Stock-options
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La participation financière des salariés : bonne ou mauvaise idée ?

Qu’appelle-t-on les stock-options?

Si vous travaillez dans une start-up ambitieuse dans le domaine IT ou high-tech ou auprès d'une grande société cotée en Bourse, vous recevez peut-être chaque année un petit supplément sous la forme de stock-options. Il peut parfois s'agir d'un montant élevé. Principalement dans le cas de hauts responsables au sein d'entreprises, il n'est pas rare de voir ce type de bonus atteindre plusieurs millions d'euros ou de dollars.
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Si vous avez la chance de travailler d'arrache-pied dans une petite entreprise qui distribue des stock-options et qui réussit ensuite son introduction en Bourse, vous êtes verni ! L'exemple le plus célèbre est celui de Microsoft, où presque tous les employés de la première heure sont devenus multimillionnaires en dollars grâce à leurs stock-options. À la fin des années nonante, époque glorieuse du marché boursier, plusieurs entreprises ont suivi l'exemple de Microsoft. Dans la Silicon Valley, la région autour de San Francisco où sont installées de nombreuses entreprises informatiques et internet, tant des pionnières que des valeurs sûres, il était même devenu habituel à l'époque de faire trimer le personnel au début en échange d'un maigre salaire. Le personnel était ensuite consolé avec des stock-options. Certains n'acceptaient même d'aller travailler dans une entreprise que si elle distribuait des stock-options.

Les cours des actions en Bourse ont fortement augmenté et toutes ces entreprises n'ont eu aucun mal à entrer en Bourse. Sur papier, tous ces employés sont rapidement devenus multimillionnaires en dollars. Certains l'étaient aussi en réalité. Ils ont eu la chance de vendre à temps leurs actions ou de travailler dans les rares entreprises qui s'en sont sorties sans trop de dégâts après le crash boursier de 2001. Toutefois, beaucoup ont vu leurs stock-options perdre de la valeur lorsque les cours de la Bourse ont commencé à chuter et sont restés au plus bas pendant des années ou lorsque leur entreprise a fait faillite.

En Europe également, de nombreux prodiges dans le domaine high-tech et internet sont tombés de leur piédestal. Et nous ne parlons pas seulement d'une tragédie comme celle de l'entreprise de technologie vocale yproise Lernout & Hauspie. Subitement, les stock-options ne sont plus devenues si intéressantes, y compris dans des entreprises bien établies, même si le vent semble tourner depuis. Non pas que le ciel boursier de l'année 2005 soit totalement sans nuage, mais bon nombre d'entreprises qui ont la cote doivent pouvoir être jugées peu à peu sur leur vraie valeur.

8 septembre 2008

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