Equilibre vie privée/professionnelle
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Pas de compensation des heures supplémentaires pour près d'un quart des travailleurs

heures supplémentaires
Plus de la moitié (54%) des travailleurs actifs en Belgique francophone n’ont généralement pas le temps de s’acquitter de toutes leurs tâches. Pour terminer leur travail, ils sont souvent dans l’obligation de prester des heures supplémentaires qui, dans 23% des cas, ne sont pas compensées. Voici quelques observations marquantes de l’étude menée par Protime, le spécialiste de l’enregistrement du temps, auprès de plus de 1.000 Belges francophones actifs professionnellement. Plus de la moitié des travailleurs (52%) souhaitent davantage de transparence dans leur emploi du temps au travail.

Vous arrive-t-il souvent de cevoir trier vos e-mails professionnels le soir car vous n’en avez pas eu le temps pendant la journée ? Profitez-vous parfois du week-end pour terminer une tâche entamée pendant la semaine ? Ces deux situations sont familières pour 54% des travailleurs. En réponse à l’étude Protime, ils font valoir que le temps dont ils disposent pour terminer leurs tâches est souvent insuffisant. Cette perception est plus fréquente chez les travailleurs de moins de 34 ans (58%) que chez les 50+ (49%).

Par ailleurs, les heures supplémentaires qu’ils prestent ne sont pas toujours compensées. Près du quart des répondants (23%) indiquent qu’ils ne reçoivent rien en échange de ce travail supplémentaire. Ils sont 22% à être payés pour ces heures supplémentaires et 55% à bénéficier d’une compensation ‘temps pour temps’. Ces derniers choisissent de compenser ultérieurement leurs heures supplémentaires sous forme de jours de congé additionnels.

Davantage de transparence dans les heures prestées

Les répondants ont en outre été invités à indiquer si leur présence au travail et leurs heures prestées étaient enregistrées. Ce n’est le cas que pour 34% d’entre eux. Seule la présence est enregistrée chez 23% des répondants et seules les heures prestées pour 16% d’entre eux. Dans près de 20% des cas, aucun enregistrement n’a lieu et il est donc impossible pour ces travailleurs de savoir combien d’heures supplémentaires ont été prestées.

Plus de la moitié (52%) des travailleurs déplorent cette situation et sont demandeurs de davantage de transparence dans la gestion du temps consacré à leurs différentes tâches.

« Les travailleurs qui prestent systématiquement des heures supplémentaires courent le risque de dépasser leurs limites. Ces excès mettent aussi en péril leur équilibre vie privée-vie professionnelle car ils ne s’accordent pas les plages de repos requises en dehors du travail. Avec davantage de transparence sur les heures prestées, ces travailleurs pourraient mieux gérer leur charge de travail. Les travailleurs ont tout à gagner dans ce domaine, car leur travail n’en sera que plus supportable », conclut Sophie Henrion, porte-parole de Protime.

(es)

10 mai 2019
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