Évitez de vous stresser avec le coronavirus, optez pour la résilience : 7 conseils
La crise du coronavirus comporte son lot de stress. Certains se soucient de leur état de santé tandis que d'autres souffrent des conséquences financières.
Imaginons une journée de travail typique. A quel rythme prenez-vous des pauses ? Vous n’en prenez guère ? Alors, selon Tony Schwartz, CEO de The Energy Project et auteur de 'Be Excellent at Anything', vous n’êtes pas sur la bonne voie. Ce dernier prétend en effet que c’est précisément en faisant moins que vous réalisez plus.
Une enquête multidisciplinaire soutient cette thèse. De celle-ci, il ressort que du « divertissement stratégique’ - comme des sessions de sport, des siestes brèves, des nuits longues, moins de temps au bureau et des congés plus fréquents - améliore vos prestations et votre santé.
Le temps est ce sur quoi nous nous basons pour avoir fini quelque chose. Lorsque notre patron nous donne plus de travail, nous investissons plus d’heures au bureau. Mais le temps est éphémère et on a souvent le sentiment qu’il nous échappe.
Il ne nous est pas possible d’augmenter le nombre d’heures dans une journée, certes, mais nous pouvons bien, selon Schwartz, augmenter notre volume d’énergie. Les physiciens considèrent l’énergie comme un réservoir nous permettant d’abattre du travail. Tout comme le temps, l’énergie est éphémère, mais contrairement au temps, il n’est pas impossible d’accroître notre volume d’énergie. Prendre plus de temps libre semble être contre nature pour la plupart d’entre nous. Ce n’en est pas moins la meilleure solution pour être plus efficace au boulot.
Dans beaucoup d’environnements de travail, ce sont encore toujours les collaborateurs qui prestent de nombreuses heures qui sont récompensés, même si ce ne sont pas systématiquement les plus productifs. Passer plus d’heures au boulot nous amène souvent à nous priver de sommeil. Et dormir trop peu agit, à son tour, sur nos prestations.
Dans une étude menée l’an passé auprès de 400 collaborateurs, des enquêteurs ont trouvé que dormir trop peu (par exemple 6 heures seulement par nuit) était un bon indicateur pour prédire un burn-out. Selon des études antérieures, il ressort qu’un manque exagéré de sommeil a la même influence sur les collaborateurs qu’un coma éthylique.
Dormir beaucoup et régulièrement est donc tout indiqué. Dans une étude de l’Université de Stanford, les enquêteurs ont découvert ceci : les prestations de joueurs de basket augmentent remarquablement lorsqu’ils ont accumulé 10 heures de sommeil. En plus, faire des petits sommes la journée aurait un effet comparable sur nos prestations. Une autre enquête nous apprend que lorsque les aiguilleurs du ciel dorment en moyenne 19 minutes en journée, ils scorent mieux en termes de vigilance et de temps de réaction.
Les vacances produisent des avantages similaires. Une étude interne menée par le bureau Ernst & Young le prouve, 10 heures de congés supplémentaires augmentent de 8% nos capacités de jugement. En outre, ceux qui partent régulièrement en vacances quitteraient remarquablement moins souvent l’entreprise.
Pouvoir récupérer après l’effort est non seulement important pour les athlètes mais cela fonctionne de toute évidence aussi sur les travailleurs. L’homme n’est pas fait pour consommer de l’énergie en continu, sans prendre de pause.
Dans les années 50, les enquêteurs William Dement et Nathaniel Kleitman ont découvert que nous dormions des cycles d’environ 90 minutes et que notre corps passait toujours du sommeil léger au sommeil profond et inversement. Ils ont appelé cela le modèle 'Basic-Rest Activity Cycle' ou BRAC. Une décennie plus tard, Kleitman a découvert que ce cycle se répétait durant nos heures d’éveil. La différence ? De jour, environ toutes les 90 minutes, nous passons graduellement d’un état d’alerte à un état de fatigue. Notre corps nous dit régulièrement de prendre une pause, mais nous nions ces signaux et nous nous bourrons de caféine, de sucre et de nos propres moyens de subsistance, entre autres pour libérer les hormones de stress, l’adrénaline, la noradrénaline et le cortisol.
Travailler par intervalle de 90 minutes semble donc être la recette idéale pour maximaliser votre productivité. Le Professeur K. Anders Ericsson et ses collègues de la Florida State University ont étudié les élites, comme les musiciens, les sportifs, les acteurs et les joueurs d’échec. Qu’en ressort-il ? Les plus performants s’exerçaient dans des sessions ininterrompues qui ne duraient pas plus de 90 minutes. Ils commencent le matin, prennent une pause entre chaque session et travaillent rarement plus de quatre heures et demi par jour.
Les employeurs devraient donc prévoir des espaces temps afin de permettre à leurs collaborateurs de faire une petite sieste, de méditer ou de se détendre tout simplement. Car la somme d’énergie que l’on peut consacrer à son travail est bien plus importante que le nombre d’heures prestées. En gérant l’énergie, les travailleurs réalisent plus en moins de temps.
