La Britannique Abbie McGann, responsable du recrutement, a organisé un sondage sur les smileys professionnels via LinkedIn. "J’utilise très souvent les émoticônes mais je me demande si les clients pensent que je suis enfantine, peu professionnelle et/ou un peu bizarre en agissant de la sorte".
Sur plus de trois mille répondants à son sondage, près des trois quarts pensaient que les smileys pouvaient parfaitement être utilisés lors de la rédaction d’e-mails. Environ 10% des personnes interrogées ne voyaient pas de telles pratiques d’un bon œil et 18% pensaient que l’utilisation d’émoticônes dépendait d’une situation à l’autre.
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Les deux experts de l’étiquette professionnelle contactés par Jobat expriment leurs réserves. "Les émoticônes sont principalement utilisées dans les SMS (privés)", explique Brigitte Balfoort de l’entrerise 'De Etiquetterie'. "Dans un contexte commercial, vous ne savez jamais qui verra votre message, raison pour laquelle vous devez vous méfier des émojis dans vos e-mails", suggère-t-elle. "Si vous connaissez votre destinataire, vous pouvez placer un smiley par-ci par-là mais ne dépassez pas plus de trois émoticônes par e-mail. N'oubliez pas non plus que les e-mails ont un poids légal et remplacent les lettres d'antan".
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Lilian Woltering, de l’entreprise Woltering Consultancy préfère également ne pas voir d'émoticônes dans les e-mails professionnels. "Pas seulement parce que ce n'est pas pragmatique, mais aussi parce qu'elles peuvent être mal interprétées". Celle-ci voit toutefois une exception pour les e-mails informels de collègues ou de clients que vous connaissez très bien. "Il est préférable d’opter un smiley souriant ou un clin d’œil et d’éviter les palmiers ou les verres de bière", conclut-elle.
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(wv/eh)
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