Jobs d'avenir
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3 figures de l’emploi de demain

Tout le monde est concerné, dès l’école, par la rapidité avec laquelle l’information se renouvelle, suite aux nouveaux développements et à l’explosion de l’économie digitale.
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Deux tiers des enfants exerceront un métier qui n’existe pas encore aujourd’hui. Comment choisir la bonne formation sans connaître le job que l’on pourra exercer ?

Le chasse aux talents domine la société actuelle et l’économie évolue toujours plus vite. Nos connaissances se renouvellent alors que nous sommes encore aux études. Dans l’enseignement supérieur, la moitié du savoir acquis sera dépassé deux ans plus tard.

Regard sur l’avenir

Selon ManpowerGroup, qui s’intéresse à l’emploi de demain, les capacités d’anticipation, la flexibilité et les soft skills deviennent déterminants dans une carrière appelée à devenir de moins en moins linéaire. Les nombreux métiers qui existent aujourd’hui, nous n’en parlions pas il y a dix ans d’ici. Des emplois comme Expert en développement durable,développeur d’applications, technicien en cloud computing, community manager, et dataminer n’existaient pas encore en 2004.

Les innovations technologiques et les changements sociétaux (conscience de l’environnement et éthique en particulier) exigent de nouvelles compétences et font émerger de nouvelles fonctions. Qu’il s’agisse de « métiers en transformation » (des métiers traditionnels qui ont été modernisés) ou des jobs complètement nouveaux, fruits des nouvelles valeurs émergentes de notre société. Dans laquelle les entreprises, sous l’effet des crises financières récentes, sont désormais contraintes à faire plus avec moins.

Les uns comme les autres offrent plein d’opportunités aux collaborateurs qui veulent tirer profit des changements actuels. Mais en même temps, ils représentent une menace pour la population active actuelle ou les (futurs) chercheurs d’emploi. L’évolution a en effet un impact à tous les niveaux dans tous les secteurs et les niches de la production industrielle, du marketing et de la communication, des services techniques, de la logistique, de la gestion et des finances jusqu’à l’administration, les ressources humaines, la santé et le secteur socioculturel.

3 nouveaux profils d’emploi

L’Atelier de l’Emploi de ManpowerGroup France – qui détecte les tendances dans le marché de l’emploi – a établi une typologie de nouveaux métiers : trois nouvelles figures dessinent les contours de l’emploi de demain. Le trendwatcher a passé à la loupe 60 métiers en devenir repris dans le nouveau guide de l’Apec (Association pour l’Emploi des Cadres en France).

Ces 3 profils ont été baptisés : le Protecteur, l’Optimisateur et le Storyteller (raconteur d’histoire censé créer du sens).

Un nouveau visage de l’emploi se dessine, entre gestion des risques, progrès technologiques et communication.

1. Le Protecteur, bouclier contre la crise

Le Protecteur minimise le risque économique, environnemental et humain. Il s’assure notamment de la conformité des décisions prises avec les normes existantes et l’éthique actuelle. Il incarne la valeur ‘Care’.

Il protège la planète, nous le retrouvons donc dans les métiers tournant autour du développement durable : « Ingénieur sites et sols pollués » , « Ingénieur écoconception » (qui évalue le risque environnemental d’un nouveau produit), « Responsable QHSE » (Qualité, hygiène, sécurité, environnement ), « Écotoxicologue » (qui étudie le comportement et les effets d'agents polluants sur les écosystèmes).

Mais il peut aussi protéger l’entreprise de tout type de menaces : il est alors « Analyste des risques », « Responsable management des risques » ou encore « Responsable Sécurité et Risques des Systèmes d’Information (RSSI) » chargé d’éviter les attaques informationnelles.

Enfin, le Protecteur protège aussi l’humain et veille à son bien-être en tant que « Responsable qualité des soins » ou « Consultant en risques psycho-sociaux ».

2. L’optimisateur, modèle d’efficience

L’Optimisateur est en quête d’une meilleure rentabilité et d’une meilleure maîtrise des coûts. Il s’aide d’outils de pilotage et d’indicateurs de performance qu’il développe lui-même en évitant toute déperdition voire toute approximation.

On en trouve dans les finances et le management : le « Yield Manager » optimise selon la demande le chiffre d’affaires, le taux de remplissage, le prix moyen d’un service... Mais aussi dans les métiers techniques ; l’« Ingénieur d’études en efficacité énergétique », le « Responsable de la chaîne logistique », le « Responsable achats durables », etc.

