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De plus en plus de personnes démissionnent à cause du coût de la vie

Démissionner ou ne pas démissionner ?

La crise est derrière nous et nous avons gardé notre emploi. Oui, mais « on » a trop joué à l’élastique ! Des envies d’ailleurs nous tiraillent. Mais est-ce le bon moment ? Partir ou ne pas partir ? 7 questions à se poser…avant
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L’économie peut rebondir, ce n’est pas forcément cela qui va nous remonter le moral. On doit en faire plus pour le même salaire, voire pour gagner moins. Parfois on perd même notre bonus. Rester et en avoir vu partir autour de nous devrait suffire aux yeux du patron pour nous rendre heureux. Et quoi encore ?

Forbes a interviewé des recruteurs. Ils sont conscients de notre lassitude et de nos frustrations, c’est déjà une bonne chose. Le coup de l’élastique nous épuise, normal qu’on ait envie d’aller voir ailleurs. Oui, mais à un moment si précaire, est-ce bien raisonnable ?

Partir, c’est aller vers l’inconnu. Car la situation a été si loin pour certains qu’ils se sentiraient même prêts à faire le grand pas vers le vide, sans nouveau job en vue.

Prêt, partez ?

Alors, est-on prêt à supporter l’attente, affronter l’inconnu, accepter de grossir les rangs des chômeurs… on non ? Avant de décider de quitter le confort de son emploi et de remettre son préavis, peut-être une dernière réflexion s’impose ? Forbes nous invite à répondre à sa check-list : en toute honnêteté, bien sûr, puisque c’est de nous dont on parle, et c’est à nous qu’on répond. Autant ne pas nous mentir…

  1. Qu’est ce qui me frustre dans ma fonction actuelle ?
    Pointer l’élément bloquant, c’est déjà le résoudre. Kimberly Bishop, recruteur et responsable d’une société de management à New York nous encourage à creuser le sujet : « Qu’est-ce qui ne va pas au juste : les collègues, le patron, le contexte de travail ou le job lui-même ? » Comprendre votre frustration vous donnera l’objectivité nécessaire. Il se peut que vous deviez juste vous aérer, changer de département ou de projet. Si vous jugez que vous êtes dans le mauvais secteur ou si le rythme de travail vous hérisse, alors oui, l’heure de la sortie a sans doute sonné.

  2. Maltraitance ou simple irritation ?
    « Soyez honnête avec vous-même »,, conseille Bradford Agry, fondateur de CareerTeam Partners, société new-yorkaise de gestion des carrières. Est-ce vraiment si grave ? C’est votre manager qui a des propos abusifs ? Alors il est temps de consulter les RH. Etes-vous plus irrité que maltraité ? Alors, pourquoi ne pas commencer à regarder ailleurs tout en continuant à collaborer, et voir comment cela tourne ?

  3. Ai-je vraiment épuisé toutes mes cartes ?
    Votre situation reste gérable ? Imaginez comment vous pourriez l’améliorer. Soyez à nouveau positif et testez de nouvelles choses : une autre gestion du temps ou de nouvelles habitudes de travail ou communiquer autrement avec votre responsable. Un changement d’horaire ou réduire un rien votre charge de travail peut déjà faire beaucoup.

  4. Quelles sont mes ambitions profondes ?
    On fait souvent l’erreur de changer pour changer. Mais que veut-on réellement ? Et comment y arriver ? Ce sont des questions essentielles et la recherche d’un nouveau joh l’opportunité rêvée pour y répondre. Tout aussi vital ; fixer ses priorités. Retourner à l’école par exemple, ne vous offrira pas l’horaire variable que vous désirez. Démarrer une nouvelle activité peut signifier une chute de revenus ou recommencer en bas de l’échelle.

  5. Mon planning est-il réaliste ?
    Où est l’important ? Dans le titre et le logo de l’entreprise de rêve que vous rejoignez ? Ou dans l’évolution de votre talent et de votre expérience ? Rester objectif et réaliste vous évitera bien des désillusions ; car si vous vous voyez bien chez Google, Apple ou Microsoft, avez-vous quelque chose à leur offrir maintenant ou vous faut-il remettre à plus tard pour vous former par exemple ?

  6. Sagesse financière
    Susan Hirshman s’occupe de planning financier. Il y a quelques années, elle conseillait d’épargner pour 6 mois de dépenses. Maintenant, on devrait pouvoir en couvrir 8 à 12. « Si c’est vous qui donnez votre préavis, vous n’aurez pas droit au chômage », prévient-elle. Tout est à prendre en compte : prêt hypothécaire, carte de crédit, transports, alimentation, dépenses imprévues, réparations diverses, mais aussi assurances, y compris celles qui étaient payées par l’employeur... Dernier petit conseil avisé d’Agry : « maximiser l’argent » en jetant un coup d’œil au calendrier avant de quitter. Le temps d’empocher son bonus de fin d’année ou ses congés payés...

  7. Ai-je le support de mes proches ?
    Changer de job va affecter votre famille, vous risquez de leur imposer votre manque temporaire de structure, votre plan de réduction des frais et leur faire subir vos états d’âme dus à l’isolement. Autant qu’ils soient prévenus, non ?

Source : Forbes    

(sc)    

18 novembre 2010

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