Les 7 questions les plus difficiles jamais posées chez… Google
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Je suis cordonnier depuis 30 ans. Pendant les 2 premières années, je travaillais pour le cordonnier qui m’a appris le métier. Quand il a arrêté, j’ai repris un de ses trois commerces.
On ne le croirait pas mais en tant que cordonnier, on dépend fort de facteurs externes comme des travaux publics dans sa rue, les périodes de vacances et même le temps. Par mauvais temps ou quand les conditions météorologiques sont inattendues (chaud en hiver, froid en été) les gens viendront plus vite pour faire réparer une paire de chaussures.
Absolument. Un métier qu’on aime avec beaucoup de contact humain, c’est ce qu’il y a de plus précieux. Je vois beaucoup de clients mais il y a aussi des gens qui viennent juste pour causer un peu. J’ai des amis qui viennent vers l’heure de fermeture et alors on boit une bière ensemble.
J’ai la chance d’avoir fini de payer mon immeuble. Les revenus locatifs de l’appartement au premier étage couvrent mes frais. Mon revenu net égale donc mon revenu brut. Sinon, je serais forcé d’arrêter. Cordonnier est un métier en voie de disparition dans notre société du prêt-à-jeter. Avant, mon épouse travaillait avec moi et j’employais quelqu’un. Un jour par semaine, je formais un apprenti. Maintenant, je suis seul. Mes revenus varient, naturellement. Pour cette interview, j’ai divisé mon revenu annuel par 12.
Non ! La liberté dont je dispose n’a pas de prix. Je détermine moi-même le rythme, je n’ai pas de stress et j’ai beaucoup de contact. Si je faisais autre chose, je ne serais plus fidèle à moi-même.
J’ai une épargne-pension et une assurance-vie. Les meilleurs mois compensent les périodes creuses. Mais l’essentiel de mes économies se trouve dans mon immeuble. Pour mes vieux jours.
Je fais toujours attention à mes sous. La crise n’a rien changé.
Aux gadgets high-tech. Je n’en vois pas l’intérêt. Aux produits de luxe en général.
Mais j’ai gagné le gros lot ! Je suis en bonne santé et je suis content de tout ce que j’ai : une chouette femme, les enfants et un beau métier. La seule chose qui me vient à l’esprit, c’est peut-être une nouvelle camionnette.
(mr/sdb)
23 janvier 2013Si vous pensiez avoir vécu des entretiens d'embauche difficiles, vous vous trompez sans doute. Être engagé chez Google n’est pas donné à tout le monde...
Maïté est préparatrice de commandes et quality controller depuis 2007.
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