Lieu de travail
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Quelles compétences professionnelles manque-t-il (encore) à la génération Z ?

Les objets personnels au bureau ? Indispensables !

Ces petits objets personnels tels que la photo de Médor, le chien, ou le dessin de la petite dernière ne sont pas si anodins qu’on ne le pense ou que les responsables plaidant en faveur de bureaux interchangeables n’aimeraient peut-être l’entendre. Enquête…
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On peut de nos jours se demander quelles sont les chances de survie de tous ces objets familiers que l’on retrouve avec une certaine émotion sur les bureaux des collaborateurs. Sont-ils encore bien utiles alors que les espaces de travail se réduisent, s’échangent, au nom de la flexibilité, de l’écologie et de l’économie ? A quoi bon encore embarrasser des tables de bureau que l’on veut aseptisées, dépersonnalisées pour convenir à tous ceux censés y passer quelques heures de leurs journées de travail avant de laisser la place à leurs collègues…

Et bien, une enquête de Regus, fournisseur d’espaces de travail flexibles qui a le mérite de s’intéresser au sujet, nous le prouve, ces objets familiers ont encore de l’avenir devant eux. Non seulement ils sont désirés mais fort utiles à la motivation. Car sans ces gadgets personnels, les individus au travail ne se sentent tout simplement pas chez eux.

Touchez pas à mes objets personnels

Regus mène enquête dans plus de 80 pays et interroge quelque 22 000 cadres et chefs d’entreprise sur les objets fétiches des collaborateurs, ceux dont ils ne peuvent se passer au bureau.

Que nous apprend l’enquête ? Les Français placent les objets d’art en tête : ils constituent une source d’inspiration et un moyen de s’évader au quotidien, nous disent-ils. Les photos de famille arrivent en seconde position de leurs objets préférés au bureau (12 % des Français). Ensuite, les cartes de visite (8 %), les dessins des enfants (7 %) et un dictionnaire (4 %).

Les objets préférés de nos voisins du nord diffèrent un peu de ceux du sud : radio, dessins des enfants, portes bonheur ont la côte. Ensuite, arrivent aussi dans le top des objets indispensables, les photos de famille, de l’art, des cartes de visite…

Regus repertorie - et cela semble être une tendance générale - les objets religieux ou les porte-bonheur, qui ont l’avantage d’en rassurer certains ou les diplômes et les trophées qui rappellent à d’autres leurs succès passés.

Comment analyser cet attachement que certains aimeraient peut-être considérer comme désuet ?

Le collaborateur nourrit visiblement le besoin de se sentir au bureau comme chez soi, de se sentir plus proche de sa famille ou de ses animaux de compagnie. Bref, ces objets nous motivent. Alors pas de coup de balai s’il vous plait, laissez-les nous !

En plus, nous sommes entourés d’individus que nous côtoyons sans doute plus que nos proches. Mais cela ne nous autorise pas à penser que nous les connaissons si bien que cela. Ces signes nous révèlent aussi un peu d’eux-mêmes. ..

L’endroit de travail doit être un lieu où l’on se sent bien, qui nous permet de rester nous-mêmes. Qu’on se le dise !

Sources : managersonline.nl, courriercadres.com

(sc)

18 janvier 2013

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