(sc) - Sources : Nytimes.com
5 août 2013Imaginons une journée de travail typique. A quel rythme prenez-vous des pauses ? Vous n’en prenez guère ? Alors, selon Tony Schwartz, CEO de The Energy Project et auteur de 'Be Excellent at Anything', vous n’êtes pas sur la bonne voie. Ce dernier prétend en effet que c’est précisément en faisant moins que vous réalisez plus.
Une enquête multidisciplinaire soutient cette thèse. De celle-ci, il ressort que du « divertissement stratégique’ - comme des sessions de sport, des siestes brèves, des nuits longues, moins de temps au bureau et des congés plus fréquents - améliore vos prestations et votre santé.
Le temps est ce sur quoi nous nous basons pour avoir fini quelque chose. Lorsque notre patron nous donne plus de travail, nous investissons plus d’heures au bureau. Mais le temps est éphémère et on a souvent le sentiment qu’il nous échappe.
Il ne nous est pas possible d’augmenter le nombre d’heures dans une journée, certes, mais nous pouvons bien, selon Schwartz, augmenter notre volume d’énergie. Les physiciens considèrent l’énergie comme un réservoir nous permettant d’abattre du travail. Tout comme le temps, l’énergie est éphémère, mais contrairement au temps, il n’est pas impossible d’accroître notre volume d’énergie. Prendre plus de temps libre semble être contre nature pour la plupart d’entre nous. Ce n’en est pas moins la meilleure solution pour être plus efficace au boulot.
Dans beaucoup d’environnements de travail, ce sont encore toujours les collaborateurs qui prestent de nombreuses heures qui sont récompensés, même si ce ne sont pas systématiquement les plus productifs. Passer plus d’heures au boulot nous amène souvent à nous priver de sommeil. Et dormir trop peu agit, à son tour, sur nos prestations.
Dans une étude menée l’an passé auprès de 400 collaborateurs, des enquêteurs ont trouvé que dormir trop peu (par exemple 6 heures seulement par nuit) était un bon indicateur pour prédire un burn-out. Selon des études antérieures, il ressort qu’un manque exagéré de sommeil a la même influence sur les collaborateurs qu’un coma éthylique.
Dormir beaucoup et régulièrement est donc tout indiqué. Dans une étude de l’Université de Stanford, les enquêteurs ont découvert ceci : les prestations de joueurs de basket augmentent remarquablement lorsqu’ils ont accumulé 10 heures de sommeil. En plus, faire des petits sommes la journée aurait un effet comparable sur nos prestations. Une autre enquête nous apprend que lorsque les aiguilleurs du ciel dorment en moyenne 19 minutes en journée, ils scorent mieux en termes de vigilance et de temps de réaction.
Les vacances produisent des avantages similaires. Une étude interne menée par le bureau Ernst & Young le prouve, 10 heures de congés supplémentaires augmentent de 8% nos capacités de jugement. En outre, ceux qui partent régulièrement en vacances quitteraient remarquablement moins souvent l’entreprise.
Pouvoir récupérer après l’effort est non seulement important pour les athlètes mais cela fonctionne de toute évidence aussi sur les travailleurs. L’homme n’est pas fait pour consommer de l’énergie en continu, sans prendre de pause.
Dans les années 50, les enquêteurs William Dement et Nathaniel Kleitman ont découvert que nous dormions des cycles d’environ 90 minutes et que notre corps passait toujours du sommeil léger au sommeil profond et inversement. Ils ont appelé cela le modèle 'Basic-Rest Activity Cycle' ou BRAC. Une décennie plus tard, Kleitman a découvert que ce cycle se répétait durant nos heures d’éveil. La différence ? De jour, environ toutes les 90 minutes, nous passons graduellement d’un état d’alerte à un état de fatigue. Notre corps nous dit régulièrement de prendre une pause, mais nous nions ces signaux et nous nous bourrons de caféine, de sucre et de nos propres moyens de subsistance, entre autres pour libérer les hormones de stress, l’adrénaline, la noradrénaline et le cortisol.
Travailler par intervalle de 90 minutes semble donc être la recette idéale pour maximaliser votre productivité. Le Professeur K. Anders Ericsson et ses collègues de la Florida State University ont étudié les élites, comme les musiciens, les sportifs, les acteurs et les joueurs d’échec. Qu’en ressort-il ? Les plus performants s’exerçaient dans des sessions ininterrompues qui ne duraient pas plus de 90 minutes. Ils commencent le matin, prennent une pause entre chaque session et travaillent rarement plus de quatre heures et demi par jour.
Les employeurs devraient donc prévoir des espaces temps afin de permettre à leurs collaborateurs de faire une petite sieste, de méditer ou de se détendre tout simplement. Car la somme d’énergie que l’on peut consacrer à son travail est bien plus importante que le nombre d’heures prestées. En gérant l’énergie, les travailleurs réalisent plus en moins de temps.
(sc) - Sources : Nytimes.com
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La crise du coronavirus comporte son lot de stress. Certains se soucient de leur état de santé tandis que d'autres souffrent des conséquences financières.
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