Les techniciens peuvent s’attendre à une augmentation de salaire
Le salaire de base des employés belges actifs dans le secteur technologique a augmenté de 0,9% en moyenne cette année.
Pour un outsider, cela ressemblait à une success-story. Annelies a travaillé comme consultante en recrutement chez Accent. "J'ai gravi les échelons pour finalement devenir Senior Office Manager. En 2010, nous avons ouvert un nouveau bureau à Bruges. Celui-ci mettait l'accent sur le recrutement au sein du secteur alimentaire. L'entreprise a fortement progressé et je trouvais cela fantastique.
Je me suis dit que j'allais tenter de placer le bureau de Bruges à la deuxième place du classement des bureaux les plus importants du groupe Accent. A un certain moment, il s'est retrouvé premier", poursuit-elle.
Ce qui semblait le comble du bonheur s'avéra tout le contraire. "Quand j'ai été mise à l'honneur pour le succès commercial du groupe, je me suis sentie malheureuse. Je me suis dit 'et maintenant, que va-t-il se passer ?' ", se souvient-elle. "J'ai également souffert de maux divers tels des douleurs à l'estomac et des migraines. J'étais terriblement fatiguée. Quand je rentrais chez moi, je m'effondrais dans le canapé après le dîner et m'endormais directement. Je n'avais plus aucune énergie en moi."
Cela a été de mal en pis. "Je m'en souviens encore très bien. Le 20 septembre à 16 heures, je suis allé voir un client, mais je n'étais plus capable de revenir au bureau par la suite." Annelies décida d'aller chez le médecin. "J'y suis resté une heure et demi. Il a vite remarqué que quelque chose n'allait pas. De mon côté, je n'avais rien vu venir. J'ai demandé qu'il me prescrive une pilule pour arrêter de me torturer l'esprit. Je pensais simplement que cela provenait de la pression au bureau et de mes responsabilités professionnelles. C'était bien plus que cela."
Au début, c'est relativement étrange de se dire que l'on est victime d'un burn-out. Les symptômes étaient pourtant clairs. "Outre la fatigue extrême et le manque de joie de vivre, j'étais aussi extrêmement irritable. Parfois, je pleurais dans ma voiture ou sur le chemin du retour du bureau. Mon mari pensais que j'étais au téléphone dans mon véhicule mais, en réalité, j'étais en train de pleurer. Je peux désormais vous le confirmer, cette situation n'était plus tenable."
Le médecin a ordonné à Annelies de rester chez elle. Les deux semaines initialement prévues se sont finalement transformées en plus de deux mois. "Mes collègues et la direction d'Accent ont été très corrects. J'ai trouvé cela admirable. Le directeur des ressources humaines est venu chez moi, mon manager m'a offert la possibilité de me faire aider par un coach. Ils ont fait preuve de beaucoup de flexibilité. Mon burn-out n'a absolument rien à voir avec Accent. J'avais des objectifs à atteindre mais c'est le cas de tout le monde. Je voulais toujours en faire plus. Nous recevions des outils supplémentaires pour mieux servir nos clients, j'en étais ravie. Pour moi, le challenge était de m'investir dans de nouveaux projets en plus de mes tâches quotidiennes, et ce même si je n'avais plus l'énergie suffisante pour le faire. Je voulais à la fois continuer à atteindre mes objectifs commerciaux tout en jouant un rôle de conseiller RH."
Depuis le mois de décembre, Annelies travaille de nouveau à nouveau temps partiel. En mars 2017, elle travaillait 3,5 jours par semaine mais le contenu de son travail a changé. "Je ne me sentais vraiment pas capable de retourner à mon bureau précédent", explique-t-elle. Aujourd'hui, elle occupe une nouvelle fonction, celle de directrice du développement des ventes. "Ce poste existait déjà et me convient parfaitement. Je n'ai plus de responsabilité finale de tout un bureau. Je coache le manager et son équipe et je les stimule afin d'obtenir de meilleurs résultats."
Annelies est, en plus de son mari et son fils de neuf ans, très reconnaissant vis-à-vis de son employeur. "Il a toujours cru en moi. Cela m'a fait énormément de bien. J'avais toujours le sentiment d'être en échec. Je me focalisais en permanence sur ce qui n'avait pas été atteint, jamais sur les choses positives ".
Récupérer d'un burn-out est un processus de longue haleine. La situation semble actuellement sous contrôle. "Il y a des jours meilleurs que d'autres. Tout revient petit à petit et j'ai désormais appris à savoir dire non. Il m'arrive encore d'avoir difficile à me concentrer. Vous savez, si vous êtes en train d'effectuer une tâche et que vous décidez d'imprimer un document, vous ne savez plus ce que vous faisiez auparavant. Le docteur m'a dit que c'était normal. La concentration est quelque chose qui revient à la dernière minute."
