Indépendant & Activité complémentaire
Précédent

1 de 102

Suivant
Article suivant:

Avez-vous aussi un deuxième emploi ?

Vous avez identifié un créneau ? Bingo !

Des jeunes doués qui réussissent à développer une application pour Google Glass ont de l’or dans les mains.
Lancer sa propre affaire, si le business est bien pensé ? Le jeu en vaut certainement la chandelle. Près de 70% des starters de notre pays survivent les 5 premières années. Et si vous trouvez un créneau dans le marché, alors c’est bingo !
Des jeunes doués qui réussissent à développer une application pour Google Glass ont de l’or dans les mains.

« En 2012, 72.643 nouvelles entreprises se sont créées en Belgique », explique Sanderijn Vanleenhove, porte-parole d’Unizo. C’est 1.731 ou 2,33% de moins qu’en 2011, qui a été une année record. Par rapport à 2005, le nombre de starters a progressé de 27,5%. La raison pour laquelle le volume de starters a régressé en 2012 est à trouver dans les circonstances économiques qui restent incertaines et qui pèsent sur la confiance tant des starters que des entrepreneurs et des consommateurs.

Les chômeurs, des entrepreneurs potentiels

Mais près de 70% des starters subsistent dans notre pays les 5 premières années et c’est une bonne nouvelle, malgré les perspectives sur la crise économique. Concrètement, cela signifie que parmi les 68.692 entreprises qui ont démarré en 2008, 47.960 sont encore actives en 2013, selon Sanderijn Vanleenhove. UNIZO propose même un trajet d’accompagnement pour les chercheurs d’emploi qui veulent lancer leur entreprise. Il dure un an et démarre au VDAB qui envoie ensuite le candidat auprès d’un conseiller en entreprenariat l’aidant à tracer sur mesure les grandes lignes du trajet. Un accompagnement des chômeurs est aussi proposé via le Forem et Actiris, pour les aider à créer leur propre emploi.

8 exemples de créneaux identifiés

1. Impression 3D

Prendre une part dès le début dans l’impression 3D peut conférer un sérieux avantage. La Flandre compte la première fabrique digitale au monde. On peut quasi tout faire, prothèses dentaires, bijoux, vêtements. Le plus intéressant, les produits complexes en petite série. Matériel requis pour opérer dans cette technologie révolutionnaire ? Il suffit d’avoir des ordinateurs, de la poudre et un laser.

2. Atelier de couture

La couture est à nouveau in. Les magasins de vieux tissus renouent avec les bonnes affaires, tout comme les ateliers de couture et les professeurs. Surtout si vous avez la créativité pour donner un coup de fraicheur au métier.

3. Applications pour PC

Qui dénichera la meilleure trouvaille de l’époque post Smartphone ? A la clé, la chance de devenir millionnaire. Par exemple ? Des lentilles de contact qui peuvent prédire le temps ou qui alimentent votre fil d’actualités Facebook. Ou encore des lunettes 3D. ou ou ou… ?

Google est déjà occupé avec ses lunettes ‘Augmented Reality glass’, au départ annoncées pour fin de l’année mais dont le lancement serait plus vraisemblablement reporté à 2014. Des lunettes futuristes avec les fonctionnalités d’un Smartphone Android. Les spécifications principales sont déjà connues : appareil photo de 5 mega pixels, Wifi, Bluetooth et un espace de stockage de 16 GB. La plus remarquable ? Prendre des photos juste en clignant des yeux.

Les plus malins qui parviennent à développer une application populaire pour Google Glass feront des affaires en or. Les développeurs peuvent acquérir les Google-glass pour 1.500 dollars mais n’ont pas l’autorisation de les revendre.

4. L’e-learning

Internet ne fera que devenir de plus en plus populaire. A côté de cela, la formation permanente est chère. Cela crée des opportunités pour qui dispense des formations bon marché et propose des trainings sur le net. Les acteurs établis comme Kaplan sont déjà sur leurs gardes devant toute start-up talentueuse.

5. Des gadgets technologiques pour notre santé

Votre indice de masse corporelle (IMC ou BMI en anglais), votre pourcentage de graisse, votre consommation de calories… De nos jours, tout peut se mesurer. Vous ne devez plus aller chez le docteur pour contrôler votre corps. De tels paramètres seront, via des applications, de plus en plus intégrés dans les produits.

6. Webshop

On cherche tout azimut sur le net en quête de super deals. Des t-shirts personnalisés, ou des cartes, des meubles design, des impressions photos… On peut faire fortune avec un e-shop pour autant que l’on ait un bon business model. Mais commencer sa boutique en ligne à la sauvage, ce n’est certes pas une bonne idée. Beaucoup en rêvent mais ce n’est à la portée de tous que de se lancer dans une activité complémentaire.

7. Espaces de données virtuels

Les data rooms virtuelles permettent aux particuliers et aux entreprises de sauver des masses de documents dans le cloud. Comme le très populaire Dropbox. Mais beaucoup d’entreprises ont besoin de solutions sur mesure. Pensons au plus simple : les collaborateurs (vendeurs ou autres) doivent pouvoir accéder de différentes endroits au serveur du bureau, avec leur laptop, leur Smartphone ou leur tablette. Pour un consultant en solutions cloud, il y a des clients à la pelle. Et pour celui qui voit grand, pourquoi ne pas commencer son propre espace virtuel ?

8. Horeca

Pas des cafés ou des restaurants classiques. Ils sont bien une des activités les plus populaires dans notre pays (1.438 déjà, seulement en 2012). Après 5 ans, la moitié des établissements proposant de quoi manger ou boire en ont eu assez. C’est ce que nous apprend l’UNIZO Startersatlas 2013.

Mais les fournisseurs de logement dans l’horeca s’en sortent à nouveau très bien. Avec un pourcentage de survie après 5 ans de 82%, ils se hissent au top 3. Les constructeurs de route et les sociétés hydrauliques résistent bien aussi au delà des 5 ans (âge de survie : 81) ainsi que l’agro-industrie (83,2%). Mais ce sont là de grandes entreprises qu’on ne lance pas ainsi aussi facilement.

Les secteurs qui ne résistent pas bien à l’échéance des 5 ans n’exploitent pas vraiment de créneau, Il s’agit des intermédiaires de commerce (51,1% de pourcentage de survie), du transport et de la logistique (54,1%), du commerce de détail (59,2%) et de l’IT (59,4%).

6 mai 2013
D'autres ont également regardé