Quel est le salaire d'une gérante d'agence immobilière sociale ?
Nous avons demandé à une gérante d'agence immobilière sociale à Bruxelles en quoi consistait son métier et combien elle gagnait…
- Profession : gérante d'agence immobilière sociale
- Etudes : bachelier d’assistante sociale, graduat en sciences administratives (horaire décalé), master en sciences politiques économiques et sociales (horaire décalé)
- Vie privée : célibataire, pas d’enfant
- Salaire mensuel brut : 6.246 euros
- Salaire mensuel net : 3.500 euros (prime de télétravail incluse)
- Avantages extralégaux : chèques repas (8 euros), prime de fin d’année (+- 1.500 euros), congés payés.
Que faites-vous dans la vie ?
« Je travaille comme directrice d’agence immobilière sociale et dois gérer un ensemble de 300 logements. Je suis également chargée de la prospection, de la gestion du personnel et de la comptabilité. Enfin, je dois régulièrement rendre des comptes de l’avancement de mon travail au conseil d’administration. Mes journées de travail se suivent mais ne se ressemblent pas et je touche à tout au quotidien. »
Comment vous êtes-vous retrouvée dans ce secteur ?
« J’étais directrice générale adjointe dans le secteur public local. Les tensions politiques et les temps de trajets relativement longs m’ont poussé à trouver une alternative et j’avais vraiment envie de tenter ma chance au sein d’une ASBL. En effet, je voulais être indépendante et avoir la liberté de faire grandir une entreprise dont je serais la seule maître à bord. Mon rêve s’est réalisé. »
Aimez-vous votre travail ?
« Bien sûr. Même si je n’en donne parfois pas l’impression, j’adore ce que je fais. Je ne me vois pas partir travailler dans le secteur privé . J’ai toujours évolué dans le service public et j’ai besoin de me rendre utile et de répondre à l’intérêt général. Tout n’est pas toujours rose mais j’essaie vraiment de faire de mon mieux, j’ai un très grand sens du service public. »
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Que pensez-vous de votre salaire ?
« J’estime que je suis bien rémunérée mais je m’investis à 100% dans mon travail. Je ne compte pas mes heures de travail et il n’y a pas de véritable frontière entre ma vie privée et ma vie professionnelle. Je me demande parfois jusqu’à quand je tiendrai à une telle cadence mais, si j’arrête de travailler maintenant, aurais-je suffisamment apporté à la société par rapport au salaire qui m’est octroyé ? »
Changeriez-vous de travail pour un salaire plus élevé ?
« Pas à n’importe quel prix. Je pourrais changer de travail pour évoluer dans une structure au sein de laquelle je suis encadrée et où je sais ce que l’on attend de moi, mais cela me semble difficile à trouver. En réfléchissant, je me dis que, non, je ne souhaite pas aller voir ailleurs pour mieux gagner ma vie. »
Combien d’heures travaillez-vous par semaine ?
« Je n’ai pas d’horaires fixes et commence ma journée vers 09h00. Je travaille non-stop jusqu’à 18h00 et ne vois pas les heures passer. Enfin, j’ouvre encore mon ordinateur le soir à la maison après les 50 minutes de trajets pour rentrer chez moi. Mes soirées commencent généralement vers 20h00-21h00. Il m’arrive également de travailler le week-end, mais j’essaie de ne plus le faire car j’ai remarqué que j’étais moins efficace le week-end. »
Epargnez-vous ?
« Non, mais c’est entièrement de ma faute (rires). Je suis une épicurienne, j’aime profiter de la vie et je suis passionnée par le trail, ce qui nécessite des déplacements relativement coûteux. J’aide également mon frère et ma sœur financièrement donc il m’est difficile de faire des économies. Certes, je vis très bien mais je n’ai pas pour autant l’impression de dilapider mon argent. Je subviens aux besoins des personnes qui me sont chères et c’est le plus important à mes yeux.
Pensez-vous à votre pension ?
« Pas du tout mais, comme je me suis séparée, j’ai tout de même pris une assurance pension pour l’avantage fiscal que celle-ci procure. En revanche, je ne suis pas angoissée à l’idée de savoir ce que je ferai de mes vieux jours. Je suis débrouillarde et trouve toujours un moyen de m’en sortir. Je suis capable de me relever sans aucun problème. »
EXTRA : Combien votre patron paie-t-il pour votre pension ?
Quelles sont vos plus grosses dépenses ?
« Le panier de la ménagère. Quand on veut manger sainement, acheter des produis bio et dîner de temps en temps au restaurant, cela coûte relativement cher. La nourriture et le bien-être génèrent des dépenses non négligeables. Heureusement pour moi, je ne suis pas 'matérialiste' mais je privilégie toutefois ma qualité de vie. »
À quoi détestez-vous dépenser votre argent ?
« Les voitures. Il m’est arrivé de casser ma tirelire pour acquérir un bolide mais je ne le ferai plus. Piloter une grosse voiture super équipée est une chose, l’aspect financier en est une autre. Selon moi, les voitures sont hors de prix et il s’agit d’un véritable gouffre financier. »
Quelles dépenses vous procurent le plus de plaisir ?
« Lorsque que je peux apporter quelque chose à mon entourage, j’ai le sentiment d’avoir travaillé dur pour que mes proches puissent en profiter. Si je ne devais pas tenir compte de l’aspect financier, j’aurais déjà pris ma boîte à outils pour dépanner les gens bénévolement. Je suis tout de même fière d’être arrivée là où j’en suis et pouvoir en faire profiter mon entourage est inestimable. »
Que feriez-vous si vous gagniez au Lotto ? Quels sont vos rêves ?
« Je voyagerais afin de découvrir le monde. Je ne me suis jamais offert de voyage donc ce serait le moment idéal (rires). Ensuite, je mettrais également mes proches à l’abris financièrement parlant, mais encore faut-il réellement gagner au Lotto pour pouvoir se le permettre (rires). »
Extra : Comment trouver concrètement un job qui vous convient ?
DISCLAIMER
Jobat n’est pas responsable de l’exactitude des informations données ci-dessus. Elles ont été obtenues lors d’un entretien personnel avec la personne en question. Certaines informations ne sont peut-être plus correctes ou d’actualité. Elles donnent néanmoins une idée de la rémunération qui correspond à tel travail ou telle fonction.
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