Salaire, ambiance ou sécurité : pour quelles raisons travaillez-vous ?
Plusieurs critères expliquent pourquoi une personne souhaite travailler au sein d’une organisation.
Depuis l'introduction du statut unique entre les ouvriers et les employés il y a plus de quatre ans, la période d'essai n'existe plus. "Cette mesure a principalement joué un rôle auprès des intérimaires", explique Jos Verdonck, employée du bureau de sélection Verdonck. "De nombreuses entreprises se sont senties obligées de faire appel à des agences d’intérim pour pouvoir recruter de manière plus flexible."
Le raccourcissement (supplémentaire) du délai de préavis doit aider à compenser la suppression de la période d’essai. Voici un aperçu des nouveaux délais de préavis appliqués : pendant les 3 premiers mois du contrat de travail, l'employeur doit respecter un délai de préavis d’une semaine. Auparavant, il était question de deux semaines. Si un employé quitte l’entreprise dans les 3 mois, le préavis est également d'une semaine.
La nouvelle mesure découle de la 'loi de relance' qui prévoit des délais de préavis plus courts au cours des cinq premiers mois de toute collaboration. Pour ceux qui travaillent entre trois et six mois chez un employeur, le délai de préavis est de trois à cinq semaines. Un salarié qui démissionne au cours de cette période doit prester un préavis de deux semaines.
Ancienneté | <1 mois | <2 mois | <3 mois | <4 mois | <5 mois | <6 mois |
---|---|---|---|---|---|---|
Délai de préavis avant 2018 | 2 semaines | 2 semaines | 2 semaines | 4 semaines | 4 semaines | 4 semaines |
Délai de préavis à partir de 2018 | 1 semaine | 1 semaine | 1 semaine | 3 semaines | 4 semaines | 5 semaines |
Ces délais de préavis s'applique aux ouvriers et aux employés. Il semblerait que les travailleurs soient moins bien protégés avec ce raccourcissement des délais de préavis mais, dans la pratique, cela ne pose pas trop de problèmes. "Dans la plupart des cas, c'est l'employé qui part", poursuit Jos Verdonck. "De nos jours, le marché de l’emploi fait face à des pénuries et il y a souvent trop peu de candidats par rapport au nombre de postes vacants."
Les employeurs voient dans le raccourcissement des délais de préavis une incitation à prendre un peu plus de risque lors du recrutement. Selon un récent sondage de la société de ressources humaines Acerta, ils sont moins enclins à recruter un profil strictement identique à celui recherché à la base. De fait, environ la moitié des employeurs indiquent que, suite au raccourcissement du délai de préavis, ils sont plus enclins à recruter sur la base de compétences comportementales et de possibilités d'apprentissage que sur des compétences déjà acquises et maîtrisées.
"Les employeurs sont en faveur de tels délais et, s'ils pouvaient choisir eux-mêmes, ils préféreraient appliquer de telles mesures plus de trois mois après la signature du contrat", explique Dirk Wijns, directeur d'Acerta Consult qui souligne que le contrat de travail est un engagement allant dans les deux sens. "Aucune des parties ne signe en vue d'un échec de la collaboration. S’il en est ainsi, les employeurs veulent pouvoir y mettre fin le plus rapidement possible."
Néanmoins, il existe des objections au raccourcissement du délai de préavis. "En théorie, ce raccourcissement est une bonne chose. Les entreprises seront en effet moins enclines à recruter en permanence. Mais il y a aussi un danger : il peut arriver qu'elles attirent des personnes ne répondant pas pleinement à leurs exigences. Et c'est dommage", déclare Jos Verdonck."
Selon Jos Verdonck, on recrute parfois de manière erronée. "Très souvent, c'est l'employé lui-même qui décide de partir. Cela résulte souvent d'un processus de recrutement précipité. Il n’y a presque aucun screening car le nombre de candidats est limité. Une sélection plus pointilleuse permettrait aux deux parties de mieux estimer les chances de succès d’une collaboration et de découvrir le potentiel des candidats", conclut-il.
Jos Verdonck reconnaît un besoin de flexibilité sur le marché du travail. "La flexibilité réside souvent principalement dans la rotation des tâches et non dans le passage d’un emploi à l’autre. Les employeurs doivent être en mesure de s’assurer que leurs travailleurs puissent effectuer un travail différent dans le cadre de leur contrat existant. L'avenir réside dans la réponse aux opportunités de l'employeur et le fait de grandir au sein de l’entreprise."