Ainsi qu’en RH en tant que Responsable de la gestion des talents ou de la mobilité internationale chargé d’optimiser les carrières aux besoins de l’entreprise et de l’individu. Ou dans l’agriculture et l’alimentation qui accordent de plus en plus d’attention à la traçabilité. Mais aussi dans la construction où la réduction d’énergie devient un centre d’intérêt.

Enfin l’avènement du Big Data va aider l’optimisateur. Ce qui va favoriser à son tour la recherche de profils type explorateur de données (« Data miner »), ou analyste de données, (« Data scientist », « Data analyst »).

3. Le Storyteller, créateur de sens

Le Storyteller donne du sens à l’engagement de l’entreprise, en (re)créant le dialogue – sur les réseaux sociaux par exemple - avec le client, consommateur ou candidat, partenaire ou quelconque autre personne en contact avec l’organisation. Il communique sur l’identité de l’entreprise et le rôle qu’elle joue dans son environnement, d’autant plus opportun en temps de crise. On le retrouve dans des fonctions comme « Digital Brand Manager », « Community Manager », « Chargé de communication online », « Responsable éditorial web », « employer brand manager », etc.

L’avenir des ‘soft skills’

Difficile de prédire tous les métiers de demain, mais c’est une vraie tendance qui se dessine certainement. Tout le monde est concerné, dès l’école, par la rapidité avec laquelle les informations se renouvellent, suite aux nouveaux développements et à l’explosion de l’économie digitale.

L’avenir est aux soft skills : l’esprit critique, la capacité de résoudre des problèmes, la créativité, le savoir être, l’esprit d’équipe, l’entreprenariat, l’autonomie… s’appliquent à une large variété d’emplois et sont attendus de l’individu, peu importe sa fonction, son contrat, son métier… En bref, ce sont des compétences non techniques qui sont le moteur de son engagement’.

Les carrières linéaires appartiennent au passé

Chaque individu a le défi de rester dans la course, en prenant en charge son développement personnel et sa courbe d’apprentissage, tout au long de sa vie professionnelle. L’enjeu est trop important pour s’abandonner ou l’abandonner à son sort.

C’est pour cette raison que ManpowerGroup insiste sur l’intérêt et le défi d’un enseignement adapté et de systèmes de formation tournés vers l’avenir, avec accompagnement de carrière. Une responsabilité non négligeable pour tous les acteurs de notre société.

Avec nos remerciements à ManpowerGroup. 

10 septembre 2013
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3 figures de l’emploi de demain

Tout le monde est concerné, dès l’école, par la rapidité avec laquelle l’information se renouvelle, suite aux nouveaux développements et à l’explosion de l’économie digitale.
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Deux tiers des enfants exerceront un métier qui n’existe pas encore aujourd’hui. Comment choisir la bonne formation sans connaître le job que l’on pourra exercer ?

Le chasse aux talents domine la société actuelle et l’économie évolue toujours plus vite. Nos connaissances se renouvellent alors que nous sommes encore aux études. Dans l’enseignement supérieur, la moitié du savoir acquis sera dépassé deux ans plus tard.

Regard sur l’avenir

Selon ManpowerGroup, qui s’intéresse à l’emploi de demain, les capacités d’anticipation, la flexibilité et les soft skills deviennent déterminants dans une carrière appelée à devenir de moins en moins linéaire. Les nombreux métiers qui existent aujourd’hui, nous n’en parlions pas il y a dix ans d’ici. Des emplois comme Expert en développement durable,développeur d’applications, technicien en cloud computing, community manager, et dataminer n’existaient pas encore en 2004.

Les innovations technologiques et les changements sociétaux (conscience de l’environnement et éthique en particulier) exigent de nouvelles compétences et font émerger de nouvelles fonctions. Qu’il s’agisse de « métiers en transformation » (des métiers traditionnels qui ont été modernisés) ou des jobs complètement nouveaux, fruits des nouvelles valeurs émergentes de notre société. Dans laquelle les entreprises, sous l’effet des crises financières récentes, sont désormais contraintes à faire plus avec moins.

Les uns comme les autres offrent plein d’opportunités aux collaborateurs qui veulent tirer profit des changements actuels. Mais en même temps, ils représentent une menace pour la population active actuelle ou les (futurs) chercheurs d’emploi. L’évolution a en effet un impact à tous les niveaux dans tous les secteurs et les niches de la production industrielle, du marketing et de la communication, des services techniques, de la logistique, de la gestion et des finances jusqu’à l’administration, les ressources humaines, la santé et le secteur socioculturel.

