La faculté de droit et de criminologie de l'ULB a mené une enquête sur les honoraires des avocats belges avec l’aide du Centre Perelman. Les résultats furent publiés dans le journal Le Soir.
Le Centre Perelman a contacté 5.123 avocats francophones de la région de Bruxelles. L’étude a été effectuée sur demande de l'Ordre des avocats francophones du Barreau de Bruxelles. Les résultats sont surprenants.
La grande différence de salaire peut en partie s'expliquer par l’absence de femmes dans la profession à partir d'un certain âge. Bien que de plus en plus de femmes décrochent un diplôme d'avocat, elles ne sont pas tellement représentées dans les catégories d'âge de plus de 40 ans. C’est justement à partir de 40 ans que le salaire augmente le plus. Vu que les avocates sont sous-représentées dans cette tranche d’âge, la moyenne de leurs salaires est également inférieure. Nous espérons que cela changera à l'avenir car de plus en plus de femmes choisissent un telle profession. Au total, il y avait 2.339 participantes parmi les 5.123 personnes interrogés.
Un grand nombre d'avocats quittent la profession avant l'âge de 40 ans, et ce souvent pour faire quelque chose de complètement différent.
Les avocats n'ont généralement pas d’horaires de type '9 to 5' et leur emploi du temps dépend souvent de leurs clients. Ils travaillent un minimum de 40 à 50 heures par semaine mais, pour une répondant sur 5, il est question de 60 à 80 heures par semaine.
Tous ces facteurs provoquent une distorsion de la rémunération et une certaine inégalité entre avocats et avocates.
(eh/ll) – Sources : De Morgen / Le Soir
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