(eh/jy) – Source : MARK Magazine
2 mai 2017Pour un outsider, cela ressemblait à une success-story. Annelies a travaillé comme consultante en recrutement chez Accent. "J'ai gravi les échelons pour finalement devenir Senior Office Manager. En 2010, nous avons ouvert un nouveau bureau à Bruges. Celui-ci mettait l'accent sur le recrutement au sein du secteur alimentaire. L'entreprise a fortement progressé et je trouvais cela fantastique.
Je me suis dit que j'allais tenter de placer le bureau de Bruges à la deuxième place du classement des bureaux les plus importants du groupe Accent. A un certain moment, il s'est retrouvé premier", poursuit-elle.
Ce qui semblait le comble du bonheur s'avéra tout le contraire. "Quand j'ai été mise à l'honneur pour le succès commercial du groupe, je me suis sentie malheureuse. Je me suis dit 'et maintenant, que va-t-il se passer ?' ", se souvient-elle. "J'ai également souffert de maux divers tels des douleurs à l'estomac et des migraines. J'étais terriblement fatiguée. Quand je rentrais chez moi, je m'effondrais dans le canapé après le dîner et m'endormais directement. Je n'avais plus aucune énergie en moi."
Cela a été de mal en pis. "Je m'en souviens encore très bien. Le 20 septembre à 16 heures, je suis allé voir un client, mais je n'étais plus capable de revenir au bureau par la suite." Annelies décida d'aller chez le médecin. "J'y suis resté une heure et demi. Il a vite remarqué que quelque chose n'allait pas. De mon côté, je n'avais rien vu venir. J'ai demandé qu'il me prescrive une pilule pour arrêter de me torturer l'esprit. Je pensais simplement que cela provenait de la pression au bureau et de mes responsabilités professionnelles. C'était bien plus que cela."
Au début, c'est relativement étrange de se dire que l'on est victime d'un burn-out. Les symptômes étaient pourtant clairs. "Outre la fatigue extrême et le manque de joie de vivre, j'étais aussi extrêmement irritable. Parfois, je pleurais dans ma voiture ou sur le chemin du retour du bureau. Mon mari pensais que j'étais au téléphone dans mon véhicule mais, en réalité, j'étais en train de pleurer. Je peux désormais vous le confirmer, cette situation n'était plus tenable."
Le médecin a ordonné à Annelies de rester chez elle. Les deux semaines initialement prévues se sont finalement transformées en plus de deux mois. "Mes collègues et la direction d'Accent ont été très corrects. J'ai trouvé cela admirable. Le directeur des ressources humaines est venu chez moi, mon manager m'a offert la possibilité de me faire aider par un coach. Ils ont fait preuve de beaucoup de flexibilité. Mon burn-out n'a absolument rien à voir avec Accent. J'avais des objectifs à atteindre mais c'est le cas de tout le monde. Je voulais toujours en faire plus. Nous recevions des outils supplémentaires pour mieux servir nos clients, j'en étais ravie. Pour moi, le challenge était de m'investir dans de nouveaux projets en plus de mes tâches quotidiennes, et ce même si je n'avais plus l'énergie suffisante pour le faire. Je voulais à la fois continuer à atteindre mes objectifs commerciaux tout en jouant un rôle de conseiller RH."
Depuis le mois de décembre, Annelies travaille de nouveau à nouveau temps partiel. En mars 2017, elle travaillait 3,5 jours par semaine mais le contenu de son travail a changé. "Je ne me sentais vraiment pas capable de retourner à mon bureau précédent", explique-t-elle. Aujourd'hui, elle occupe une nouvelle fonction, celle de directrice du développement des ventes. "Ce poste existait déjà et me convient parfaitement. Je n'ai plus de responsabilité finale de tout un bureau. Je coache le manager et son équipe et je les stimule afin d'obtenir de meilleurs résultats."
Annelies est, en plus de son mari et son fils de neuf ans, très reconnaissant vis-à-vis de son employeur. "Il a toujours cru en moi. Cela m'a fait énormément de bien. J'avais toujours le sentiment d'être en échec. Je me focalisais en permanence sur ce qui n'avait pas été atteint, jamais sur les choses positives ".
Récupérer d'un burn-out est un processus de longue haleine. La situation semble actuellement sous contrôle. "Il y a des jours meilleurs que d'autres. Tout revient petit à petit et j'ai désormais appris à savoir dire non. Il m'arrive encore d'avoir difficile à me concentrer. Vous savez, si vous êtes en train d'effectuer une tâche et que vous décidez d'imprimer un document, vous ne savez plus ce que vous faisiez auparavant. Le docteur m'a dit que c'était normal. La concentration est quelque chose qui revient à la dernière minute."
(eh/jy) – Source : MARK Magazine
2 mai 2017Plus de 440.000 utilisateurs recoivent nos astuces
Le salaire de base des employés belges actifs dans le secteur technologique a augmenté de 0,9% en moyenne cette année.
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