Combien gagne-t-on en tant qu'ingénieur ?
Les tâches et les métiers attribués aux ingénieurs sont multiples et variés. Ceux-ci n’ont certainement pas à se plaindre en termes d’avantages extralégaux.
La société d’ingénieurs ie.net a récemment lancé une enquête sur l'impact de l'industrie 4.0, à savoir l’ensemble des nouvelles technologies et concepts au sein de l'économie de la connaissance et de la fabrication. Dans l'industrie 4.0, les produits et les machines sont interconnectés et contrôlés intelligemment. "Cela se produit non seulement dans l’entreprise mais aussi entre les entreprises et enfin entre les entreprises et les clients", explique Nancy Vercammen, directrice générale d'ie-net.
Comme son nom l'indique, '4.0' fait référence à une quatrième vague. Dans la première révolution industrielle, qui a démarré à la fin du 18ème siècle, les machines à vapeur étaient au centre de l’attention. La deuxième révolution a apporté l'électricité et la troisième a inauguré l'ère de l'informatique. Les technologies de cette troisième révolution sont désormais tellement puissantes et autonomes qu'elles entraînent une quatrième et nouvelle révolution.
Ie-net a interrogé 964 ingénieurs et 314 entreprises au sujet de l'impact de l'industrie 4.0. Il y a encore du travail à faire au niveau de la popularité du terme : 49% des ingénieurs et 55% des entreprises connaissent l'industrie 4.0. Le but de l’enquête était surtout d’en connaître les impacts sur le monde du travail.
57% des ingénieurs pensent que l'organisation dans laquelle ils travaillent va évoluer à travers l'industrie 4.0 et que cela nécessitera des formations supplémentaires et permettra d’automatiser toute une série de tâches. "Les ingénieurs sont généralement conscients de ces influences", confirme Nancy Vercammen d'ie-net. Le grand impact est encore à venir. 53% des ingénieurs connaissent actuellement un impact limité en matière d'industrie 4.0.
Observation intéressante : près de deux ingénieurs interrogés sur trois considèrent l'industrie 4.0 comme une opportunité. Plus de 30% la voient à la fois comme une opportunité et une menace mais presque personne ne la perçoit comme une menace.
Une des conclusions de l’étude est que les compétences les plus importantes aujourd'hui ne sont probablement pas celles de demain. Les caractéristiques actuelles des ingénieurs sont : la connaissance des outils de données (51%), les connaissances informatiques (50%), l'analyse des données (48%) et les connaissances en matière de fabrication (42%).
Néanmoins, l'ingénieur voit également que certaines compétences sont importantes dans le contexte de l'industrie 4.0. Tel est le cas de la capacité à résoudre des problèmes (55%), des compétences multidisciplinaires (51%), de la gestion de la complexité (48%) et de la volonté de changement (47%). Ils réalisent qu’ils doivent plus s’investir dans ces domaines. "Une très grande différence", affirme Nancy Vercammen. Les ingénieurs indiquent également que, pour un ingénieur managérial, les compétences techniques ne sont pas plus importantes que les soft skills.
La différence entre les compétences disponibles et les attentes est soulignée lorsque l'on analyse quelles compétences sont importantes pour un ingénieur à l'ère de l'industrie 4.0. Cela implique le travail en interne ou en externe dans un environnement ouvert à l'innovation (52%), la créativité (51%), la capacité de résolution de problèmes (47%) et les connaissances informatiques (45%).
L'évolution autour de l'industrie 4.0 crée de nouveaux domaines de connaissances pour les ingénieurs. Avec le cloud computing (58%) ou l'Internet des objets (53%), une (petite) majorité des ingénieurs a déjà de l'expérience. Dans des domaines tels que les robots autonomes (26%) et la réalité augmentée et virtuelle (32%), c'est beaucoup moins le cas. "Il semble y avoir un grand besoin de formation. Ce besoin est assez important ", conclut Nancy Vercammen.
91% des entreprises considèrent la formation ou la formation continue comme un moyen ou une solution pour mieux préparer les ingénieurs à l'industrie 4.0. Seul 23% des entreprises pensent que suffisamment de programmes de formation sont déjà proposés.
Près des trois quarts des répondants trouvent qu'il y a un besoin de plus d'ingénieurs en politique en vue de la révolution numérique.
Pourtant, 82% des entreprises déclarent avoir déjà envisagé de quitter la Belgique pour un autre pays plus avancé en matière d'industrie 4.0 et de numérisation. Pour 5% d’entre elles, cela aurait abouti à un déménagement définitif.
(eh/jy) - Photo: dvo.be
26 décembre 2017Les tâches et les métiers attribués aux ingénieurs sont multiples et variés. Ceux-ci n’ont certainement pas à se plaindre en termes d’avantages extralégaux.
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