Travail d'équipe
Précédent

1 de 315

Suivant
Article suivant:

Le partage d'emploi : que des avantages ?

Une équipe sans chef : bon ou mauvais ?

Une équipe sans chef est-elle plus ou moins performante qu’une équipe menée par un autocrate ? L’Université de Duke s’est intéressée à la question. Des résultats de recherche qui viennent prouver ce que l’on commence à prendre pour une évidence.
#

Dans le cadre de leur étude «The negative impact of leader power on team performance», les chercheurs de l’université américaine Duke observent plusieurs équipes d'étudiants collaborant sur des projets fictifs (expédition en montagne, enquête policière, recrutement d'un dirigeant). Conclusions : un leader omniprésent et trop contrôlant qui avant tout aime s’entendre parler brime toute créativité chez ses collaborateurs. Ce qui entame sérieusement la performance de son équipe.

Groupe sans tête ?

Un manager qui monopolise la parole a tendance à ne pas écouter et à ignorer l’avis des autres. Si son équipe respecte son autorité c’est plutôt par peur de le contredire et cela mine leurs performances.

Les chercheurs observent même qu’un groupe sans chef est encore plus performant qu’une équipe menée par un manager autocrate.

Management idéal

Existe-t-il ? En tout cas, il semble que le manager égalitaire s’en rapproche. A quoi le reconnaît-on ?

  • Il se soucie de la participation de chaque membre de l’équipe. Exemple : Il donne un temps de parole à chacun pendant les réunions.
  • Il ne fuit pas la discussion mais encourage plutôt la diversité d’opinions.
  • Il n’est pas dominant. Cela ne veut pas dire qu’il n’a pas une fâcheuse tendance à penser qu’il sait tout, mais il le reconnaît et peut donc ‘se soigner’.
  • Il ne pose pas sans cesse des questions, bonnes ou mauvaises, pour combler le vide en réunion.
  • Il préfère des questions ouvertes et laisse à chaque membre de l’équipe le temps d’y répondre à l’aise. C’est ainsi qu’il s’informe de l’essentiel et pourra au mieux décider.
  • Il se montre soucieux de créer un rapport de confiance.
  • Il s’attache à réduire les barrières.

Vous reconnaissez votre chef dans ceci ? Ou dans son opposé ? Dans ce dernier cas, vous savez qu’une équipe peut toujours fonctionner sans…

(SC)

Sources :lefigaro.fr 

17 mars 2014
D'autres ont également regardé