Stress
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Les salariés flamands sont moins stressés

Le stress touche un salarié belge sur trois. Les Français (39 %) et les Belges francophones (36 %) sont les plus stressés au travail.
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L’Institut de Médecine Environnementale (IME) a mené son étude sur le stress au travail auprès de 7.025 travailleurs dans 5 pays et régions : France, Belgique francophone et néerlandophone, Suisse romande et Québec.

Le stress est fonction de facteurs stressants ainsi que de la réceptivité individuelle à ces facteurs. Dans le milieu professionnel, ses causes principales sont l’hyperinvestissement émotionnel, le décalage par rapport au cœur de fonction (40 %) et la mauvaise circulation de l’information (27 %).

  • 1ère cause : l’hyperinvestissement émotionnel au travail, qui touche 41% des salariés
  • 2ème cause : la démotivation liée au manque de résultat et de reconnaissance, qui affecte 1 salarié sur 4
  • 3ème cause : l’incompatibilité de l’organisation avec le fonctionnement humain ou les « missions impossibles », qui impactent également 1 salarié sur 4
    Exemples : le travailleur ne reçoit pas les informations nécessaires pour accomplir ses missions ou ne dispose pas du niveau d’autonomie suffisant pour assumer des responsabilités.
  • 4ème cause : un manque de sens au travail et d’esprit d’équipe ainsi qu’une communication managériale inadaptée. Cela concerne 20 % des salariés

Les dysfonctionnements organisationnels et la communication managériale inadaptée touchent chacun près d’1 salarié sur 4. Ce sont précisément les points chauds sur lesquels l’entreprise peut directement agir.

Différences entre néerlandophones et francophones de Belgique

Les salariés francophones sont plus nombreux à déclarer qu’ils souffrent de stress : 36% contre 33% des néerlandophones. Malgré cela, les Belges francophones semblent nettement plus épanouis (60%) que leurs compatriotes flamands (47%).

L’étude révèle aussi que les Belges néerlandophones, face à un problème difficile et qui leur résiste au travail, sont les moins curieux, les moins souples, les moins nuancés, prenant le moins de recul et le moins le temps de la réflexion et assumant le moins bien leur opinion personnelle.

Source : IME, estime-stress.com
(sdb)
 

14 février 2012
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