Comment gérer des objectifs irréalistes au travail ? 5 conseils
Si votre charge de travail est trop importante pour être gérée, il est grand temps d'agir. Voici comment procéder...
Pour pouvoir terminer avec fruit leurs examens, épreuves et travaux de fin d'études, les travailleurs concernés demanderont à s'absenter du travail. Ils pourront, à cet effet, avoir recours au congé-éducation payé. Autrement dit, au droit octroyé aux travailleurs qui suivent certaines formations de s'absenter du travail avec maintien de la rémunération normale. L'employeur peut alors obtenir un remboursement du salaire payé durant le congé-éducation.
Partena, prestataire de services RH, nous rappelle l'essentiel de la réglementation et des conditions à remplir...
Tous les travailleurs n’ont pas droit au congé-éducation payé. Un travailleur occupé à temps plein dans le secteur privé peut prétendre au congé-éducation payé. Son occupation à temps plein ne doit pas s’effectuer dans le cadre d’un seul contrat de travail. Elle peut aussi s'inscrire dans le cadre d'un ou de plusieurs contrats de travail à temps partiel. Toutefois, l'employeur est tenu d'accorder uniquement un congé-éducation payé proportionnel à la durée réduite du contrat de travail.
Peuvent bénéficier du congé-éducation payé, non seulement les travailleurs occupés à temps plein dans le secteur privé, mais également les travailleurs à temps partiel suivants :
Le travailleur doit régulièrement être inscrit à une formation professionnelle reconnue ou une formation générale d'au moins 32 heures par année académique. Toutefois, il convient de s'assurer que la formation en question n'est pas exclue du droit au congé-éducation payé.
Le site du Service public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale dresse un aperçu des formations exclues.
Découvrir les formations professionnelles ouvrant le droit
Découvrir les formations générales ouvrant le droit
Le travailleur doit communiquer l'attestation originale d'inscription régulière à son employeur au plus tard pour le 31 octobre de l'année scolaire en question. En cas d'inscription tardive ou de changement d'employeur, le travailleur dispose de 15 jours calendrier pour introduire l'original de la preuve d'inscription. Dans la pratique, ce document sera souvent remis avec retard. Toutefois, l'employeur peut réduire les heures de congé-éducation payé si le travailleur ne respecte pas ces délais. Un travailleur qui a, par exemple, rendu son attestation le 1er décembre, pour une formation qui a débuté en septembre et se termine en juin (= 10 mois), ne pourra prétendre qu'à 70 % du congé-éducation payé.
L'employeur est obligé d'accorder le congé-éducation payé au travailleur qui remplit les conditions légales décrites ci-dessus. Le droit au congé-éducation payé ne peut être refusé que si le travailleur omet de communiquer à l'employeur l'original de l'attestation trimestrielle d'assiduité (= document de présence délivré par l'organisme de formation). De cette manière, l'employeur peut contrôler si le travailleur suit toujours la formation et s'il assiste régulièrement aux cours.
Le droit au congé-éducation payé n'est pas illimité. Le travailleur peut perdre définitivement le droit à ce type de congés en cas d'abandon ou d’interruption de la formation, s'il s'inscrit à une formation qu'il a déjà réussie ou s'il n'a pas obtenu le certificat d'évaluation après avoir suivi deux fois la même formation.
Le droit au congé-éducation payé sera temporairement suspendu si le travailleur a plus de 10% d'absences injustifiées aux cours effectivement donnés (suspension de 6 mois) ou en cas d'utilisation frauduleuse du congé-éducation payé (p.ex. exercer une activité en tant qu’indépendant durant le congé-éducation payé).
Le travailleur est tenu d'avertir l'employeur de l'abandon ou de l'interruption des cours. Afin d'éviter que le travailleur bénéficie à tort du droit au congé-éducation payé, l'employeur doit toujours consulter les attestations trimestrielles.
L'employeur ne peut pas mettre fin au contrat de travail, sauf pour des motifs étrangers au congé-éducation (p.ex. arriver régulièrement en retard au travail, faits de vol, …). La période de protection prend effet au moment de la délivrance de l'attestation d'inscription régulière et se termine le dernier jour de la formation. Si le motif invoqué pour le licenciement n'est pas étranger au congé-éducation payé, l'employeur est tenu de payer au travailleur une indemnité égale à la rémunération de trois mois, en plus d'une éventuelle indemnité de rupture.
Plus d'infos sur le site du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale
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