Bon à savoir : Bruxelles est (aussi) une ville verte et sûre

Il s'agit de la dernière session de la table ronde orchestrée par Jobat en compagnie d'employeurs bruxellois. Les participants sont :

• Alain Berton (Sibelga)
• Frank Leroy (KBC Bruxelles)
• Johan Claes (STIB-MIVB)
• Cedric Verschooten (Talent Bruxelles)
• Emmanuèle Rycx (Vivaqua)
• Jacques Gorteman (Ecole de police bruxelloise GIP-ERIP)
• Dirk Leonard (Ville de Bruxelles)
• Caroline Mancel (Actiris)

"La Ville de Bruxelles a accompli un travail énorme en peu de temps", déclare Dirk Leonard. "Il y a désormais une zone piétonne sur la place De Brouckère où vous aviez autrefois une route à quatre bandes. Même si on dirait qu’il en a toujours été ainsi, il s'agit d'un projet récent en matière de rénovation urbaine. La tour 'Philips', dans laquelle les employés de La Poste ont déménagé, a été complètement rénovée et il en est de même pour le nouveau centre administratif de la Ville, anciennement le 'Parking 58'. Ces deux bâtiments sont devenus de gigantesques espaces de coworking."

Employeurs à impact écologique

L'écologie ainsi que l’amélioration de la qualité de l’air en ville sont des priorités, reconnaît Caroline Mancel : "Tout nouveau bâtiment pour un service public doit être passif. Saviez-vous que notre bureau Actiris est le bâtiment passif le plus haut d'Europe ?". Les entreprises de services publics bruxellois telles que l'exploitant du réseau d'électricité et de gaz Sibelga et la société d'eau Vivaqua sont les piliers de cette transition énergétique et de cette mise au vert. Si vous choisissez un tel employeur, votre impact à l’égard de la société est positif.

Alain Berton : "Sibelga accompagne les pouvoirs publics dans la rénovation de leurs bâtiments et l'installation de panneaux solaires. Pensez également à l'écologisation du parc de véhicules utilitaires communaux et à l'installation de pompes GNC et de bornes de recharge électrique, notamment sur des lampadaires."

Emmanuèle Rycx : "Ce qui fait vivre Bruxelles fait vivre VIVAQUA. Dans les années à venir, nous nous engagerons massivement en faveur de la durabilité. Par une réduction des émissions et une énergie plus propre, mais aussi par des projets innovants comme la riothermie (chauffage des bâtiments avec de la chaleur issue des eaux usées) et en sensibilisant nos collaborateurs. Le télétravail y contribuera également."

Plusieurs mouvements de rattrapage simultanés

Les transports publics gagnent du terrain à Bruxelles, grâce à des investissements majeurs et à une politique de stationnement plus stricte. Le vélo électrique augmente également votre champ d'action : le dénivelé bruxelloises n’est plus un obstacle à affronter pour un déplacement rapide.

"Les transports publics sont vraiment en cours de développement", déclare Dirk Leonard. "Les zones à faibles émissions sont un fait et les bourgmestres n'interdiront plus un tram 'parce qu'il fait du bruit'. Petit à petit, vous voyez de plus en plus de profils différents rouler à vélo. Bruxelles rattrape son retard à ce niveau."

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Abri pour vélos, vestiaire et salle de douche

Frank Leroy : "Je pense que la piste cyclable de la Rue Belliard et de la Rue de la Loi est une excellente initiative, tout comme la limitation de vitesse à 30 km/h à Bruxelles. Le vélo est le moyen de transport le plus rapide pour se déplacer mais il y a encore des parties de mon propre itinéraire, comme la Barrière de Saint-Gilles, que vous ne pouvez pas vraiment qualifier de cyclables.

Emmanuèle Rycx : "Il y a dix ans, la Semaine de la mobilité était essentiellement une action marketing. Il s’agit désormais d’un évènement au cœur de la ville. Il n'est pas étonnant que les employés attendent de leur employeur qu'il installe un abri pour vélos, un vestiaire, une salle de douche et qu'il offre des avantages extralégaux autour de la mobilité douce."

Sentiment de sécurité

La sécurité à Bruxelles est également meilleure, même si cela reste à nuancer, affirme Jacques Gorteman. "Cela dépend de l'endroit où vous vous promenez. Il est aussi question d'un sentiment de sécurité : il y a une grande différence entre le nombre de procès-verbaux officiels (qui augmente parce que les gens s'affirment de plus en plus) et les incidents violents, car ce chiffre diminue. Les problèmes sont généralement limités à des quartiers spécifiques. On parle beaucoup plus de Bruxelles que d’autres villes. Proportionnellement, Bruxelles est plus sûre qu'Anvers."

Tout est une question de perception.Caroline Mancel : "En effet. Regardez les chiffres relatifs au chômage : pendant des années, le taux de chômage chez les jeunes était également plus faible à Bruxelles qu'à Anvers."

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Donnez une chance à Bruxelles !

Johan Claes : "De plus, Bruxelles regorge d'activités. Dans les 19 communes réunies, il est question de trois manifestations… par jour. Si l'un d'entre elles dérape, c'est la faute de 'Bruxelles'. Vu que nous sommes constamment sous les projecteurs, nous en payons le prix. Le bashing de Bruxelles est un sport à part entière. Les médias amplifient chaque événement négatif. De plus, en tant qu'employeurs, nous sommes directement liés à l'image de Bruxelles. Nous, la STIB, nous sommes Bruxelles. Le moindre incident a un impact sur notre organisation. Tout cela est généralement injustifié. Vous devez découvrir Bruxelles vous-même pour ressentir l’intensité de la ville. Donnez une chance à ce que vous ne connaissez pas."

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(wdh/eh)