Vous êtes malade et en vacances : que faire ?
Les microbes ne prennent pas de vacances... mais que se passe-t-il si vous êtes malade et que vous voulez quand même partir en vacances ?
Depuis le début de cette année, l’outplacement est un droit pour tout travailleur bénéficiant d’une période de préavis d’une durée de trente semaines. Auparavant, seuls les plus de 45 ans pouvaient accéder à cette aide en cas de licenciement. Une aubaine pour Katrien De Coster, âgée de seulement 44 ans. Son employeur, chez qui elle compte vingt années de bons et loyaux services en tant que secrétaire de direction, tomba en faillite au début de cette année.
44 ans et au chômage. "Je ne me suis jamais sentie inquiète", nous confie Katrien. "Je savais ce dont j’étais capable et j’étais sûre de retrouver du travail." L’outplacement qui lui fut offert par SBS Skill BuilderS suite à son licenciement l’aida de manière significative. Elle le voit comme une opportunité pour donner une toute autre tournure à sa carrière, décision mûrement réfléchie. "J’estime dès lors qu'il s'agit d'un excellent moyen de découvrir ce que je veux vraiment faire."
Elle se redécouvra tout d’abord elle-même, grâce à sa conseillère en outplacement. "Ce fut une expérience très positive. Kris, ma conseillère, me fit comprendre que j'étais bien plus douée que je ne le pensais. Je dois à présent bien plus me défendre. Dans le passé, j’ai toujours travaillé en fonction des autres. Mais il faut que cela cesse à présent."
Katrien sortit de l’ombre et prit notamment part à quelques workshops destinés aux candidats à un poste de cadre. Entretemps elle fut réengagée dans une entreprise de construction, mais pour un emploi lui offrant plus de défis. "Je suis à présent bien plus apte à prendre des décisions par et pour moi-même, je suis responsable de la comptabilité, je prends davantage d’initiatives et me déplace même sur les chantiers, ce qui me permet d’apprendre continuellement."
Katrien se dit qu'elle aurait peut-être trouvé cet emploi sans outplacement, mais le trajet qu’elle a parcouru l’a renforcée en tant que personne. "J'ai rappelé les employeurs auprès desquels j'avais sollicité l'année passée pour leur demander du feedback. C'est à ce niveau-là que j'ai franchi un cap."
Jens Van Mol, Managing Partner de SBS Skill BuilderS, entend de plus en plus d'histoires similaires à celle de Katrien. "L’outplacement est à la mode. Il y a dix ans, les bureaux d’outplacement membres de Federgon accompagnaient 3 000 travailleurs par an. En 2013, ce chiffre passait déjà à 17 000."
Jens Van Mol estime que ces chiffres ne feront qu’augmenter. "Le marché de l’emploi devient plus mobile et flexible. L’activation et la réorientation gagnent en importance, à cause du grand décalage observé entre l’offre et la demande. Ce sont des besoins pour lesquels l’outplacement a des solutions."
Il faut cependant que celui-ci dure plus longtemps, poursuit Jens Van Mol. "Nous observons des individus évoluer et se redécouvrir comme Katrien a pu le faire, mais cela n'a pas toujours lieu aussi rapidement."
Pour ces raisons, il estime que les trois mois octroyés aux moins de 45 ans en cas de restructuration sont insuffisants. Les 45+ en bénéficient de six, ce qui à ses yeux est loin d'être un luxe. "La durée idéale devrait être d’un an. Si nous pouvons travailler avec quelqu’un pendant cette période, nous avons 80% de chances de lui décrocher un nouvel emploi."
(EH) (SC) Photo : wm
3 décembre 2014Les microbes ne prennent pas de vacances... mais que se passe-t-il si vous êtes malade et que vous voulez quand même partir en vacances ?
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