Pause déjeuner : qui fait quoi et quels en sont les avantages ?
Plus de la moitié des employés (52%) considèrent que la pause de midi est encore plus importante qu'auparavant.
« Je passe environ 20 heures par semaine au club donc je suis fort occupée par le football. Je travaille également à temps partiel afin d’avoir une situation financière un peu plus confortable. Pour ce faire, j’officie en tant qu’aide-ménagère dans une famille à raison de 12 heures par semaine.
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« Nous nous entraînons quatre jours par semaine à l'OHL Women : le lundi, mardi, jeudi et vendredi. Il y a un match samedi. J'ai donc choisi de travailler 8 heures complètes le mercredi. Le jeudi, je parviens généralement à travailler 4 heures de plus car nous arrêtons généralement l’entraînement à temps.
« En effet, c’est un peu la course le jeudi. Je dois toujours me dépêcher le jeudi. Après l'entraînement, je mange rapidement quelque chose et retourne ensuite travailler. Ce n’est pas très agréable. De plus, le travail d’aide-ménagère est un travail exigeant physiquement. Alors que les autres joueuses peuvent se reposer, je suis toujours active physiquement, ce qui est parfois pesant.
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« J'ai suivi une 7ème année de spécialisation après l’enseignement secondaire en Sécurité Intégrée. Celle-ci mène généralement à un emploi dans l’armée, la police ou la sécurité. Cela me fascine et j’ai trouvé cette formation utile pour mon avenir. Je veux tirer le meilleur parti de ma carrière de footballeuse mais je sais aussi que celle-ci se terminera rapidement, surtout dans le football féminin. »
« Après 30 ans, en tant que joueuse de Super League, vous pouvez commencer à vous réorienter vers un travail « normal ». J’espère ainsi pouvoir faire quelque chose en rapport avec mes études, à savoir un job agréable qui me procure du plaisir. »
« Je pense qu’il devrait être plus facile pour nous d’être suffisamment rémunérées en tant que footballeuses professionnelles. Si notre salaire augmente, nous n’aurons plus besoin de travailler en parallèle pour joindre les deux bouts. »
« Le salaire varie bien sûr d'une joueuse à l'autre, en fonction de sa carrière, de son CV et de son expérience. Il y a aussi des bonus – par exemple en cas de victoire, match nul, titre de champion ou victoire en coupe – mais ce n'est bien évidemment jamais une certitude. »
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« Au sein de l’OHL Women, trois joueuses travaillent en parallèle de leur carrière. La plupart du groupe (environ 24 joueuses au total, ndlr) étudie encore. Seuls quelques-unes sont des joueuses professionnelles à plein temps. Heureusement, la direction de l’OHL et notre manager Aline Zeler travaillent sur un plan visant à octroyer le statut de joueuse professionnelle à tout le monde. »
« Bien sûr. Heureusement, mon travail d'aide-ménagère me procure également de la satisfaction. Je me sens bien quand les gens sont heureux après mon dur labeur. C'est ce qui rend la combinaison de mon emploi du temps supportable pour le moment. »
« Tout le monde rêve de pouvoir faire de son passe-temps – dans mon cas, le football – son métier, n'est-ce pas ? Faire de l'exercice en plein air tous les jours avec un groupe de copines, comme à l'OHL Women, est certainement bien plus amusant. Avec l'équipe, nous avons déjà de bons résultats, nous sommes actuellement en tête de la ligue. Je continue donc à bien m'entraîner, je suis devenue beaucoup plus mature et performante, ce qui n'est pas passé inaperçu au sein du club. J'espère que mon ambition et mon rêve de devenir joueuse professionnelle deviendront bientôt réalité.
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(kv/eh)
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