(eh/ll)
7 août 2018Depuis l'introduction du statut unique entre les ouvriers et les employés il y a plus de quatre ans, la période d'essai n'existe plus. "Cette mesure a principalement joué un rôle auprès des intérimaires", explique Jos Verdonck, employée du bureau de sélection Verdonck. "De nombreuses entreprises se sont senties obligées de faire appel à des agences d’intérim pour pouvoir recruter de manière plus flexible."
Le raccourcissement (supplémentaire) du délai de préavis doit aider à compenser la suppression de la période d’essai. Voici un aperçu des nouveaux délais de préavis appliqués : pendant les 3 premiers mois du contrat de travail, l'employeur doit respecter un délai de préavis d’une semaine. Auparavant, il était question de deux semaines. Si un employé quitte l’entreprise dans les 3 mois, le préavis est également d'une semaine.
La nouvelle mesure découle de la 'loi de relance' qui prévoit des délais de préavis plus courts au cours des cinq premiers mois de toute collaboration. Pour ceux qui travaillent entre trois et six mois chez un employeur, le délai de préavis est de trois à cinq semaines. Un salarié qui démissionne au cours de cette période doit prester un préavis de deux semaines.
Ancienneté | <1 mois | <2 mois | <3 mois | <4 mois | <5 mois | <6 mois |
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Délai de préavis avant 2018 | 2 semaines | 2 semaines | 2 semaines | 4 semaines | 4 semaines | 4 semaines |
Délai de préavis à partir de 2018 | 1 semaine | 1 semaine | 1 semaine | 3 semaines | 4 semaines | 5 semaines |
Ces délais de préavis s'applique aux ouvriers et aux employés. Il semblerait que les travailleurs soient moins bien protégés avec ce raccourcissement des délais de préavis mais, dans la pratique, cela ne pose pas trop de problèmes. "Dans la plupart des cas, c'est l'employé qui part", poursuit Jos Verdonck. "De nos jours, le marché de l’emploi fait face à des pénuries et il y a souvent trop peu de candidats par rapport au nombre de postes vacants."
Les employeurs voient dans le raccourcissement des délais de préavis une incitation à prendre un peu plus de risque lors du recrutement. Selon un récent sondage de la société de ressources humaines Acerta, ils sont moins enclins à recruter un profil strictement identique à celui recherché à la base. De fait, environ la moitié des employeurs indiquent que, suite au raccourcissement du délai de préavis, ils sont plus enclins à recruter sur la base de compétences comportementales et de possibilités d'apprentissage que sur des compétences déjà acquises et maîtrisées.
"Les employeurs sont en faveur de tels délais et, s'ils pouvaient choisir eux-mêmes, ils préféreraient appliquer de telles mesures plus de trois mois après la signature du contrat", explique Dirk Wijns, directeur d'Acerta Consult qui souligne que le contrat de travail est un engagement allant dans les deux sens. "Aucune des parties ne signe en vue d'un échec de la collaboration. S’il en est ainsi, les employeurs veulent pouvoir y mettre fin le plus rapidement possible."
Néanmoins, il existe des objections au raccourcissement du délai de préavis. "En théorie, ce raccourcissement est une bonne chose. Les entreprises seront en effet moins enclines à recruter en permanence. Mais il y a aussi un danger : il peut arriver qu'elles attirent des personnes ne répondant pas pleinement à leurs exigences. Et c'est dommage", déclare Jos Verdonck."
Selon Jos Verdonck, on recrute parfois de manière erronée. "Très souvent, c'est l'employé lui-même qui décide de partir. Cela résulte souvent d'un processus de recrutement précipité. Il n’y a presque aucun screening car le nombre de candidats est limité. Une sélection plus pointilleuse permettrait aux deux parties de mieux estimer les chances de succès d’une collaboration et de découvrir le potentiel des candidats", conclut-il.
Jos Verdonck reconnaît un besoin de flexibilité sur le marché du travail. "La flexibilité réside souvent principalement dans la rotation des tâches et non dans le passage d’un emploi à l’autre. Les employeurs doivent être en mesure de s’assurer que leurs travailleurs puissent effectuer un travail différent dans le cadre de leur contrat existant. L'avenir réside dans la réponse aux opportunités de l'employeur et le fait de grandir au sein de l’entreprise."
(eh/ll)
7 août 2018Plusieurs critères expliquent pourquoi une personne souhaite travailler au sein d’une organisation.
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