Un chantier de construction fournit-il l'expérience nécessaire ?

L'offre de formation existante correspond aux besoins du secteur de la construction : avec un bagage normal, vous êtes directement opérationnel. Voilà ce qui est expliqué par Bie De Backer, directrice en communication et ressources humaines de l'entreprise Durabrik située à Drongen. Les formations qui y sont organisées visent notamment au développement personnel des employés.
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"Durabrik compte 220 travailleurs, dont 70% effectuent un travail technique et 30% de l'administratif. Nos profils techniques sont très diversifiés mais, au niveau des professions en pénurie, il est plutôt question de chefs de projets, de profils commerciaux ou d'installateurs pour notre division de techniques énergétiques Ecopuur. Nos employés ont généralement une formation professionnelle (A3). Au niveau des candidats, nous apprécions une certaine expérience sur le terrain et acceptons les jeunes diplômés uniquement s'ils disposent d'une formation appropriée. D'autre part, il y a les profils techniques et les ingénieurs industriels. Nos architectes, assistants architectes ou architectes d'intérieur s'occupent du choix des matériaux ou travaillent comme conseillers en rénovation", déclare Bie De Backer.


Les baccalauréats en construction sont relativement nouveaux. "En effet. Et vu que nous cherchons des personnes avec une certaine expérience, nous n'avons pas encore observé d'afflux important de candidats dotés d'un tel profil. En tant que chef de projet, un diplôme de baccalauréat est une exigence minimale. Nous avons chaque année deux postes à pourvoir à des profils juniors que nous formons mais, en principe, vous devez pouvoir immédiatement travailler de façon autonome. L'expérience et les compétences comptent plus que votre diplôme : nous avons déjà engagé un juriste comme chef de projet, pourquoi pas ?"

Mindfulness

Les formations supplémentaires sont-elles nécessaires ? "Bien sûr, tant celles qui sont liées à des fonctions spécifiques, des emplois liés au secteur de la construction ou du travail administratif. Ce qui nous manque dans la formation technique est le bilinguisme néerlandais-français. Vu que nous nous étendons en Wallonie, cela devient de plus en plus important. Etre multifonctionnel peu importe la région est très pratique. Vous devez être en mesure de parler facilement tant avec les clients qu'avec les sous-traitants."


Durabrik propose également des formations en interne. Ce n'est pas un hasard, avec un CEO comme Joost Callens qui trouve que le bien-être sur le lieu de travail est fondamental. En effet, le développement personnel est sa préoccupation ultime. "Nous organisons toutes sortes de formations : mieux se comporter avec les clients, épanouissement et connaissance de soi, mindfulness et yoga, résister à la pression, travailler plus efficacement. La demande est en hausse : auparavant, nous devions nous battre pour trouver des participants. Désormais, nous devons fixer des limites", sourit Bie De Backer. "Nous avons coaché un certain nombre de chefs de projets en gestion du temps, parce que nous sentions qu'il avaient du mal à délimiter leurs frontières. Ils ont dès lors pu comprendre leur rôle et le contenu de leur fonction. C'est aussi une excellente manière de former du personnel plus technique."


(eh/jy) 

31 mai 2016

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