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Herman Konings : Après le social networking, la tendance est au social notworking. Et ce n’est pas l’ancienne, mais la jeune génération qui réclame des moments déconnectés. Ils souhaitent aujourd’hui des vendredis après-midi sans téléphones ni ordinateurs, et pouvoir communiquer de manière ‘analogique’ (réelle) avec les autres. Aller boire un verre, loin du numérique. Et à cinq heures, quand la journée est terminée, raconter sur Twitter combien c’était amusant.
Les jeunes sont en permanence confrontés à pléthore de données et d’informations. Le nombre de travailleurs dans le domaine du service ou du savoir a augmenté de 50% en à peine 25 ans. Regardez également le boom des inscriptions à l’université. Les jeunes trouvent la technologie pratique, puisqu’elle leur permet de travailler plus efficacement. Mais parfois l’accumulation de bits et des octets atteint un point de non-retour. La forte croissance du numérique les a conduit à rechercher plus que de la simple communication virtuelle.
La tendance à la déconnexion vient des pays anglo-saxons (Etats-Unis, Canada et Royaume-Uni). En Belgique, cette culture de la pause n’est encore pas très visible, mais on en constate déjà quelques germes. La façon dont nos bureaux sont conçus est déjà assez ouverte et flexible, et elle permet rencontres et échanges. Cette tendance ne fera que s’amplifier en 2012.
C’est simple. Il s’agit de la première loi de l’économie : ce qui est rare est précieux. Le trop de technologie crée un sentiment d’isolement qui rend les gens avides de contact réel.
Absolument. Par exemple, en réaction à la mondialisation, les services locaux sont plus importants avec les magasins de proximité ou les produits du terroir. (…) Et on constate également le succès des clubs de couture, de l’artisanat urbain...
Qu’il n’y ait pas de malentendu : les jeunes ne veulent pas perdre l’outil de travail numérique. Il serait trop difficile de faire marche arrière. Mais ils doivent suivre les évolutions technologiques toujours plus vite, toujours mieux et de façon optimale. Avec ces changements permanents, nous avons parfois besoin d’appuyer sur le bouton pause. Si vous laissez les gens choisir entre sexe virtuel et sexe réel, ils choisissent toujours le deuxième. Même chose entre une conversation sur Facebook et un bon coup de téléphone analogique.
Les RH découvrent peu à peu ce besoin. Mais cela reste limité. Des entreprises commencent à organiser des moments de social notworking, quelques heures par semaine pour échanger ‘analogiquement’ les uns avec les autres. Ce besoin est évident. Le chef moderne n’est plus sur son trône : il doit parler à ses employés. Même sur Twitter. Mais les décideurs sont encore majoritairement des quarantenaires et plus, et ont souvent une relation amour/haine avec les réseaux sociaux.
(mr) - Photo : Simon Wardenier
Sub Rosa, le livre de Herman Konings, éditions Lannoo.
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