3 nouveaux profils d’emploi

L’Atelier de l’Emploi de ManpowerGroup France – qui détecte les tendances dans le marché de l’emploi – a établi une typologie de nouveaux métiers : trois nouvelles figures dessinent les contours de l’emploi de demain. Le trendwatcher a passé à la loupe 60 métiers en devenir repris dans le nouveau guide de l’Apec (Association pour l’Emploi des Cadres en France).

Ces 3 profils ont été baptisés : le Protecteur, l’Optimisateur et le Storyteller (raconteur d’histoire censé créer du sens).

Un nouveau visage de l’emploi se dessine, entre gestion des risques, progrès technologiques et communication.

1. Le Protecteur, bouclier contre la crise

Le Protecteur minimise le risque économique, environnemental et humain. Il s’assure notamment de la conformité des décisions prises avec les normes existantes et l’éthique actuelle. Il incarne la valeur ‘Care’.

Il protège la planète, nous le retrouvons donc dans les métiers tournant autour du développement durable : « Ingénieur sites et sols pollués » , « Ingénieur écoconception » (qui évalue le risque environnemental d’un nouveau produit), « Responsable QHSE » (Qualité, hygiène, sécurité, environnement ), « Écotoxicologue » (qui étudie le comportement et les effets d'agents polluants sur les écosystèmes).

Mais il peut aussi protéger l’entreprise de tout type de menaces : il est alors « Analyste des risques », « Responsable management des risques » ou encore « Responsable Sécurité et Risques des Systèmes d’Information (RSSI) » chargé d’éviter les attaques informationnelles.

Enfin, le Protecteur protège aussi l’humain et veille à son bien-être en tant que « Responsable qualité des soins » ou « Consultant en risques psycho-sociaux ».

2. L’optimisateur, modèle d’efficience

L’Optimisateur est en quête d’une meilleure rentabilité et d’une meilleure maîtrise des coûts. Il s’aide d’outils de pilotage et d’indicateurs de performance qu’il développe lui-même en évitant toute déperdition voire toute approximation.

On en trouve dans les finances et le management : le « Yield Manager » optimise selon la demande le chiffre d’affaires, le taux de remplissage, le prix moyen d’un service... Mais aussi dans les métiers techniques ; l’« Ingénieur d’études en efficacité énergétique », le « Responsable de la chaîne logistique », le « Responsable achats durables », etc.

Ainsi qu’en RH en tant que Responsable de la gestion des talents ou de la mobilité internationale chargé d’optimiser les carrières aux besoins de l’entreprise et de l’individu. Ou dans l’agriculture et l’alimentation qui accordent de plus en plus d’attention à la traçabilité. Mais aussi dans la construction où la réduction d’énergie devient un centre d’intérêt.

Enfin l’avènement du Big Data va aider l’optimisateur. Ce qui va favoriser à son tour la recherche de profils type explorateur de données (« Data miner »), ou analyste de données, (« Data scientist », « Data analyst »).

3. Le Storyteller, créateur de sens

Le Storyteller donne du sens à l’engagement de l’entreprise, en (re)créant le dialogue – sur les réseaux sociaux par exemple - avec le client, consommateur ou candidat, partenaire ou quelconque autre personne en contact avec l’organisation. Il communique sur l’identité de l’entreprise et le rôle qu’elle joue dans son environnement, d’autant plus opportun en temps de crise. On le retrouve dans des fonctions comme « Digital Brand Manager », « Community Manager », « Chargé de communication online », « Responsable éditorial web », « employer brand manager », etc.

L’avenir des ‘soft skills’

Difficile de prédire tous les métiers de demain, mais c’est une vraie tendance qui se dessine certainement. Tout le monde est concerné, dès l’école, par la rapidité avec laquelle les informations se renouvellent, suite aux nouveaux développements et à l’explosion de l’économie digitale.

L’avenir est aux soft skills : l’esprit critique, la capacité de résoudre des problèmes, la créativité, le savoir être, l’esprit d’équipe, l’entreprenariat, l’autonomie… s’appliquent à une large variété d’emplois et sont attendus de l’individu, peu importe sa fonction, son contrat, son métier… En bref, ce sont des compétences non techniques qui sont le moteur de son engagement’.

Les carrières linéaires appartiennent au passé

Chaque individu a le défi de rester dans la course, en prenant en charge son développement personnel et sa courbe d’apprentissage, tout au long de sa vie professionnelle. L’enjeu est trop important pour s’abandonner ou l’abandonner à son sort.

C’est pour cette raison que ManpowerGroup insiste sur l’intérêt et le défi d’un enseignement adapté et de systèmes de formation tournés vers l’avenir, avec accompagnement de carrière. Une responsabilité non négligeable pour tous les acteurs de notre société.

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10 septembre 2013
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