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Les personnes que reçoit An Lammens sont bien sûr très heureuses. Non seulement parce qu’elles ont gagné beaucoup d’argent – le plus gros montant qu’An ait remis à un gagnant de l’EuroMillions belge s’élevait à 168 millions d’euros – mais aussi pour une autre raison.
An Lammens : “Elles sont contentes parce que souvent, je suis la première personne à laquelle elles se confient et racontent qu’elles ont décroché le gros lot. À moi, elles peuvent tout dire. Ce soulagement, je l’observe chez presque tout le monde. Nous recevons des gagnants qui viennent de toutes les couches de la société. Jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, ouvriers et employés. Un beau mélange ! Dans un certain sens, ce poste d’accompagnatrice des gagnants est unique en son genre, tout comme se réveiller millionnaire est une expérience unique dans une vie. Il est en effet impossible de gagner un tel montant en si peu de temps autrement qu’avec un jeu de la Loterie. Un héritage fait bien sûr partie des possibilités, mais il n’a généralement pas ce caractère inattendu. En tant qu’organisation, nous estimons qu’il faut accompagner ces gagnants”.
An Lammens : “Je commence par vérifier leur ticket puis j’enclenche le processus de paiement des gains. Ensuite, je laisse les personnes parler et je leur donne quelques conseils si elles en font la demande. Je leur recommande tout d’abord de ne pas raconter qu’elles ont gagné, surtout les trois premières semaines. Ce n’est pas mentir, mais simplement passer certains faits sous silence pour la bonne cause. Les personnes qui ont pu se taire les trois premières semaines et rester discrètes sur leur bonne fortune continuent de le faire par la suite. Pour le reste, je déconseille d’effectuer de gros achats au cours des six premiers mois. Une période de réflexion ne fait jamais de mal.”
“Tout à fait. Nous sommes deux collègues à prendre en charge les gagnants. Je m’occupe plus précisément des grands gagnants, ceux qui ont remporté plus d’un million d’euros. Je suis leur confidente et en quelque sorte le visage de la Loterie Nationale, du moins pour eux. Je suis au service des gagnants. Ils peuvent me contacter en permanence, j’écoute et je donne des conseils. Une recommandation très pratique que je donne par exemple est de s’adresser à une banque qui a de l’expérience dans la gestion de patrimoines. Ces banques ont l’habitude de gérer ce type de montants et de situations.”
“Contrairement à ce qu’on pourrait penser, je n’ai pas fait d’études de psychologie par exemple. J’ai étudié les langues germaniques et la littérature. Par ailleurs, il n’existe pas de formation en « accompagnement des gagnants ». Mais avoir une connaissance de l’humain, une bonne intelligence émotionnelle et faire preuve d’empathie sont absolument nécessaires. On apprend aussi beaucoup avec l’expérience et les années de métier. Ce n’est pas non plus comme s’il fallait accompagner les victimes d’un traumatisme. En soi, un gain n’engendre jamais de problèmes psychologiques. Et si j’en crois les gagnants, on s’y habitue même très vite !”
“Non, pas tellement en fait. Nombre d’entre eux décident de ne pas déménager, parce qu’ils se plaisent là où ils sont. Certains donnent un coup d’accélérateur à leurs projets et s’offrent la maison de leurs rêves plus tôt que prévu par exemple. D’autres restent dans la même rue, mais achètent un logement plus grand ou plus récent que le leur. Le Belge moyen est plutôt pragmatique et modeste. Seuls quelques-uns veulent à tout prix rouler en Porsche.”
“La plupart des gagnants restent en activité, surtout si leur travail leur plaît. Mais il arrive qu’ils quittent leur fonction pour démarrer autre chose. Nous avons eu un gagnant dont le rêve était d’ouvrir un magasin de chaussures et qui a pu se le permettre grâce à ses gains. Un autre avait un restaurant et aurait voulu avoir une agence immobilière, ce qu’il a finalement pu faire. La Loterie Nationale a déjà permis de réaliser de nombreux rêves.”
“La discrétion est tout simplement cruciale. C’est la raison pour laquelle je refuse qu’on puisse me reconnaître sur les photos qui accompagnent des articles ou des interviews comme celle-ci. La discrétion bénéficie aux gagnants, y compris en ce qui me concerne. À la Loterie Nationale, l’anonymat est de mise pour les grands gagnants. Ceux-ci choisissent d’ailleurs eux-mêmes les informations dont ils autorisent la communication. Dans d’autres pays, la discrétion n’a pas autant d’im- portance, surtout dans les pays anglo-saxons, où les loteries n’hésitent pas à présenter les gagnants à la presse. Souvent avec toutes les conséquences néfastes qui en découlent. Pour notre part, nous refusons de nous prêter à ce jeu. Nous marquons notre différence à ce niveau aussi...”
(as)
16 mars 2018Plus de 440.000 utilisateurs recoivent nos astuces
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