du renouvellement de nos posts. En effet, nous ne publierons jamais d'informations sur les bourses d’emploi une semaine d'affilée."
"Nous trouvons qu’il est important de 'surveiller' l'image de la 'marque' VDAB sur le net. A cette fin, nous utilisons un outil spécial qui scanne l’entièreté de la toile par rapport à des mots clés tels que VDAB, organismes d’emploi, chèques formation, candidatures… Nos collègues du service en ligne suivent toutes les questions posées et toutes les réactions formulées au sujet du VDAB. J’ai créé un modèle de réponse qu’ils peuvent utiliser comme fil rouge. S’agit-il d’une plainte, d’un message positif, d’une demande d’information ou d’un post humoristique ? Nous signons nos réponses de notre prénom ou de nos initiales, cela rend le message plus personnel."
"Au VDAB, nous essayons de laisser nos abonnés et nos fans se développer le plus naturellement possible. Pour ce faire, nous postons de l’information qui leur soit réellement utile tout en réagissant rapidement et en gardant des interactions vivantes. D’autres internautes pourront ainsi découvrir le VDAB et commencer à nous suivre."
'Les réseaux sociaux nous rendent accessibles'

Simon Iven (26 ans),
office manager chez t-heater
"Chez t-heater, le bureau social pour artistes de t-interim, nous nous occupons de l’administration des salaires des indépendants dans le secteur de l’art. Nous consacrons beaucoup de temps à leur accompagnement et avons pour mission de les conseiller. Les médias sociaux sont tout indiqués à ce sujet, car ils nous rendent encore plus accessibles. Parfois, certaines personnes hésitent à nous appeler ou à venir nous rendre visite, aussi étrange que cela puisse paraître. Par contre, un message privé sur Twitter ou Facebook est beaucoup plus fréquent car plus rapide et moins direct.'
"Chez t-heater, nous tâchons de prendre nos clients par la main à l'aide des médias sociaux. De temps en temps, je poste aussi quelque chose via mon compte privé. Je remarque alors que je reçois souvent plus de réponses quand je publie quelque chose en mon propre nom. Le branding online de t-interim se développe à partir des collaborateurs de l’entreprise. Nous avons une page Facebook 'travailler au sein de t-group', où nous partageons les histoires de nos collaborateurs."
"La boîte mail est souvent fermée après les heures de bureau, mais les réseaux sociaux restent généralement accessibles, et ce même le soir et le week-end. Etant moi-même très actif sur Twitter, je n’ai aucun souci avec cela. Le travail et le privé sont de plus en plus indissociables. Je suis bien conscient de ce que je poste sur les réseaux sociaux et de ce que je ne peux/veux pas poster. Nous recevons des directives très claires de t-intérim par rapport à la manière de communiquer. Il y a une politique en la matière et toutes les personnes intéressées peuvent suivre une formation à la gestion de la vie privée."
(EH) (SC) – Source : MARK Magazine
8 juillet 2015