Comment gérer positivement un licenciement ?
Une séparation est synonyme de souffrance, tout comme un licenciement par un employeur. Il n’est toutefois pas nécessaire de passer par des montagnes russes émotionnelles…
Il est possible de personnaliser votre travail de différentes manières. Soit vous en définissez le contenu (jobcrafting), soit vous décidez par vous-même de vos conditions de travail (heure de début et de fin, situation du lieu de travail), soit vous négociez votre salaire via un plan cafétéria. "Ce livre n'est pas un plaidoyer unilatéral de la personnalisation du travail. Son but est d'offrir un certain nombre de repères afin de s’y retrouver dans une thématique relativement complexe", explique Frank Vander Sijpe. Cela inclut également, sur base de recherches étayées, l'élimination d'un certain nombre de mythes persistants.
Beaucoup de choses ont été dites et écrites sur les générations X, Y et Z au cours des dernières années. Les membres de ces générations seraient très différents les uns des autres. Les 'X' sont par exemple des personnes qui agissent et passent à l’action, les 'Y' sont sûrs d'eux et orientés vers la performance et enfin les 'Z' vivent online et ne sont pas habitués à l'autorité. "Tout cela n’est que du marketing", explique Frank Vander Sijpe. "Des études ont montré que les différences individuelles entre les membres d’une même génération étaient plus grandes que celles entre les générations", explique-t-il.
Ce qui a un impact sur les générations, c'est surtout le contexte dans lequel ses membres grandissent et travaillent. "Prenons l’exemple des années 1980 : le travail à domicile n'existait pas parce que la technologie n'était pas encore prête. Il n'y avait pas encore de connexions Internet ni de smartphones, ce qui rendait les contacts moins faciles."
De manière générale, les gens doivent toujours être heureux, et ce même au travail. "Je suis les propos du célèbre psychiatre Dirk De Wachter. Ce dernier juge que beaucoup glorifient le bonheur comme le but suprême de nos vies", affirme Frank Vander Sijpe. "J'ai même vu des entreprises nommer un 'Chief Happiness Officer' afin de maintenir le bonheur de leurs employés à un certain niveau. Rendre ses travailleurs plus heureux est difficile. Vous ne pouvez tout simplement pas éviter que les gens soient malheureux. Cela peut provenir tant de leur situation privée que professionnelle", poursuit-il. En tant qu'employeur, tout ce que vous pouvez faire est de garantir des conditions de travail optimales adaptées à chaque individu.
De plus, d’autres facteurs entrent également en compte. "Parfois, vous avez besoin d'un sentiment d'insatisfaction ou de mécontentement pour prendre des décisions importantes et nécessaires. Ensuite, être insatisfait ou malheureux ne veut pas dire le même chose. Les gens qui sont coincés dans leur travail peuvent sembler satisfaits d’une telle situation mais, en réalité, ils ne sont pas heureux. Ils ont souvent tendance à se dire que leur travail est une source de revenus mais cela ne les rend pas épanouis."
"Comme si les gens ne cherchaient plus la sécurité… Le Belge moyen ne pratique certainement pas le job hopping et ne devient pas freelance du jour au lendemain. Cet état d’esprit joue énormément en Belgique", explique-t-il. "90% des salariés belges ont un contrat de travail à durée indéterminée. De nos jours, ils considèrent un contrat permanent comme une norme.
Il est vrai que le nombre de travailleurs indépendants augmente d’année en année mais il s’agit surtout d’indépendants complémentaires qui souhaitent arrondir leurs fins de mois en plus de leur emploi principal régulier et stable."
Un autre mythe figurant dans l’ouvrage est celui de quitter une structure existante. "Vous entendez à gauche et à droite que la structure n'est plus nécessaire sur un lieu travail. Sachez que les gens ont encore besoin de structure dans leur travail mais, en même temps, vous devez les laisser faire des choix et avoir confiance en eux. En revanche, donner plus d'autonomie n'est pas synonyme de suppression de structure."
Frank Vander Sijpe termine par un fait qui conclut parfaitement sa recherche : personnaliser le travail et donner de l'autonomie dépend d'un certain contexte. "Vous y parviendrez le mieux avec des personnes engagées qui sont intrinsèquement motivées et qui ne travaillent pas uniquement pour le salaire. Dans de tels cas, cette autonomie est bonne pour l'individu et pour l'organisation mais l'engagement et la participation sont des conditions cruciales pour y parvenir."
Lisez aussi : 5 mythes qui vous stressent
(eh) – La personnalisation du travail, Frederik Anseel, David Ducheyne, Frank Vander Sijpe, Lien Vossaert, Acco, 2017, ISBN: 9789463442244, 252 pages.
