8 raisons pour lesquelles les gens arrêtent de travailler à cause du stress
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En 2010, 4,1% de Belges avaient une activité complémentaire. Ce multi-jobbing n’est pas nécessairement dû à la situation économique, indique l’enquête du centre de connaissances Het Steunpunt Werk en Sociale Economie (WSE). Les diplômés seraient plus enclins au multi-jobbing que les moins formés. 6,7% des hommes actifs ayant une formation supérieure ont plus qu’un job, contre 2,9% des actifs ayant une formation inférieure. Chez les femmes, la différence est moins marquée mais est évidente. Le multi-jobbing concerne 4,2% des femmes disposant d’une formation supérieure, ce chiffre descend à 2,4% chez celles disposant d’une formation inférieure.
Les salaires supérieurs (dans l’activité principale) ont plus tendance à exercer un second voire un troisième job, c’est ce qui ressort des chiffres du Datawarehouse Emploi et Protection Sociale (données obtenues en croisant plusieurs fichiers). En d’autres mots, plus on gagne, plus on a de chances d’exercer une activité complémentaire. Parmi les travailleurs qui gagnent moins de 90 euros bruts par jour dans leur occupation principale, seuls 6,3% ont un second job. Chez les travailleurs qui gagnent plus de 150 euros bruts par jour, la part de multi-jobbers monte à 8,6%.
Evolution du pourcentage de multi-jobbers en Belgique et en Flandre
Source : Eurostat
Et pourtant, une analyse approfondie des chiffres incite à la nuance. Le constat que ce sont surtout les travailleurs gagnant plus qui choisissent une activité complémentaire est principalement valable pour les multi-jobbers qui ont un job principal en tant que salarié et une activité complémentaire en tant qu’indépendant. Pour les gens qui exercent deux jobs en tant que salariés, c’est le discours inverse.
Les travailleurs avec deux jobs de salarié sont plus représentés dans les revenus inférieurs : 3,4% contre 3% chez les revenus supérieurs. Cette différence est la plus importante chez les femmes, surtout employées dans le domaine des services, des autorités publiques, du nettoyage et dans le secteur intérimaire. Pour ce groupe, le besoin financier est sans doute un motif suffisamment important pour prendre un second job.
Le nombre de multi-jobbers dans les revenus inférieurs chute depuis quelques années. En 2009, ils étaient 31.500, quelque 10 000 de moins qu’en 2005. Le nombre total de multi-jobbers progresse réellement, la chute dans les classes inférieures étant compensée par l’augmentation enregistrée auprès des revenus supérieurs. 9,8% des hommes gagnant par jour plus de 150 euros bruts exercent un second job. Il s’agit surtout de travailleurs du secteur marchand ou de professions intellectuelles comme des informaticiens ou des consultants.
30 novembre 2011Plus de 440.000 utilisateurs recoivent nos astuces
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