Un diplôme supérieur n'est pas toujours la meilleure option sur le marché de l’emploi
Avec un diplôme supérieur, vous êtes assuré de mieux vous en sortir sur le marché de l’emploi qu'avec un diplôme de niveau inférieur... ou pas ?
Vous vous investissez corps et âme parce que vous voulez vous démarquer positivement. Vous faites bien votre travail afin de booster votre carrière. Mais à partir de quel moment passez-vous de l'ambition saine au workaholic obsessionnel ? La frontière entre les deux est infime et, vu que le nombre de burn out augmente, de moins en moins de personnes semblent capables de faire la part des choses.
Certaines personnes travaillent trop parce qu'elles aiment leur boulot, s'y identifient, veulent contrôler la situation ou encore ne sont pas sûres d'elles. Quelle que soit la raison, en faire trop n'est jamais sain.
Vous savez peut-être que vous travaillez beaucoup mais, selon vous, vous gardez le contrôle de la situation. A quel moment devez-vous tirer la sonnette d'alarme ? Voici quelques signaux qu'il est grand temps d'agir :
Posez-vous la question "Où est-ce que je me vois d'ici cinq à dix ans ?" et faites une liste de toutes les situations que vous envisagez. Si elle ne contient que des éléments liés à votre carrière, vous pourriez faire partie de la catégorie des bourreaux du travail qui ne savent pas contrôler leur équilibre entre leur vie privée et leur carrière professionnelle. Que souhaitez-vous réaliser d'un point de vue personnel ?
Si vous amis ou votre famille vous demandent quand vous êtes disponible, vous devrez vraisemblablement ressortir votre agenda et ne trouverez pas immédiatement une date car il est surchargé. Peut-être dans trois mois, un samedi entre 7 et 8 heures du matin ?
Vous vous donnez à 100% pendant la journée mais, au bout du compte, votre travail n'est jamais vraiment terminé. Sur le chemin du retour, vous pensez à un problème rencontré au bureau. Pendant la soirée, vous allumez vite votre ordinateur pour terminer une tâche ou en commencer une nouvelle. Consulter votre messagerie avant d'aller dormir, vous réveiller en pleine nuit parce que vous ne vous souvenez plus de l'heure de votre réunion du lendemain,... De grand matin, vous lisez rapidement vos briefings, parcourez votre to-do list et filez vers votre lieu de travail.
Vous reconnaissez-vous dans de telles situations ? Vous constaterez qu'il n'y a plus aucune séparations entre les sphères privées et professionnelles. Y a-t-il encore un peu de place pour le privé ou est-il simplement question du travail et rien d'autre ?
Vous avez accepté d'aller boire un verre avec vos amis ou êtes à une réunion de famille, de quoi parlez-vous ? Vos frustrations professionnelles, vos collègues ou d'autres questions liées à votre travail ? Si vous vous retrouvez dans une telle situation, essayez de regarder autour de vous si vous êtes cette personne qui ramène toujours tout autour de son travail.
Qui êtes-vous lorsque vous n'êtes pas au travail ou occupé par celui-ci ? Avez-vous encore des passions, des activités préférées, des centres d'intérêts ? Nous sommes façonnés par nos intérêts ainsi que nos loisirs. Naturellement, le travail est un pilier important pour la plupart des gens mais avez-vous encore des activités qui permettent de vous occuper ? Ou êtes-vous formaté par votre travail, vos collègues et votre entreprise ?
Vos collègues veulent vous aider mais vous ne leur en donnez pas l'occasion. Vous êtes perfectionniste et déléguer n'est pas votre fort car vos collaborateurs pourraient adopter une autre approche que la vôtre.
Et pourtant, on ne peut parfois pas faire autrement. Faites confiance aux autres afin de pouvoir souffler de temps en temps et ne pas être surchargé en permanence.
Ces éléments vous sont-ils familiers ? Il s'agit peut-être d'un signal d'alarme. Définissez vos priorités et rappelez-vous que votre travail ne doit pas totalement guider votre vie. Investissez en votre propre personne afin de ne pas être victime d'un burn out et de pouvoir continuer à exercer ce métier qui vous est si cher.
(eh/jy)
24 octobre 2018Avec un diplôme supérieur, vous êtes assuré de mieux vous en sortir sur le marché de l’emploi qu'avec un diplôme de niveau inférieur... ou pas ?
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