3 novembre 2021Il est possible de personnaliser votre travail de différentes manières. Soit vous en définissez le contenu (jobcrafting), soit vous décidez par vous-même de vos conditions de travail (heure de début et de fin, situation du lieu de travail), soit vous négociez votre salaire via un plan cafétéria. "Ce livre n'est pas un plaidoyer unilatéral de la personnalisation du travail. Son but est d'offrir un certain nombre de repères afin de s’y retrouver dans une thématique relativement complexe", explique Frank Vander Sijpe. Cela inclut également, sur base de recherches étayées, l'élimination d'un certain nombre de mythes persistants.
Beaucoup de choses ont été dites et écrites sur les générations X, Y et Z au cours des dernières années. Les membres de ces générations seraient très différents les uns des autres. Les 'X' sont par exemple des personnes qui agissent et passent à l’action, les 'Y' sont sûrs d'eux et orientés vers la performance et enfin les 'Z' vivent online et ne sont pas habitués à l'autorité. "Tout cela n’est que du marketing", explique Frank Vander Sijpe. "Des études ont montré que les différences individuelles entre les membres d’une même génération étaient plus grandes que celles entre les générations", explique-t-il.
Ce qui a un impact sur les générations, c'est surtout le contexte dans lequel ses membres grandissent et travaillent. "Prenons l’exemple des années 1980 : le travail à domicile n'existait pas parce que la technologie n'était pas encore prête. Il n'y avait pas encore de connexions Internet ni de smartphones, ce qui rendait les contacts moins faciles."
De manière générale, les gens doivent toujours être heureux, et ce même au travail. "Je suis les propos du célèbre psychiatre Dirk De Wachter. Ce dernier juge que beaucoup glorifient le bonheur comme le but suprême de nos vies", affirme Frank Vander Sijpe. "J'ai même vu des entreprises nommer un 'Chief Happiness Officer' afin de maintenir le bonheur de leurs employés à un certain niveau. Rendre ses travailleurs plus heureux est difficile. Vous ne pouvez tout simplement pas éviter que les gens soient malheureux. Cela peut provenir tant de leur situation privée que professionnelle", poursuit-il. En tant qu'employeur, tout ce que vous pouvez faire est de garantir des conditions de travail optimales adaptées à chaque individu.
De plus, d’autres facteurs entrent également en compte. "Parfois, vous avez besoin d'un sentiment d'insatisfaction ou de mécontentement pour prendre des décisions importantes et nécessaires. Ensuite, être insatisfait ou malheureux ne veut pas dire le même chose. Les gens qui sont coincés dans leur travail peuvent sembler satisfaits d’une telle situation mais, en réalité, ils ne sont pas heureux. Ils ont souvent tendance à se dire que leur travail est une source de revenus mais cela ne les rend pas épanouis."
"Comme si les gens ne cherchaient plus la sécurité… Le Belge moyen ne pratique certainement pas le job hopping et ne devient pas freelance du jour au lendemain. Cet état d’esprit joue énormément en Belgique", explique-t-il. "90% des salariés belges ont un contrat de travail à durée indéterminée. De nos jours, ils considèrent un contrat permanent comme une norme.
Il est vrai que le nombre de travailleurs indépendants augmente d’année en année mais il s’agit surtout d’indépendants complémentaires qui souhaitent arrondir leurs fins de mois en plus de leur emploi principal régulier et stable."
Un autre mythe figurant dans l’ouvrage est celui de quitter une structure existante. "Vous entendez à gauche et à droite que la structure n'est plus nécessaire sur un lieu travail. Sachez que les gens ont encore besoin de structure dans leur travail mais, en même temps, vous devez les laisser faire des choix et avoir confiance en eux. En revanche, donner plus d'autonomie n'est pas synonyme de suppression de structure."
Frank Vander Sijpe termine par un fait qui conclut parfaitement sa recherche : personnaliser le travail et donner de l'autonomie dépend d'un certain contexte. "Vous y parviendrez le mieux avec des personnes engagées qui sont intrinsèquement motivées et qui ne travaillent pas uniquement pour le salaire. Dans de tels cas, cette autonomie est bonne pour l'individu et pour l'organisation mais l'engagement et la participation sont des conditions cruciales pour y parvenir."
Lisez aussi : 5 mythes qui vous stressent
(eh) – La personnalisation du travail, Frederik Anseel, David Ducheyne, Frank Vander Sijpe, Lien Vossaert, Acco, 2017, ISBN: 9789463442244, 252 pages.
3 novembre 2021Une séparation est synonyme de souffrance, tout comme un licenciement par un employeur. Il n’est toutefois pas nécessaire de passer par des montagnes russes émotionnelles…
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